Marcel Gayant
Marcel Gayant, né le à Bordeaux et mort le à Andornay, est un militaire français, Compagnon de la Libération. Rallié à la France libre en 1940, il combat en Afrique et en Italie avant d'être tué au cours des combats de libération de la France.
Marcel Gayant | ||
Marcel Gayant | ||
Naissance | Bordeaux (Gironde) |
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Décès | Andornay (Haute-Saône) Mort au combat |
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Origine | France | |
Allégeance | République française Forces françaises libres |
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Arme | GĂ©nie | |
Grade | Sous-lieutenant | |
Années de service | 1939 – 1944 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 |
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Biographie
Jeunesse et engagement
Marcel Gayant naît le 25 avril 1915 à Bordeaux d'un père cheminot[1]. Après des études en école de commerce, il part faire son service militaire à Angoulême en 1939 et suit les cours du peloton d'élèves sous-officiers[2].
Seconde Guerre mondiale
Tombé gravement malade au début de l'année 1940, il ne peut être mobilisé et ne prend pas part à la bataille de France[3]. Une fois remis sur pied, il est envoyé à Dakar en janvier 1941 mais, opposé au régime de Vichy, il s'enfuit vers le Levant pour se rallier à la France libre[2]. Engagé dans les forces françaises libres, il refuse d'intégrer les cours de l'école d'officiers afin de pouvoir partir immédiatement au combat[3]. Affecté en mai 1942 à la 1re compagnie de sapeurs-mineurs des Free French sous les ordres de Jean Desmaisons, il prend part à la guerre du désert en Libye[2]. Promu aspirant, il participe ensuite à la campagne de Tunisie au cours de laquelle il est grièvement blessé par des éclats de mine en novembre 1943[2].
Hospitalisé à Alger jusqu'en janvier 1944, il retrouve ensuite sa compagnie au sein de la 1re division française libre (1re DFL)[3]. En avril 1944, la 1re compagnie de sapeurs étant devenue le 1er bataillon du génie, il prend part à la campagne d'Italie et est à nouveau blessé[2]. Débarqué en Provence le 18 août 1944, il suit l'avancée de la 1re DFL à travers la vallée du Rhône lors de la libération de la France[2]. Le 27 septembre 1944, entre Andornay et Clairegoutte en Haute-Saône, alors qu'il procède à la reconnaissance d'une route minée, il est tué d'une balle en plein front[3]. Il est inhumé à Gujan-Mestras en Gironde[1].
DĂ©corations
Chevalier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération À titre posthume, par décret du 7 mars 1945 |
Croix de guerre 1939-1945 | ||||||
MĂ©daille coloniale Avec agrafes "Libye" et "Tunisie" | ||||||||
Hommages
Références
- « Biographie - Ordre National de la Libération »
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
- « Monument aux Morts - Bordeaux », sur Mémorial GenWeb
- « Rue du sous-lieutenant Gayant - Pessac », sur GoogleMaps
- « Plaque commémorative - Gujan-Mestras », sur Mémorial GenWeb
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
- François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).
- MĂ©morial des Compagnons 1940-1945 : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .