Manuel Delgado Villegas
Manuel Delgado Villegas aussi dit « El Arropiero[a] » ou « El estrangulador del puerto », né le à Séville en Andalousie en Espagne et mort le à Badalone, en Catalogne en Espagne, était un tueur en série espagnol actif entre 1964 et 1971[1]. Delgado a prétendu avoir commis 48 meurtres en Espagne, en Italie et en France. La police espagnole n'a pu enquêter que sur vingt-deux cas et n'a pu inculper Delgado que pour huit d'entre eux. Un trouble mental grave ayant été diagnostiqué, il n'a jamais été traduit en justice. En 1978, l'Audiencia Nacional a ordonné qu'il soit détenu préventivement à l'hôpital psychiatrique pénitentiaire de Carabanchel. Il a été libéré des soins de l'hôpital psychiatrique en 1998 et mourut peu après d'une maladie pulmonaire liée au tabagisme.
Manuel Delgado Villegas | ||
Tueur en série | ||
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Information | ||
Naissance | SĂ©ville, Andalousie (Espagne) |
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Décès | Badalone, Catalogne (Espagne) |
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Cause du décès | Maladie pulmonaire obstructive chronique | |
Surnom | El Arropiero El estrangulador del puerto |
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Sentence | Internement en Hôpital psychiatrique, relâché en 1998 | |
Actions criminelles | Meurtres | |
Victimes | 48 | |
PĂ©riode | 1964-1971 | |
Pays | Espagne, Italie, France | |
Arrestation | ||
Biographie
Manuel Delgado Villegas est le fils de JosĂ© Delgado MartĂn. La mort de sa mère pendant son accouchement et le caractère itinĂ©rant de l'emploi de son père vendeur ont fait que lui et sa sĹ“ur ont Ă©tĂ© envoyĂ©s Ă Joaquina vivre avec leur grand-mère maternelle Ă MatarĂł, en Catalogne[2]. Delgado et sa sĹ“ur vivent avec leur grand-mère dans le quartier de La prĂ©dominance andalouse Cirera. Il a frĂ©quentĂ© l'Ă©cole mais n'a jamais appris Ă lire et Ă Ă©crire.
En 1961, à l'âge de 18 ans, Delgado s'est enrôlé dans la Légion espagnole, c'est là qu'il a appris les techniques de combat au corps à corps, et une en particulier, l'une de ses méthodes préférées pour tuer, le « legionario golpe golpe » ou le « golpe mortel » (littéralement « coup de la mort »), un coup au larynx avec le côté de la main.
Arrestation
Ă€ la suite de la disparition d'Antonia « Toni » Relinque RodrĂguez, 38 ans, retardĂ©e mentale qui avait Ă©tĂ© vue Ă plusieurs reprises en compagnie de Delgado, la police a accompagnĂ© Delgado Ă la gare de El Puerto, oĂą il a Ă©tĂ© interrogĂ© par Cadix Brigada de InvestigaciĂłn Criminal (Division d'Investigation Criminelle) Ă propos de la disparition de la personne qu'ils savaient ĂŞtre maintenant sa petite amie. Il a d'abord niĂ© l'avoir tuĂ©e, mais après la dĂ©couverte de son corps dans un endroit isolĂ© connu sous le nom de Pago Galvecito, Ă la pĂ©riphĂ©rie d'El Puerto de Santa MarĂa, le jour du , il avoue l'assassinat. Delgado a admis qu'il avait Ă©tranglĂ© la femme avec ses propres collants tout en ayant des relations sexuelles. Le journal local, le Diario de Cádiz, le surnomma El estrangulador del Puerto (L'Ă©trangleur du Port). Au cours des jours suivants, il admis sa culpabilitĂ© dans le meurtre de quatre autres personnes[3].
Au moment de son arrestation, il a été largement rapporté qu'il a été diagnostiqué comme ayant le Syndrome XYY et que cela pourrait avoir été le déclencheur de son comportement violent. Cependant, le lien entre le syndrome XYY et les comportements violents ont été réfutés par les études modernes.
Dans le processus d'enquĂŞte sur la vĂ©racitĂ© de ses allĂ©gations, le juge d'instruction de El Puerto de Santa MarĂa, Conrado Gallardo Ros, avec des dĂ©tectives impliquĂ©s dans le cas, ont accompagnĂ© Delgado sur les scènes de crimes oĂą il a montrĂ© et a expliquĂ© les crimes. Il est le premier tueur en sĂ©rie Ă voyager vers les scènes de ses crimes par avion.
Décès
Manuel Delgado Villegas est décédé le à l'hôpital Can Ruti de Badalone des suites d'une maladie pulmonaire obstructive chronique.
Voir aussi
Articles connexes
Notes
^ Ce surnom lui a été donné du fait que son père vendait des douceurs faites maison au sirop de figues[4]. Il hérita donc du surnom qui le fit connaître de « Fils du arropiero »[2].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Manuel Delgado Villegas » (voir la liste des auteurs).
- (es) « Manuel Delgado Villegas, “El Arropiero” »
- (es) « Los crĂmenes de el Arropiero », Libertad digital: Fin de semana
- (es) « Manuel Delgado Villegas se confiesa autor de otra muerte », ABC, , p. 31
- (es) « El Arropiero, historia de un 'psicokiller' », Diario de Sevilla