Marchroutka
Marchroutka (en russe : ĐŒĐ°ŃŃŃŃŃĐșĐ°) est le nom donnĂ© aux taxis collectifs dans les pays de l'ex-Union soviĂ©tique et en Bulgarie.
Historique
Le taxi collectif a été introduit à Moscou en 1938, utilisant des limousines ZiS-101.
à la chute du communisme et à l'effondrement du secteur public des transports routiers (obsolescence du matériel, absentéisme du personnel), la population s'est tournée vers le privé, qui a alors développé cette offre de marchroutka.
La camionnette russe GAZ-3221 (surnommé GAZelle) est le véhicule le plus utilisé.
Tarifs
Les autorités fixent le prix des trajets et augmentent réguliÚrement ceux-ci de façon importante, ainsi il n'est pas rare de voir en Russie des augmentations de 100 à 300 % du jour au lendemain.
En GĂ©orgie
Ă Tbilissi, le systĂšme de marchroutkas en ville fonctionne de façon intĂ©grĂ©e avec le rĂ©seau d'autobus municipal[1]. Tous les circuits sont numĂ©rotĂ©s et commencent Ă partir du numĂ©ro 400. Les marchroutkas sont complĂ©mentaires aux autobus et desservent gĂ©nĂ©ralement des secteurs en pĂ©riphĂ©rie ou des zones Ă fort dĂ©nivelĂ©. Le tarif y est fixe et identique Ă celui des autobus. Il n'est pas possible de hĂ©ler un vĂ©hicule entre deux arrĂȘts.
Les marchroutkas interurbaines sont elles gérées par des microentreprises privées et de façon généralement informelle[2]. Le tarif est généralement connu à l'avance entre les villes à forte circulation, notamment aux trois terminus de Tbilissi, mais peut faire l'objet de négociations. Il est parfois possible d'acheter des billets de marchroutkas sur Internet pour certains trajets précis.
Notes et références
- (ka) « ááááááĄáᥠáĄááąá áááĄááá áąá ááááááááᥠášááĄááźáá », sur ttc.com.ge (consultĂ© le )
- (en) « Vagzali Marshrutkas », sur Visiting Georgia (consulté le )