Marc Tessier-Lavigne
Marc Trevor Tessier-Lavigne, né le à Trenton (Canada), est un chercheur canadien en neurosciences. Il est depuis 2016 président de l'Université Stanford[1]. Auparavant, il était professeur à l'Université de Californie à San Francisco, puis président de l'Université Rockefeller à New York. Il était auparavant vice-président exécutif de la recherche à Genentech. Il est également membre du Conseil consultatif scientifique de la fondation Cure Alzheimer's Fund.
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Neurobiologiste, universitaire, professeur d'université |
Biographie
Marc Tessier-Lavigne est né à Trenton, en Ontario. Il grandit de 7 à 17 ans à l'étranger notamment en Angleterre et en Belgique où son père est en poste à l'OTAN dans le cadre des Forces armées canadiennes[2] - [3]. Après une scolarité au lycée français de Bruxelles, il obtient une licence en sciences physiques à l'Université McGill, avant de poursuivre, grâce à une Bourse Rhodes, à l'Université d'Oxford sur où il « rencontre le système nerveux et en tombe amoureux » et décroche un B.A. en philosophie et physiologie. Il obtient par la suite un doctorat en physiologie au University College de Londres avec David Attwell (en). Il fait son stage postdoctoral à l'Université Columbia avec Thomas Jessell (en).
Carrière
Marc Tessier-Lavigne commence sa carrière de professeur à l'Université de Californie à San Francisco de 1991 à 2001 puis à l'Université Stanford à partir de 2001. Il entre chez Genentech en 2003 en tant que vice-président pour la recherche sur les médicaments. Il justifie son départ de l'université par le « potentiel pour créer une rupture thérapeutique pour des besoins médicaux non satisfaits »[4]. Ses recherches sur le développement du cerveau a permis de découvrir les détails sur le déclenchement de la maladie d'Alzheimer[5].
En 2011 Marc Tessier-Lavigne rejoint l'Université Rockefeller dont il devient le 10e président, succédant à Paul Nurse, retourné en Grande-Bretagne pour prendre la présidence de la Royal Society. L'Université Rockefeller lui permet de superviser une équipe de 1 400 chercheurs[6] Il est le premier scientifique de haut rang à quitter Genentech à la suite de son acquisition par Roche en . Son départ de Genentech suscite des inquiétudes pour la société, décrite par The New York Times comme étant « parmi les plus innovantes et les plus réussies des entreprises de biotechnologie dans le monde », car il risquerait d'avoir un effet négatif sur sa culture scientifique. Marc Tessier-Lavigne précise que son choix de quitter Genentech n'a aucun lien avec l’absorption par Roche et que « le travail pour Rockefeller était probablement le seul capable de lui faire quitter Genentech.» Alors qu'il était encore trop tôt pour discuter des objectifs spécifiques, Marc Tessier-Lavigne a précisé qu'il souhaitait travailler sur les transferts de la recherche fondamentale au profit des traitements pour la maladie.
Marc Tessier-Lavigne est également membre des Xconomists, une équipe ad hoc du comité pour les nouvelles technologies et de la société de médias, Xconomy[7].
Le , l'Université Stanford annonce que Marc Tessier-Lavigne devenait son 11e président, succédant à John L. Hennessy[8].
MĂ©conduite scientifique
En 2022, Elisabeth Bik révèle qu'il a été auteur principal ou coauteur entre 2001 et 2008 de quatre articles dans de grandes revues, contenant des résultats manipulés[9] - [10].
Titres
- docteur honoris causa, Université de Pavie, 2006.
- membre de l'Académie nationale des sciences des États-Unis et de son Académie de Médecine[11] au titre de l'Association américaine pour l'avancement des sciences,
- membre de la Société royale du Canada, membre de la Royal Society et l'Académie des sciences médicales du Royaume-Uni,
- docteur honoris causa de l'University College de Londres, et membre honoraire du New College (Oxford).
- membre la Société américaine de philosophie depuis 2017[12].
Vie privée
Marc a rencontré son épouse Mary Hynes alors qu'ils étaient post-doctorants à Columbia. Ils ont trois enfants, Christian, Kyle, et Ella[3].
Références
- Staff. "Neuroscience pioneer Marc Tessier-Lavigne named Stanford's next president", Stanford University press release dated February 4, 2016.
- McIlroy, Ann. "Noted Canadian scientist to take helm of Rockefeller University", The Globe and Mail,
- Kevin Cool, « A Leader in Full », alumni.stanford.edu, Stanford Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Marc Tessier-Lavigne - Executive Vice President: Research and Chief Scientific Officer « https://web.archive.org/web/20100918072606/http://www.gene.com/gene/research/sci-profiles/neurosci/t-lavigne/profile.html »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), , Genentech. Accessed September 13, 2010.
- Pollock, Andrew. "Genentech Scientist to Lead Rockefeller University", The New York Times, September 8, 2010. Accessed September 13, 2010.
- Staff. "Rockefeller University Elects Marc Tessier-Lavigne 10th President", Rockefeller University press release dated September 9, 2010.
- (en-US) « About Our Mission, Team, and Editorial Ethics », Xconomy,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Nomination du nouveau président de l'Université Stanford publié le
- (en-US) « Stanford president’s research under investigation », sur The Stanford Daily, (consulté le )
- « Le président de Stanford sous le coup d’une enquête pour inconduite scientifique - Heidi.news », sur www.heidi.news (consulté le )
- « Marc Tessier-Lavigne Rockefeller University Faculty Page »
- « American Philosophical Society: Newly Elected - April 2017 » [archive du ]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marc Tessier-Lavigne » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressources relatives Ă la recherche :
- (en-GB + en) Royal Society
- (mul) Scopus