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Maison d'arrĂȘt de Dijon

La maison d'arrĂȘt de Dijon [1] est une maison d'arrĂȘt situĂ©e au 72 bis rue d'Auxonne. Elle est le seul Ă©tablissement de ce type dans la capitale bourguignonne. Elle a un total de 188 places, dont un quartier pour hommes majeurs de 111 places, un quartier pour mineurs de 11 places, un quartier pour femmes de 33 places, un quartier semi-libertĂ© de 12 places et un quartier SMPR de 21 places.

Maison d'arrĂȘt de Dijon
Image de l'Ă©tablissement
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau du Bourgogne-Franche-Comté Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement CĂŽte-d'Or
Ville Dijon
DISP Dijon
CoordonnĂ©es 47° 18â€Č 47″ nord, 5° 03â€Č 01″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Dijon
(Voir situation sur carte : Dijon)
Maison d'arrĂȘt de Dijon
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Maison d'arrĂȘt de Dijon
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(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Maison d'arrĂȘt de Dijon
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Maison d'arrĂȘt de Dijon
Architecture et patrimoine
Architecte(s) Jean-Philippe Suisse
Construction -
PropriĂ©taire Drapeau de la France État français
Installations
Type Maison d'arrĂȘt
Fonctionnement
Opérateur(s) Drapeau de la France MinistÚre de la Justice
Statut actuel En fonctionnement (d)

Histoire

XVIIIe et XIXe siĂšcle

Entre la rĂ©volution et le XVIIIe siĂšcle il existe cinq prisons Ă  Dijon et n'en subsistent que trois au dĂ©but du XIXe siĂšcle. Dans les annĂ©es 1830 se dĂ©veloppe en France un courant philanthropique et humaniste, qui vise entre autres Ă  amĂ©liorer les conditions de vie des prisonniers. La construction d'une prison dĂ©partementale se pose dĂšs 1847. L'architecte Jean-Philippe Suisse adresse le 27 aoĂ»t 1849 un premier projet Ă  l'emplacement du jardin de la gendarmerie. Il sera Ă©cartĂ© car situĂ© au quartier Saint-Bernard alors en plein dĂ©veloppement. Le 18 mai 1850, il reçoit de nouvelles instructions pour la rĂ©vision de son projet. Le 7 mai 1851 le conseil des BĂątiments Civils et le ministre de l'IntĂ©rieur approuvent les plans de la maison d'arrĂȘt et une commission est chargĂ©e par le Conseil gĂ©nĂ©ral de rechercher un terrain propice Ă  l'installation de la prison. Les travaux sont adjugĂ©s le 27 mai 1852 et seront achevĂ©s en 1855[2].

XXe siĂšcle

Pendant la seconde guerre mondiale, le Fort d'Hauteville, a servi d’annexe Ă  la maison d’arrĂȘt de Dijon. Des Juifs, rĂ©sistants[3] et prisonniers de droit commun ont Ă©tĂ© internĂ©s Ă  la Maison d'arrĂȘt de Dijon. Certains d’entre eux ont Ă©tĂ© dĂ©portĂ©s ou envoyĂ©s en camp de travail.

Le 7 avril 1996, une mutinerie Ă©clata au cours de laquelle un policier, un surveillant et cinq dĂ©tenus furent blessĂ©s. À la suite de cet Ă©vĂ©nement, l’activitĂ© de la prison sera suspendue jusqu'en 2000[4].

En 2010, le comitĂ© technique de l'administration pĂ©nitentiaire prĂ©voit la fermeture de la maison d’arrĂȘt de Dijon, compensĂ©e par la construction d'un nouvel Ă©tablissement[5]. Le projet de nouvelle prison d'une capacitĂ© de 400 places[6] sera dans un premier temps mentionnĂ© Ă  ChenĂŽve[7]. Le projet prĂ©voira ensuite sa situation Ă  Dijon sur le site Mont-Blanc, au sud-est de la ville[8] avant d'ĂȘtre finalement abandonnĂ©.

Architecture

La Maison d'arrĂȘt de Dijon est un bĂątiment prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt architectural et historique, il fut construit entre 1852 et 1855 sur les plans de l'architecte Jean-Philippe Suisse. En forme de croix autour d'une rotonde centrale, il s'inscrit pleinement dans une architecture carcĂ©rale typique du modĂšle pennsylvanien. C'est en 1860 qu'une place semi-ovale (square Edmond DebeaumarchĂ©) fut amĂ©nagĂ©e devant l'Ă©tablissement[9].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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