Marc Jost
Marc Jost, né le à Thoune (originaire de Wynigen), est une personnalité politique suisse, membre du Parti évangélique (PEV).
Marc Jost | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
En fonction depuis le | |
LĂ©gislature | 51e |
Groupe politique | C-CED |
Commission | CIP |
Prédécesseur | Marianne Streiff |
Député au Grand Conseil du canton de Berne Président en 2015-2016 | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Thoune |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PEV |
Profession | Théologien |
Il est député du canton de Berne au Conseil national depuis fin 2022.
Biographie
Marc Jost naît le à Thoune, dans le canton de Berne. Il est originaire de Wynigen, dans l'arrondissement voisin de l'Emmental[1]. Ses parents, tous deux enseignants, sont membres du mouvement piétiste bernois Evangelisches Gemeinschaftswerk (de)[2]. Il a une sœur aînée et un frère cadet. Leur père affirme son homosexualité auprès de sa famille à l'âge de 54 ans et vit ensuite en partenariat enregistré[3].
Il grandit à Spiez[4]. Après avoir suivi l'école normale (Lehrerseminar) de Spiez et enseigné pendant trois ans au primaire, il fait des études de théologie[2] au séminaire St. Chrischona[3].
Il séjourne pendant un an en Colombie en 2002[2], dans l'idée d'y travailler comme enseignant de théologie[5], puis devient à son retour en Suisse assistant personnel du conseiller national évangélique Heiner Studer[2] pendant quatre ans et pasteur à Thoune[4].
Il travaille de 2012 à 2022 comme co-secrétaire général de l'Alliance évangélique suisse (de)[2] - [6]. Il y occupe ensuite le poste de responsable des relations avec le public[2]. Il dirige par ailleurs Interaction, une fédération de 26 associations chrétiennes d'aide au développement, jusqu'en 2015, puis devient président de son comité[4].
Il a un grade de sous-officier à l'armée[1].
Marié et père de quatre enfants, il réside à Thoune[1].
Parcours politique
Il siège au Grand Conseil du canton de Berne du au et le préside du au . Il y est membre de la commission de justice de 2006 à 2012, de la commission de sécurité de 2016 à 2018 et préside en 2018 la commission des institutions politiques et des relations extérieures[7].
Il est candidat au gouvernement du canton de Berne en 2010 et 2014[8].
Il accède le au Conseil national, à la suite de la démission de Marianne Streiff[9]. Il y siège au sein de la Commission des institutions politiques (CIP)[1].
Positionnement politique
Il se qualifie de conservateur social du centre[10]. Au parlement cantonal, il intervient principalement sur les questions familiales et financières[5].
Il s'inscrit dans la ligne de son parti sur les questions sociétales (non à la libéralisation de l'avortement ou de l'euthanasie, non à l'extension des droits pour les couples de même sexe[10] - [11] — il soutient en soi le mariage civil, mais ni l'adoption ni l'accès à la procréation médicalement assistée[3] —, non à la légalisation du cannabis[10], non à l'initiative anti-minarets[4]), mais vote par exemple avec l'UDC sur la question du tir préventif du loup et avec la gauche sur l'augmentation des subsides pour les primes d'assurance-maladie[10].
Notes et références
- « Biographie de Marc Jost », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- (de) Eveline Rutz, « Neuer Nationalrat der EVP – Er will die Krisen mit christlichen Werten meistern » , sur Berner Zeitung, (consulté le )
- (de) Daniel Gerny et Simon Hehli, « Ehre deinen Vater, auch wenn er schwul ist? Ein prominenter Freikirchler im Gespräch mit seinem Vater, der sich geoutet hat », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne , consulté le )
- (de) Michael Meier, « Ein Lobbyist für Gott », Tages-Anzeiger,‎ , p. 7 (lire en ligne)
- (de) Anita Bachmann, « Pfarrer mit politischen Ambitionen » , Der Bund, (consulté le )
- (de) « Viviane Krucker-Baud löst Marc Jost ab », sur Each.ch (site officiel de l'Alliance évangélique suisse), (consulté le )
- « Marc Jost », sur site officiel du Grand Conseil du canton de Berne (consulté le )
- (de) Sophie Reinhardt, « Der unaufgeregte Unbekannte », sur Der Bund, (consulté le )
- (de) « Berner Marc Jost (EVP) legt im Nationalrat den Eid ab », sur Swissinfo, (consulté le )
- (de) Christoph Hämmann, « Nationalrat Marc Jost – Der sozialkonservative EVP-Mann will in den Ständerat » , Der Bund, (consulté le )
- (de) Eveline Rutz, « Er will die Krisen mit christlichen Werten meistern », Tages-Anzeiger,‎ (lire en ligne )