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Maison d'arrĂȘt de Bar-le-Duc

La maison d'arrĂȘt de Bar-le-Duc est une maison d'arrĂȘt française situĂ©e dans la commune de Bar-le-Duc, dans le dĂ©partement de la Meuse et dans la rĂ©gion Grand-Est.

Maison d'arrĂȘt de Bar-le-Duc
Image de l'Ă©tablissement
Localisation
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Drapeau du Grand Est Grand Est
DĂ©partement Meuse
Ville Bar-le-Duc
DISP Strasbourg
CoordonnĂ©es 48° 46â€Č 06″ nord, 5° 09â€Č 37″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Meuse
(Voir situation sur carte : Meuse)
Maison d'arrĂȘt de Bar-le-Duc
GĂ©olocalisation sur la carte : Lorraine
(Voir situation sur carte : Lorraine)
Maison d'arrĂȘt de Bar-le-Duc
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
(Voir situation sur carte : Grand Est)
Maison d'arrĂȘt de Bar-le-Duc
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Maison d'arrĂȘt de Bar-le-Duc
Architecture et patrimoine
Construction
Destination initiale couvent
PropriĂ©taire Drapeau de la France État français
Installations
Type Maison d'arrĂȘt
Superficie 4 703 m2
CapacitĂ© 80 places
Fonctionnement
Date d'ouverture
Opérateur(s) Drapeau de la France MinistÚre de la Justice
Effectif 85 (février 2022)
Statut actuel En fonctionnement (d)

L'établissement dépend du ressort de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Strasbourg. Au niveau judiciaire, l'établissement relÚve du tribunal judiciaire de Verdun et de la cour d'appel de Nancy[1].

Histoire

XVIIe et XVIIIe siĂšcles

Le bĂątiment hĂ©bergeant la maison d'arrĂȘt est, Ă  l'origine, un couvent de Carmes, dont la construction dĂ©bute en [2]. Le site est transformĂ© en prison en pendant la RĂ©volution française[1]. L'escalier de l'Ă©tablissement subsiste de cette Ă©poque[3].

XIXe et XXe siĂšcles

L'Ă©tablissement est officiellement mis en services en [1].

XXIe siĂšcle

Un projet de fermeture de l'établissement est envisagé en mais il est cependant abandonné[1].

Description

SituĂ© au 24 place Saint-Pierre Ă  Bar-le-Duc, la maison d'arrĂȘt est l'un des trois Ă©tablissements pĂ©nitentiaires du dĂ©partement. Il est situĂ© dans la ville haute de la commune, non loin du palais de justice[1].

L'Ă©tablissement a une capacitĂ© d'accueil de 80 places[4] exclusivement pour des dĂ©tenus majeurs hommes prĂ©venus ou condamnĂ©s Ă  des peines de moins d'un an. Il est constituĂ© d'un bĂątiment administratif et d'un bĂątiment de dĂ©tention. Ce dernier est rĂ©parti entre un quartier « Maison d'arrĂȘt Hommes » et d'un quartier « Semi-libertĂ© Hommes »[1].

Au , l'établissement accueillait 85 détenus, soit un taux d'occupation de 106.2%[4].

ÉvĂ©nements notables

Le , une mutinerie est dĂ©clenchĂ©e dans l’établissement, 19 dĂ©tenus refusant de regagner leur cellule, bloquant la porte d'accĂšs aux promenades et dĂ©gradant certaines parties de la maison d'arrĂȘt. La mutinerie prend fin dans la journĂ©e Ă  la suite de l'intervention du GIPN et des ERIS, trois des mutins Ă©tant placĂ©s en garde Ă  vue[5].

En , un dĂ©tenu de l'Ă©tablissement se suicide environ une heure aprĂšs son incarcĂ©ration[6]. Cependant, la dĂ©cision de justice qui a aboutie Ă  l'incarcĂ©ration ne semble pas avoir suivi les rĂšgles de procĂ©dure, certains mĂ©dias indiquant que les magistrats ont Ă©tablis de faux[7]. Des poursuites disciplinaires sont engagĂ©es contre les magistrats en mais aucune sanction n'est prononcĂ©e[8]. En , les magistrats mis en cause sont cependant renvoyĂ©s devant le Tribunal correctionnel pour « faux en Ă©criture publique ou authentique » et « atteinte arbitraire Ă  la libertĂ© individuelle par personne dĂ©positaire de l’autoritĂ© publique »[9].

En , un détenu accusé de faire partie d'un commando ayant braqué un dépÎt de tabac dans la banlieue de Nancy (« le commando de Ludres ») profite d'une extraction médicale pour s'évader, aprÚs avoir été transféré à l'hÎpital[10] - [11]. Il est cependant repris le lendemain[12].

Notes et références

  1. CGLPL, « Rapport de visite du CGLPL de la maison d'arrĂȘt de Bar-le-Duc - PremiĂšre visite - 2014 » AccĂšs libre [PDF], sur http://www.cglpl.fr/,
  2. (en) « Bar-le-Duc Prison (Bar-le-Duc) », sur Structurae (consulté le )
  3. « Bar-le-Duc - Patrimoine. Les rues racontent la ville », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  4. MinistÚre de la justice, « Statistiques des personnes écrouées et détenues au 1er février 2022 » AccÚs libre [PDF], sur http://www.justice.gouv.fr/prison-et-reinsertion-10036/les-chiffres-clefs-10041/statistiques-de-la-population-detenue-et-ecrouee-34271.html,
  5. Le Point magazine, « Mutinerie Ă  la maison d'arrĂȘt de Bar-le-Duc: trois dĂ©tenus en gardes-Ă -vue », sur Le Point, (consultĂ© le )
  6. « Lorraine: deux détenus se suicident en prison », sur BFMTV (consulté le )
  7. « Deux magistrats, un pendu et une question d’expĂ©rience », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  8. « Lorraine - Justice. DĂ©tenu Ă  tort, il s’était pendu : deux magistrats mis en cause », sur www.estrepublicain.fr (consultĂ© le )
  9. « Meuse. Suicide d’un dĂ©tenu Ă  la maison d’arrĂȘt de Bar-le-Duc : deux magistrates pourraient ĂȘtre jugĂ©es en correctionnelle », sur www.estrepublicain.fr (consultĂ© le )
  10. « Bar-le-Duc: un dĂ©tenu simule des douleurs et s’évade lors de son extraction mĂ©dicale », sur Courrier picard, (consultĂ© le )
  11. « L'un des braqueurs de Ludres s'évade lors d'une visite à l'hÎpital à Bar-le-Duc », sur France Bleu, (consulté le )
  12. Par Le Parisien avec AFP Le 10 juin 2020 à 14h36, « Bar-le-Duc : un détenu repris au lendemain de son évasion », sur leparisien.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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