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Maison d'Auguste Comte

La Maison d’Auguste Comte est un appartement-musée, situé au 10, rue Monsieur-le-Prince, dans le 6e arrondissement de Paris, dans lequel vécut le philosophe, fondateur du positivisme français, Auguste Comte (1798-1857), de 1841 jusqu’à sa mort en 1857[1].

Maison d'Auguste Comte
Informations générales
Type
Musée biographique (en), maison d'écrivain (en)
Surface
165 m²
Visiteurs par an
1 621 (2016)
2 654 (2017)
Site web
Collections
Collections
Mobilier et objets d'origine
Bâtiment
Protection
Localisation
Pays
Commune
Paris
Adresse
10, rue Monsieur-le-Prince
75006 Paris
Ce site est desservi par les stations Odéon et Luxembourg.
Coordonnées
48° 51′ 04″ N, 2° 20′ 22″ E
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L'appartement au temps d'Auguste Comte et du positivisme (1841-1954)

L’appartement du vivant de Comte (1841-1857)[2]

Intérieur de l'Appartement d'Auguste Comte (cabinet de travail)

Le no 10 de la rue Monsieur-le-Prince fut le douzième logement parisien d’Auguste Comte, au deuxième étage d’un immeuble construit à la fin du XVIIIe siècle dans un lotissement bâti après la construction du théâtre de l’Odéon en 1782, sur le terrain de l’ancien hôtel de Condé. Auguste Comte occupa cet appartement entre la seconde moitié du mois de et [3]. Il y emménagea avec sa femme, Caroline, en tant que simple locataire. Celle-ci ne resta qu’un an dans l’appartement puisque le couple se sépara à l’été 1842. C’est ici qu’il a rédigé la fin du Cours de philosophie positive et inventé la sociologie, qu’il créa la société positiviste en , qu’il inventa le culte de l’Humanité et administra les premiers sacrements de sa nouvelle religion. C’est ici également qu’il recevait ses visiteurs et disciples ainsi que le grand amour de sa vie, Clotilde de Vaux (1815-1846), qui est venue plusieurs fois lui rendre visite.

Son attachement Ă  l’appartement de la rue Monsieur-le-Prince, le « domicile sacrĂ© Â», ne se dĂ©mentira jamais. MenacĂ© d’expulsion pour loyers non payĂ©s[4], Comte ne put cependant se rĂ©soudre Ă  quitter ce bel appartement de 165 m2. Il se serait toutefois rĂ©signĂ© Ă  le quitter s'il avait pu conserver son mobilier afin d’être en mesure, dans un autre lieu, de pratiquer son « culte intime Â». Toutefois, son propriĂ©taire, Ă  qui Comte devait tout de mĂŞme près d’un an de loyer, consentit Ă  le laisser vivre dans son appartement et se fia Ă  son prestigieux locataire pour trouver les moyens de rĂ©gler ses arriĂ©rĂ©s de loyer : « il me laisse ce saint domicile »[5] confie-t-il, soulagĂ©, Ă  son disciple le plus proche, Pierre Laffitte (1823-1903). Dans une circulaire adressĂ©e Ă  ses disciples positivistes qui le soutiennent financièrement grâce Ă  leurs dons, Comte leur expliqua son attachement Ă  son domicile de la rue Monsieur-le-Prince : c’est entre ces « saintes murailles Â», qu’il a achevĂ© le Cours de philosophie positive, inventĂ© la sociologie et qu’il a entamĂ© sa rĂ©gĂ©nĂ©ration spirituelle et morale. Son loyer Ă©tait particulièrement Ă©levĂ© Ă  l’époque (1 600 francs[3]) et Comte exhorta et convainquit les positivistes Ă  « comprendre la puissance philosophique des images et des sentiments que ces murs (lui) rappellent »[6]. Le philosophe put ainsi, grâce Ă  eux, rester dans l’appartement.

Le domicile de Comte fut, conformément à ses souhaits, conservé par une exécution testamentaire, constituée de treize de ses disciples, après sa mort le . Le testament rédigé par Comte en 1855 confère à l'appartement qu'il habite un caractère sacré. Non seulement, les reliques de Clotilde de Vaux devront être conservées comme un « trésor sacré » mais il demande également à ce que l'on respecte « la distribution générale » de sa bibliothèque. L'appartement devra rester le siège de la « Société positiviste » et devra continuer d'être gardé par Sophie Bliaux, sa domestique, éminente prolétaire dont Comte avait fait sa fille adoptive. L'appartement devait servir d'église provisoire pour la Religion de l'Humanité, « dont les rites continueront de s'y célébrer jusqu'à l’avènement d'un temple spécial ».

L’héritage positiviste (1857-1927)[2]

Caroline Comte (nĂ©e Massin), la veuve du philosophe, contesta la validitĂ© du testament qui la dĂ©shĂ©ritait complètement ; elle fit mettre les scellĂ©s sur l’appartement et mit aux enchères tout le mobilier qui s’y trouvait. Les manuscrits d’Auguste Comte furent quant Ă  eux dĂ©posĂ©s chez un notaire. Pierre Laffitte et les positivistes rachetèrent tout l’ensemble lors de la vente aux enchères, y compris les ouvrages du philosophe et le « fonds typographique Â» de 4 000 volumes. Ils reprirent le loyer de l’appartement, reconstituèrent le « domicile sacrĂ© Â» et continuèrent Ă  y loger, selon la volontĂ© de Comte, Sophie Bliaux. Ils gardèrent le « domicile sacrĂ© Â», qui fut le siège de la SociĂ©tĂ© positiviste jusqu’au dĂ©but du XXe siècle et le lieu de rassemblement des admirateurs de Comte. Les positivistes, grâce au subside, continuèrent pendant près de quarante ans, Ă  payer le loyer de l’appartement. Lors du dĂ©cès du propriĂ©taire de l’immeuble, en 1893, Pierre Laffitte crĂ©a, avec les autres exĂ©cuteurs testamentaires, une SociĂ©tĂ© civile immobilière Ă  son nom et acheta, avec l’aide des autres disciples et d’emprunts, le bâtiment tout entier. Ils assuraient ainsi la conservation pĂ©renne de l’appartement d’Auguste Comte. MalgrĂ© de nombreux schismes en son sein, le mouvement maintint une certaine vigueur (Ă  dĂ©faut d’unitĂ©) jusqu’à la mort de Pierre Laffitte en 1903.

Façade de l'immeuble du 10, rue Monsieur le Prince (années 1910)

En 1905, Emile Corra (1848-1934) rompt dĂ©finitivement l’unitĂ© du positivisme français et fonde la SociĂ©tĂ© positiviste internationale. Il s’installe, avec ses partisans, 2 rue Antoine Dubois, juste Ă  cĂ´tĂ© de la rue Monsieur-le-Prince. Charles Jeannolle (1842-1914), le successeur de Laffitte Ă  la tĂŞte du groupe positiviste depuis 1903, se replie, quant Ă  lui sur l’appartement d’Auguste Comte dont il reste propriĂ©taire en tant que gĂ©rant de la sociĂ©tĂ© civile immobilière, et dont il interdit l’accès Ă  tout groupe positiviste dissident. Après la Première Guerre mondiale, il n’y a plus de ressources financières pour entretenir l’immeuble dont l’état se dĂ©tĂ©riore rapidement. L’« appartement sacrĂ© Â», laissĂ© Ă  l’abandon, n’est plus ouvert Ă  qui que ce soit et les archives se trouvent dans le plus complet dĂ©sordre. De plus, l’immeuble est menacĂ© de destruction par l’engagement de travaux dans la rue Monsieur-le-Prince et son avenir s’assombrit.

L'arrivée de Paulo Carneiro (1927-1954)[2]

C’est l’arrivĂ©e Ă  Paris, en 1927, d’un jeune universitaire brĂ©silien, Paulo Carneiro, devenu ensuite dĂ©lĂ©guĂ© permanent du BrĂ©sil Ă  l’UNESCO, qui va bouleverser le destin de la Maison d’Auguste Comte. Une fois obtenu le classement de la Maison d’Auguste Comte comme monument historique[7] et la menace de destruction de l’immeuble ainsi Ă©cartĂ©e en 1928, Paulo Carneiro pouvait dès lors se consacrer pleinement Ă  la conservation et Ă  la restauration de l’appartement du fondateur du positivisme. Ayant dĂ©couvert l’inventaire fait Ă  la mort d’Auguste Comte en 1857, Carneiro souhaite rendre Ă  l’appartement de Comte son caractère d’origine et en faire avant tout un lieu de mĂ©moire et de pèlerinage. Il va mettre des annĂ©es, après la Seconde Guerre mondiale, pour restaurer le mobilier, les murs et les tapisseries, d’après les mĂŞmes dessins et par les mĂŞmes maisons lyonnaises qui les avaient posĂ©es en 1842. En 1953, Carneiro achève la restauration des papiers peints et meubles, juste avant de fonder, en 1954[8], l’Association « La Maison d’Auguste Comte Â» grâce au rachat, en grande partie sur ses fonds personnels, des parts de la SociĂ©tĂ© civile immobilière.

L’appartement-musée (1954-2018)

L'Appartement devient un musée: l'ère Paulo Carneiro (1954-1982)[2] - [9]

Les premiers statuts de l’Association sont très clairs concernant l’établissement de l’appartement en tant que musée : « La Maison d’Auguste Comte (…) aura notamment pour objet (…) de tenir ouvert au public l’appartement du philosophe où doit être maintenu un musée consacré à ses travaux et à sa vie »[10]. Elle se donnait pour buts, non seulement de conserver la demeure du philosophe et d'en faire un musée, mais également d'« établir un centre de documentation sur la vie et l'œuvre du fondateur du positivisme, sur le rayonnement de la pensée et sur l'histoire des mouvements philosophiques et religieux qu'elle a inspirés »[11]. Avant d’être plus régulièrement ouverte au public, la Maison d’Auguste Comte a longtemps été un lieu de conservation et de mémoire, finalement assez confidentiel et peu visité. Il n’est alors pas question d’ouvertures et de visites régulières. Carneiro parle bien de « visiteurs » mais il s’agit exclusivement d’admirateurs du philosophe. Les premiers registres de visiteurs remontent à 1913 mais les visites étaient peu nombreuses, certainement du fait de l’état catastrophique de la Maison à l’époque.

L’investissement sera colossal : « Les frais se sont montés à un million de francs français, mais l’appartement pourra traverser un siècle en bon état »[12]. Carneiro installe en outre, dans l’entrée-vestibule de l’appartement, des vitrines dans lesquelles divers objets et fac-similés de manuscrits sont exposés. À cette époque, c’est un Brésilien, Augusto d’Araujo Goncalves, qui est officiellement le conservateur du musée. En poste depuis le milieu des années 1930, il restera conservateur jusqu’au début des années 1960. En 1962, Carneiro, se confiant à Ivan Lins, trouve la situation de l’appartement « tout à fait satisfaisante » ; en réalité, comme il le souligne quelques années plus tard, « les loyers que payent les anciens locataires et l’École pratique des hautes études sont dérisoires » et Carneiro est obligé de prendre à ses frais une grande partie des travaux d’entretien, aidé par sa famille et quelques coreligionnaires brésiliens. Carneiro restaure à nouveau les papiers peints en 1964-1965, notamment dans le bureau et la salle à manger. Il semble, d’après les registres, que Paulo Carneiro se chargeait souvent lui-même de faire visiter la « Kaaba » positiviste aux curieux. Les visites du musée, quant à elles, ne sont pas encore fixées régulièrement. Elles s’effectuent sur demande. Dinaru Cantemir, le responsable du musée, et Carneiro, tiennent un registre de visites régulier qui se transforme peu à peu en livre d’or dans lequel les visiteurs sont invités à laisser leur impression.

En 1968, la maison d’Auguste Comte élargit son public en ouvrant ses portes à quiconque en fera la demande. En même temps, l'Association fondée par Carneiro s'ouvrait largement au-delà de ses membres fondateurs, à partir de 1970, aux universitaires et chercheurs en sciences sociales. C'est ainsi qu’il noua, dès les premières années d’existence de l’association, des relations étroites avec l’École des hautes études en sciences sociales. Dès le commencement, il avait offert des bureaux de l'immeuble pour y accueillir les laboratoires des chercheurs de l'École. Soucieux de garantir la survie de l'association, qui n'avait pas les moyens financiers d’entretenir l'immeuble, il souhaitait en effet qu'un accord soit trouvé avec cette École pour lui en confier, sinon la propriété, du moins la gestion. Ce rattachement de l'association à un organisme public voué aux sciences sociales devait ainsi conforter sa mission. Mais ce projet, qui tenait à cœur à Paulo Carneiro, ne put être mené à bien avant sa mort en 1982. Il fallut attendre l'année 1991 pour que l'action déterminée de Charles Morazé aboutisse à la signature d'un bail emphytéotique d'une durée de soixante ans avec l'EHESS.

La Maison d'Auguste Comte depuis 1982

Les années 1990 permettent au musée de retrouver un certain dynamisme. Le musée participe depuis 1996 aux Journées du patrimoine, ce qui permet à un public non averti mais curieux de faire la connaissance de l’appartement. Une nouvelle réfection des papiers peints entre 1996 et 1998 achève de rafraîchir l’intérieur de l’appartement. Le colloque du bicentenaire de la naissance d’Auguste Comte, en 1998, est l’occasion d’une nouvelle réfection des vitrines qui resteront dans le même état pendant plus de quinze ans[13].

En 2008, le musée adhère à la « Fédération des maisons d’écrivain et patrimoines littéraires ». L’installation électrique est refaite et les visites de plus en plus nombreuses, notamment lors des Journées européennes du patrimoine qui assurent à l’appartement un succès croissant. En 2011, le musée est une des premières maisons d’écrivain à recevoir l’appellation « Maison des illustres », nouveau label créé par le ministère de la Culture. Il ouvre pour la première fois en 2014 à l’occasion de la Nuit européennes des musées, juste après les derniers changements muséographiques. Ce n’est que dans les années 2000 que le musée ouvre ses portes un après-midi par semaine. Le samedi d’abord, puis le mercredi. Le nombre de visiteurs augmente constamment depuis quelques années et un public toujours plus nombreux vient découvrir l’appartement d’Auguste Comte, accessible désormais deux jours par semaine (le mardi et le mercredi) et sur demande au public.

Depuis 2017, une programmation culturelle a été instaurée à la Maison d'Auguste Comte. Cafés philo, concerts, pièces de théâtres, visites thématiques et conférences s'y succèdent régulièrement[14]. L'appartement accueille également des expositions et installations d'artistes et de photographes contemporains.

Descriptif de l’appartement[15]

Cabinet de Travail - Maison d'Auguste Comte

Il est de style empire. Les parquets sont en point de Hongrie (salle à manger) et Versailles (Salon et cabinet de travail). Le Papier peint a été refait à l’identique. Les Tomettes sont d’origine ainsi que le Mobilier et les objets exposés.

  • L’entrĂ©e : CarrelĂ©e en pierre de liais, avec un poĂŞle en faĂŻence.
  • La cuisine et l’office : la cuisine, donnant sur le vestibule, a gardĂ© son fourneau et sa cheminĂ©e, Ă  nouveau visibles dans leur Ă©tat d’origine depuis 2014. Une cloison vitrĂ©e sĂ©pare la cuisine d’une petite pièce, l’office, qui servait de logement Ă  la domestique, Sophie Bliaux, qui joua un rĂ´le important dans la vie de Comte et lui resta fidèle jusqu’à sa mort.
  • La salle Ă  manger : Elle n’a pas changĂ©. Les dix chaises en bois d’acajou, recouverts d’Utrecht rouge, la table Ă  manger ronde et le buffet Ă©tagère en bois d’acajou ont Ă©tĂ© achetĂ©s par Comte lui-mĂŞme. La petite balance en cuivre qui lui servait Ă  peser ses aliments se trouve toujours en place sur la cheminĂ©e en marbre noir.
  • Le salon : Dans le salon, un portrait de Clotilde de Vaux rĂ©alisĂ© par le peintre Etex, a Ă©tĂ© suspendu juste au-dessus du fauteuil en bois d’acajou sur lequel elle s’asseyait lors de sa visite hebdomadaire. Disciples et successeurs n’ont pas voulu toucher Ă  cet objet devenu sacrĂ©. Dans ce salon, du temps d’Auguste Comte et Pierre Laffitte eurent lieu, en outre, les sacrements de la Religion de l’HumanitĂ© : baptĂŞme, mariage, initiation, prĂ©sentation...
  • Le cabinet de travail : Cette pièce abrite le bureau en bois, recouvert de basane, sur lequel Comte conçut son deuxième grand ouvrage, le Système de politique positive. Il recevait dans cette pièce les membres de la SociĂ©tĂ© Positiviste, crĂ©Ă©e en 1848. Les deux bibliothèques contiennent les livres personnels du philosophe: Descartes, Shakespeare, Buffon, Cervantès, Dante, Bossuet notamment. L’une est consacrĂ©e Ă  la science et Ă  la mĂ©decine et l’autre Ă  la poĂ©sie et Ă  la philosophie. Il travaillait devant une glace et, disait-il, Ă©tait inspirĂ© par ses trois anges : sa mère Rosalie Boyer, Clotilde de Vaux et Sophie Bliaux. Sur la cheminĂ©e, une tĂŞte phrĂ©nologique indiquant les fonctions des parties du cerveau selon la doctrine du mĂ©decin Franz Joseph Gall que Comte admirait.
  • Le couloir et la salle des portraits : On passe ensuite par un couloir ornĂ©, depuis 2014, de quatre grandes tentures consacrĂ©es Ă  quelques grandes figures liĂ©es au positivisme : Mill, Gambetta, Ferry et Clemenceau. Maintenant consacrĂ©e au rayonnement du positivisme dans le monde, une salle intermĂ©diaire, qui fut probablement la chambre de Caroline Comte lors de son court sĂ©jour rue Monsieur-le-Prince. De nombreux portraits de disciples positivistes de tous les pays occupent les murs. Enfin, un drapeau du BrĂ©sil, sur lequel figure la devise comtiste « Ordre et progrès » traduite en portugais (« Ordem e progresso ») rappelle les liens tĂ©nus existant entre la doctrine positiviste et ce grand pays d’AmĂ©rique Latine.
  • La salle de cours : C’est ici que le philosophe donnait ses cours particuliers de mathĂ©matiques. Le tableau noir sur lequel il officiait a Ă©tĂ© conservĂ© en l’état. Les globes terrestre et cĂ©leste sont d’origine et illustrent parfaitement son grand intĂ©rĂŞt pour l’astronomie. Cette salle rappelle la vocation d’enseignant d’Auguste Comte, qui a Ă©tĂ© un professeur toute sa vie. Des affiches de l’Union positiviste pour le culte de l’humanitĂ© annonçant fĂŞtes positivistes et confĂ©rences d’enseignement populaire, sont visibles dans cette pièce, sur le mur opposĂ©, depuis la rĂ©novation du musĂ©e en 2014.
  • La chambre Ă  coucher : Il s’agit de la dernière pièce de l’appartement. Le lit d’Auguste Comte est nichĂ© dans une alcĂ´ve avec deux rideaux jaunes. On peut aussi voir le secrĂ©taire et la corbeille de fleurs artificielles offerte par Clotilde de Vaux. Depuis 2014 figure Ă©galement la redingote d’Auguste Comte, restaurĂ©e et en bon Ă©tat. Le seul vĂŞtement du philosophe conservĂ© depuis sa mort. C’est dans sa chambre qu’est mort Auguste Comte le , probablement d’un cancer Ă  l’estomac.

Références

  1. Pierre Laffitte, « Des logements divers d'Auguste Comte à Paris de 1814 à 1857 », Revue Occidentale, 21e année, no 1,‎ , p. 1- 28
  2. Bruno Gentil, « La Maison d'Auguste Comte Témoin de l'histoire du positivisme », Bulletin de la SABIX no 30,‎ , p.21 - 38. (ISSN 0989-3059, lire en ligne)
  3. Pierre Laffitte, « Des logements divers d'Auguste Comte à Paris de 1814 à 1857 », Revue Occidentale, 21e année, no 1,‎
  4. Auguste Comte, Correspondance générale tome V 1849-1850, Paris, J.Vrin, , 352 p. (ISBN 2-7116-2022-0), p. 39 - 45.
  5. Auguste Comte, lettre à Pierre Laffitte du 18 octobre 1849, Correspondance générale Vol. V, Paris, Vrin, 1982, p. 97
  6. Auguste Comte, Quatrième circulaire annuelle du 31 janvier 1853, Correspondance générale Vol. VII, Paris, Vrin, 1987, p. 34
  7. « Immeuble », notice no PA00088596, base Mérimée, ministère français de la Culture
  8. Arrêté du ministre de l’intérieur, 22 janvier 1954. Publication au JO de février 1954.
  9. Bruno Gentil, « Paulo E. de Berredo Carneiro (1901-1982) fondateur de l'Association internationale de "La Maison d'Auguste Comte" », Bulletin de la SABIX no 30,‎ , p. 39-42. (ISSN 0989-3059, lire en ligne)
  10. Statuts de l’Association Internationale La Maison d’Auguste Comte.
  11. Ibid.
  12. Sofia Beatriz Lins Peixoto, Paulo Carneiro et la Maison d'Auguste Comte, 115 p.
  13. David Labreure, « La rénovation du Musée Auguste Comte », Bulletin de liaison des sociétés savantes no 18, "les sociétés savantes, collections et expositions",‎ , p. 22-36. (lire en ligne)
  14. « Programmation culturelle de la Maison d'Auguste Comte », sur augustecomte.org
  15. Aurélia Giusti, « La Maison d'Auguste Comte aujourd'hui », Bulletin de la SABIX no 30,‎ , p. 43 - 50. (ISSN 0989-3059, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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