Maison d'arrĂȘt d'Auxerre
La maison d'arrĂȘt d'Auxerre est une maison d'arrĂȘt française situĂ©e dans la commune d'Auxerre, dans le dĂ©partement de l'Yonne et dans la rĂ©gion de Bourgogne-Franche-ComtĂ©.
| Maison d'arrĂȘt d'Auxerre | ||||
 Mirador de la maison d'arrĂȘt d'Auxerre | ||||
| Localisation | ||||
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| Pays |  France |
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| Région | .svg.png.webp){kind=small} Bourgogne-Franche-Comté
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| DĂ©partement | Yonne | |||
| Ville | Auxerre | |||
| DISP | Dijon | |||
| CoordonnĂ©es | 47° 48âČ 11âł nord, 3° 33âČ 58âł est | |||
| GĂ©olocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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| Architecture et patrimoine | ||||
| Architecte(s) | Jean Boivin (d) | |||
| Construction | ||||
| PropriĂ©taire | Ătat français
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| Installations | ||||
| Type | Maison d'arrĂȘt | |||
| Superficie | 6 522 m2 | |||
| Capacité | 101 places | |||
| Fonctionnement | ||||
| Date d'ouverture | ||||
| Opérateur(s) | MinistÚre de la Justice
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| Effectif | 138 (février 2022) | |||
| Statut actuel | En fonctionnement (d) | |||
L'établissement dépend du ressort de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Dijon. Au niveau judiciaire, l'établissement relÚve des tribunaux judiciaires d'Auxerre et de Sens et de la cour d'appel de Paris[1].
Histoire
La construction de la maison d'arrĂȘt dĂ©bute en , selon les plans de Jean Boivin[2], architecte dĂ©partemental de l'Yonne[3], et suit un style typique de l'architecture carcĂ©ral de cette Ă©poque que l'on retrouve Ă©galement dans l'architecture de la maison d'arrĂȘt de Nevers[1].
La maison d'arrĂȘt ouvre en [1].
Entre et , l'établissement bénéficie de travaux de rénovation mais les conditions d'incarcération restent inférieures aux standards des établissements modernes[4]. En , des travaux de rénovation de la porte d'entrée de l'établissement et d'agrandissement des ateliers débutent et doivent se poursuivre jusqu'en [5].
Description
SituĂ© au 13 avenue Charles de Gaulle Ă Auxerre, la maison d'arrĂȘt est l'un des deux Ă©tablissements pĂ©nitentiaires du dĂ©partement[6].
L'établissement a une capacité d'accueil de 101 places[7] exclusivement pour des détenus majeurs hommes prévenus ou condamnés à des peines de moins d'un an
La maison d'arrĂȘt, situĂ©e sur une emprise d'une superficie de 6 522 m2, a une forme d'une Ă©toile Ă trois branches entourĂ©e d'un mur d'enceinte[8] et gardĂ©e par un mirador qui donne sur le terrain de sport[1].
L'Ă©tablissement est constituĂ© d'un bĂątiment administratif et d'une zone de dĂ©tention composĂ©e par les trois branches du bĂątiment principal[1] et rĂ©partie entre un quartier « Maison d'arrĂȘt Hommes » de 97 places et un quartier « Semi-libertĂ© Hommes » de 4 places[9].
Au , l'établissement accueillait 138 détenus, soit un taux d'occupation de 136.6%[7].
Actions de réinsertion
En , la direction interrĂ©gionale des services pĂ©nitentiaires de Dijon met en place une programme d'amĂ©nagement de peines destinĂ© Ă permettre Ă des dĂ©tenus de la maison d'arrĂȘt d'Auxerre et du centre de dĂ©tention de Joux-la-Ville de travailler en tant que vendangeur dans les vignes avoisinantes[10].
DĂ©tenus notables
Jean-Pierre Treiber, accusĂ© des assassinats de deux femmes, la comĂ©dienne GĂ©raldine Giraud et l'assistante sociale et chanteuse Katia Lherbier, est Ă©crouĂ© le dans l'Ă©tablissement d'oĂč il rĂ©ussit Ă s'Ă©vader le [11] - [12].
ĂvĂ©nements notables
Ăvasion de Jean-Pierre Treiber
Jean-Pierre Treiber s'Ă©vade le de la maison d'arrĂȘt d'Auxerre oĂč il est dĂ©tenu, En profitant de son affectation dans l'atelier de lâĂ©tablissement[13]. Il s'est ainsi cachĂ© dans un carton qui est ensuite chargĂ© dans un camion de livraison[11] - [12].
Autres événements notables
En , une pĂ©tition est initiĂ©e par des riverains de l'Ă©tablissement qui se plaignent de nuisances essentiellement sonores provenant de la maison d'arrĂȘt[14].
En , un surveillant pĂ©nitentiaire de l'Ă©tablissement est condamnĂ© Ă une peine de trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour trafic de drogue au sein de la maison d'arrĂȘt[15].
En , un autre surveillant est condamné à 6 mois de prison avec sursis pour violence sur un détenu[16].
Notes et références
- CGLPL, « Rapport de visite - PremiÚre visite - 2012 »
[PDF], sur http://www.cglpl.fr/, - « BOIVIN Jean (répertoire des architectes diocésains du XIXe siÚcle) », sur elec.enc.sorbonne.fr (consulté le )
- « CTHS - BOIVIN , Jean », sur cths.fr (consulté le )
- CGLPL, « Rapport de visite - DeuxiÚme visite - 2020 » [PDF], sur https://www.cglpl.fr/,
- Centre France, « Chantier - En quoi consistent les travaux de rĂ©novation de la porte d'entrĂ©e de la maison d'arrĂȘt d'Auxerre ? », sur www.lyonne.fr, (consultĂ© le )
- « Tous les organismes par thÚme - Yonne - Annuaire | service-public.fr », sur lannuaire.service-public.fr (consulté le )
- MinistÚre de la justice, « Statistiques des personnes écrouées et détenues au 1er février 2022 » [PDF], sur http://www.justice.gouv.fr/prison-et-reinsertion-10036/les-chiffres-clefs-10041/statistiques-de-la-population-detenue-et-ecrouee-34271.html,
- « Maison d'arrĂȘt », sur www.pop.culture.gouv.fr (consultĂ© le )
- Observatoire International des Prisons, « Maison dâarrĂȘt dâAuxerre », sur oip.org (consultĂ© le )
- Le Point magazine, « Des barreaux aux vignes: jour de vendanges pour des détenus de l'Yonne », sur Le Point, (consulté le )
- « Franceinfo - Actualités en temps réel et info en direct », sur Franceinfo (consulté le )
- Le Point magazine, « Le Point â ActualitĂ© Politique, Monde, France, Ăconomie, High-Tech, Culture », sur Le Point.fr (consultĂ© le )
- « Comment Treiber a-t-il pu s'évader? », sur Le Telegramme, (consulté le )
- « Des riverains veulent "réduire au silence" des prisonniers », sur BFM BUSINESS (consulté le )
- « Prison : un surveillant condamné pour trafic de drogue », sur www.rtl.fr (consulté le )
- Centre France, « Justice - Un surveillant de la maison d'arrĂȘt d'Auxerre condamnĂ© Ă six mois de prison avec sursis pour des violences sur un dĂ©tenu », sur www.lyonne.fr, (consultĂ© le )