María Teresa Roca de Togores
María Teresa Roca de Togores y Pérez del Pulgar, marquise de Beniel, née à Saint-Jean-de-Luz en 1905 et morte à Madrid en 1989, est une poétesse espagnole du XXe siècle du mouvement moderniste.
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Père |
Alfonso Roca de Togores y Aguirre-Solarte (d) |
Parentèle |
Mariano Roca de Togores y Carrasco (grand-père) |
Biographie
Née dans une famille d'aristocrates, petite-fille de l'écrivain Mariano Roca de Togores, elle consacre sa carrière à la littérature[1]. Artiste d'avant-garde, elle collabore notamment à Blanco y Negro, où elle publie des poèmes et des récits biographiques de personnalités comme Álvaro de Luna.
Elle fréquente les mêmes salons littéraires que Ernestina de Champourcin, et publie en même temps que Cristina Arteaga et Concha Méndez : entre 1923 et 1926, cette irruption de femmes dans la littérature est une surprise dans les cercles littéraires de l'époque.
En 1935, à Ávila, elle publie Romances del sur, où l'on retrouve l'influence du García Lorca de Romancero gitano.
En 1946, elle apparaît dans l'Antología de poetas españoles contemporáneos en lengua castellana, qui comprend seulement onze femmes (et 261 hommes), publiée par César González Ruano.
Postérité
En 2010, son œuvre est incluse par Pepa Merlo dans Peces en la tierra (Fondation José Manuel Lara), une anthologie poétique des artistes les plus connues de la fin du XIXe siècle à la guerre d'Espagne[2].
Références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « María Teresa Roca de Togores » (voir la liste des auteurs).
- « María Teresa Roca de Togores y Pérez del Pulgar | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es
- (es) Granada Hoy, « Pepa Merlo reivindicará el legado de las poetas de la Generación del 27 en la Casa de los Tiros », sur Granada Hoy, .