Manta (Bénin)

L'arrondissement de Manta compte 15 villages : Dikon Hein, Dikouténi, Dimatadoni, Dimatima, Dipokor, Dipokor-Tchaaba, Kouhingou, Koukouakoumagou, Koukouangou, Koumadogou, Kounatchatiégou, Koutangou-Manta, Koutchantié, Takotiéta, Tatchadiéta[2].

Lors du recensement de 2002 (RGPH-3), l'arrondissement de Manta comptait 10 683 habitants[3].
En 2013 (RGPH-4), il en compte 13 633[1], principalement des Batammariba, qui représentent 92,4 % de la population de la commune de Boukoumbé[4].

On y parle le batchaabà, un dialecte du ditammari[5].

Dans la commune de Boukoumbé, la religion traditionnelle est dominante, avec 92,8 % de la population[6].

• Autels sacrificiels et fétiches à Manta
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Case chez les Otamari (group èthnique.

Le catholicisme est présent avec 3,9 %[6]

À Manta, le nouvel évêque, M^gr Redois[7], crée une paroisse en 1965, qu'il confie au père Jean Clouet, issu comme lui de la Société des missions africaines de Lyon, qui y développe la catéchèse à partir des contes et des proverbes du pays. À partir de 1971, il est rejoint par une communauté de sœurs missionnaires de Notre-Dame des Apôtres[8].

Rattachée au diocèse de Natitingou[9], l'église Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus a été construite par le père Clouet, inhumé près de l'édifice. Elle épouse l'architecture des tatas somba, caractéristique de la région : les deux clochers reproduisent la forme des greniers du pays ; les murs rouges en banco, rehaussés de claustras peints en blanc, utilisent la latérite locale ; la porte principale adopte la forme trapézoïdale de l'entrée des tatas[10].

École primaire publique (EPP) de Dimatadoni

Manta possède un collège (CEG) avec internat[11].

Avec le soutien de l'association Da Mutommu[12], l'école primaire Marie-Louise Rostagnat est inaugurée en août 2011.

Manta est traversé par la route nationale RN 12bis[13].