Marc Peyre
Biographie
Né le à Marseille[1], Marc Peyre est d'abord méhariste en Syrie, sert dans la marine marchande, puis devient employé aux écritures chez un commerçant nîmois[2].
« Champion de discrétion et de modestie », il est proche de Lawrence Durrell qu'il visite fréquemment au mazet Michel[2]. Fréquentant aussi Frédéric Jacques Temple, il « fait figure de huron parmi les gens de lettres », du fait de sa candeur et de sa naïveté[2].
Collaborateur de Marsyas, il y donne des poèmes et des nouvelles[2]. Il est l'auteur de deux romans « singuliers », parus dans les années 1960[2]. La Ville entourée de grilles (1962) met en scène la chute de la dictature du tyran de Geolinburg[2]. Le Captif de Zour (1964), un conte philosophique[3] - [4], s'intéresse au personnage d'un prisonnier oublié, qui meurt avant d'être libéré[2].
Il meurt à Nîmes le [2]. Jean-Pierre Fontana[5] comme les auteurs du Petit dictionnaire des écrivains du Gard regrettent que son œuvre soit tombée dans un certain oubli[2].
Ouvrages
Références
- Relevé généalogique sur Filae
- Bernié-Boissard, Boissard et Velay 2009.
- Lectures, no 3, 1965, p. 197 (lire en ligne).
- G. Wennekers, « Le Captif de Zour », Le Thyrse, no 66, 1964, p. 294.
- http://fontana.noosfere.org/mercury/mercuryhistorique.asp
Annexes
Bibliographie
- Catherine Bernié-Boissard, Michel Boissard et Serge Velay, « Peyre Marc », dans Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, (ISBN 978-2-917743-07-2), p. 189-191.