Maison forte de Clérivaux

L'origine de l'établissement remonte à la fin du XII^e siècle ou au début du XIII^e siècle. En tant que propriétaire, les noms de Guiffrey ainsi que de Salvaing se trouvent[2].

Au XVI^e siècle, Humbert Peloux[3], avocat fameux auprès du parlement de Grenoble[4], devint le propriétaire de la maison, seigneur de Clerivau(x)[3], en la transformant en manoir selon le goût à l'époque[2]. Il fut anobli en 1598 par une lettre patente. Son épouse Magdeleine Berger donna naissance à Charles du Peloux, également avocat célèbre du même parlement[5]. Après lui avoir succédé, son fils Joseph du Peloux Clérivau(x) sélectionna enfin une vie dans l'ordre ecclésiastique[5]. De sorte que la maison Du Peloux-Clérivaux ne comptait que trois générations.

Sans héritier masculin direct, il est probable que la maison forte fut transmise à la fille de Charles, Virgine du Peloux Clérivaux. C'est vraisemblablement la raison pour laquelle son premier époux Joseph Béatrix-Robert de Saint-Germain[4] devint propriétaire de cet établissement. En secondes noces, Virgine épousa Jean-Pierre de Portes[4]. Cette fois-ci, la propriété fut transférée à la maison de Béatrix-Robert de Saint-Germain, qui acquit pareillement le fief de Châtillon-Saint-Jean[2].

Le couple Josquin, occupant actuel, acquit dans les années 1970 cet établissement historique et abandonné, afin de le restaurer[2].

Il s'agit actuellement d'un établissement privé, mais afin de contribuer au tourisme de la commune[6].

• Église Saint-Théobald de Gillons

• Cyprienne Charvin, Jacqueline Chevalier et Marie-Françoise Chomel, On l'appelait « OCTAVEON », La véritable histoire de Châtillon-Saint-Jean, Groupe Informations et Loisirs, Châtillon-Saint-Jean 2008 (ISBN 978-2-7466-0166-6) 156 p.