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Maison des Babayagas

La maison des Babayagas est une création originale de résidence pour femmes âgées située à Montreuil en Seine-Saint-Denis, dont la conceptrice est Thérèse Clerc, militante féministe française.

Maison des Babayagas
Présentation
Type
Habitat participatif
Localisation
Pays
Division administrative
Subdivision administrative
Commune
Adresse
6 rue de la Convention (d)
Coordonnées
48° 51′ 47″ N, 2° 26′ 33″ E
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
(Voir situation sur carte : Seine-Saint-Denis)
GĂ©olocalisation sur la carte : Montreuil
(Voir situation sur carte : Montreuil)

Concept

Portant un regard diffĂ©rent sur le vieillissement[1], la Maison des Babayagas (qui tire on nom d'une figure de vieille sorcière de contes russes[2]), constitue un projet particulièrement innovant[3]. PensĂ©, en effet, comme une « anti-maison de retraite Â», le bâtiment est situĂ© en pleine ville et donc tournĂ© vers la Vie et les autres. Il permet aux femmes qui l'habitent de se prendre en charge et s'entraider pour bien vieillir[4].

Géré par une association, il se veut un lieu de vie privilégiant l'autonomie et la démocratie participative[2]. Pendant plusieurs années, il s'est accompagné d'une Université populaire, l'UNISAVIE[2].

RĂ©alisation

Thérèse Clerc[5] commence à y réfléchir en 1995, à la suite de la mort de sa mère. Le projet, bien avancé en 2003, en pleine année de la canicule, se heurte à de nombreuses difficultés, notamment en termes de financement[6]. Cependant, il finit par aboutir grâce à l'obstination de Thérèse Clerc et le soutien qui lui fut apporté. Les travaux débutèrent en [4] et la Maison des Babayagas fut inaugurée en .

Le bâtiment de six Ă©tages compte vingt-et-un logements pour femmes de plus 60 ans[1] et quatre pour des jeunes de moins de 30 ans[4]. Les parties communes accueillent des activitĂ©s ouvertes aux rĂ©sidentes, comme des ateliers de dessin[1].

Charte

Une charte est élaborée et rédigée comme fondement de la vie dans cette communauté intentionnelle[7].

Articles connexes

Références

  1. Juliette Harau, « La Maison des Babayagas, l’« anti-maison de retraite » à Montreuil », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  2. « éducation populaire », sur www.educationpopulaire93.fr (consulté le )
  3. Anne Rodier, « A Montreuil, la Maison des Babayagas pose un regard différent sur le vieillissement », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  4. Bénédicte Manier, Un million de révolutions tranquilles : Comment les citoyens changent le monde, Les Liens qui Libèrent (LLL), , 328 p. (ISBN 979-10-209-0009-8, lire en ligne), p. 244-246.
  5. redaction, « Thérèse Clerc, La maman des Babayagas », sur nananews.fr (consulté le )
  6. « Les Babayagas, la silver solidarité au quotidien », sur Libération.fr (consulté le )
  7. « Mort de Thérèse Clerc, fondatrice de la Maison des Babayagas », sur TV5MONDE, (consulté le )
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