Marcel Abraham
Marcel Abraham (Marcel Jacques Abraham)[3], né le à Paris 16e[3], mort le à Paris 17e[3], est un enseignant, un écrivain et un résistant français.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 56 ans) Paris |
Pseudonymes |
Jean Villefranche, Jacques Villefranche |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Archives conservées par |
Archives nationales (312AP, -)[1] Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 1, 1 pièce, )[2] |
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Biographie
Après des études au lycée du Havre puis en khâgne au lycée Louis-le-Grand, Marcel Abraham passe l’agrégation de lettres à la Sorbonne en 1923 et devient professeur aux lycées de Charleville-Mézières et d’Orléans, puis au lycée Carnot.
En 1932, il entre au ministère de l'Éducation nationale, où il est directeur de cabinet d'Anatole de Monzie (1932-1934), Jean Zay (1936-1939) et Pierre-Olivier Lapie (1950-1951), tout en occupant les fonctions d'Inspecteur d'Académie. Il est également rédacteur en chef des Cahiers orléanais puis directeur du Mail, collaborateur des Cahiers de la Libération et du journal clandestin Étoiles (sous le pseudonyme de Jean Villefranche), fondateur de Quarantequatre. De même, il a dirigé les travaux des cinq premiers volumes de l’Encyclopédie française et est le maître d’œuvre du tome 10. Écrivain il a écrit un recueil de vers, intitulé Routes, et de prose, Paysages.
Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, il est engagé volontaire.
Révoqué le de son poste d’inspecteur général de l’Enseignement français à l’étranger, en application de la loi sur le statut des Juifs du , il intègre le réseau du Musée de l’Homme et participe à son journal Résistance.
En 1941, il se réfugie à Toulon après le démantèlement du réseau et forme avec John Mentha, un assureur d’origine suisse, le noyau du réseau local de Franc-Tireur. À Toulouse avec Jean Cassou à la Libération, il retrouve sa place à l'Université et rejoint l'UNESCO, avant de diriger le cabinet de Pierre-Olivier Lapie. Puis il devient directeur des Affaires culturelles au ministère de l’Éducation nationale, directeur du Service Universitaire des Relations avec l'Étranger et l’Outre-mer (SUREOM) et président du Bureau international d’éducation. À la Libération, il devient membre de l'Alliance israélite universelle.
Il Ă©crivait sous le pseudonyme de Jacques Villefranche.
Les papiers personnels de Marcel Abraham sont conservés aux Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine, sous la cote 312AP : Inventaire du fonds.
Ĺ’uvres
- Charles Péguy au lycée, 1926
- Hommage Ă Charles PĂ©guy, 1933
- Paysages, 1934
- La Pédagogie comparée. Un précurseur : Marc-Antoine Jullien de Paris, 1949
- Routes, 1920-1953, 1953
Pour approfondir
Bibliographie
- In memoriam. Marcel Abraham, -, Paris, imprimerie de Chantenay, 1956, 143 p.
Notes et références
- « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-2l41hfcjv--cusmnjoigrds » (consulté le )
- « Lettre autographe à Maurice Denis », sous le nom ABRAHAM Marcel (consulté le )
- Archives Départementales de Paris en ligne, acte de naissance No 1898/740/16e, avec mention marginale du décès