Mais ne nous délivrez pas du mal
Mais ne nous délivrez pas du mal est un film de Joël Séria sorti en 1971. Son scénario s'inspire d'un tragique fait-divers survenu en 1954 en Nouvelle-Zélande, l'affaire Parker-Hulme[1].
Réalisation | Joël Séria |
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Scénario | Joël Séria |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre |
Drame Horreur |
Durée | 102 minutes |
Sortie | 1971 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Deux jeunes filles, pensionnaires dans une institution religieuse, décident de vouer leur vie au mal. Entre autres transgressions, elles provoquent des hommes, avec des conséquences progressivement dramatiques.
Fiche technique
- Titre : Mais ne nous délivrez pas du mal
- Réalisation et scénario : Joël Séria
- Musique : Dominique Ney, Claude Germain
- Costumes : Simone Vassort
- Photographie : Marcel Combes
- Montage : Philippe Gosselet
- Pays de production : France
- Langue originale : français
- Format : couleur (Eastmancolor) — 35 mm — 1,66:1 — son mono
- Genre : drame, horreur
- Durée : 102 minutes
- Dates de sortie :
- France : (Festival de Cannes - Quinzaine des réalisateurs)[2] ; (sortie nationale)
- Classification :
- France : interdit aux moins de 16 ans
Distribution
- Jeanne Goupil : Anne De Boissy
- Catherine Wagener : Lore Fournier
- Bernard Dhéran : l'automobiliste
- Gérard Darrieu : Émile
- Michel Robin : LĂ©on
- Marc Dudicourt : l'aumĂ´nier
- VĂ©ronique Silver : la comtesse
- Henri Poirier : M. Fournier, le père de Lore
- Nicole Mérouze : Mme Fournier, la mère de Lore
- René Berthier : Gustave
- Jean-Daniel Ehrmann : le commissaire
- Nicole Gueden
Accueil
Critiques
Selon Sylvain Perret, « La frontière entre le vulgaire et l’intelligence est parfois ténue, mais ici, au-delà de son parfum provocant et sulfureux, nous tenons en fait un des plus grands films français des années 70, voire un grand film tout court, toujours aussi grandiose, intelligent et unique quatre décennies plus tard. »[3].
Distinctions
Le film a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs, en sélection parallèle du festival de Cannes 1971[4].
Musique originale
- Composition : Dominique Ney
- Interprétation : Danielle Licari, Anne Germain, Claude Germain
- Chanson-thème Dis, ferme un instant les yeux interprétée par : Anne Germain. Un 45 tours de la bande originale a été édité à l'époque de la sortie du film, comprenant notamment la chanson.
Autour du film
- Le directeur de conscience est inspiré de celui qu'avait eu Joël Séria à l'Institution Mongazon[5]
- Plusieurs actrices furent pressenties, comme Nathalie Drivet ( qui incarnait Josyane dans Charlie et ses deux nénettes en 1973) , mais la majorité étant alors à 21 ans, des parents refusèrent la participation de leur enfant à ce film : « la directrice de la censure à l'époque, c'était la femme de Roger Hanin, Christine Gouze-Rénal. J'avais dîné chez eux parce que j'avais proposé à Roger Hanin une pièce de théâtre, une adaptation d'un roman de James Hadley Chase, et ça s'était bien passé. Mais quand elle a vu le film, elle s'est levée et a quitté la salle en fureur. Elle croyait que les filles avaient vraiment 15 ans ! »[6]
Notes et références
- (en) Kier-La Janisse, House of Psychotic Women : An Autobiographical Topography of Female Neurosis in Horror and Exploitation Films, FAB Press, , 360 p. (ISBN 978-1903254691)
- « Mais ne nous délivrez pas du mal », sur Quinzaine des réalisateurs (consulté le )
- Sylvain Perret sur 1kult.com - nov. 2010
- Édition 1971, site officiel de la Quinzaine des réalisateurs.
- Joël Séria : « À part l’Église catholique, personne ne m’a jamais emmerdé » https://www.lepoint.fr/tiny/1-2481035 Article de Peggy Sastre du 26 juin 2022
- Le Point, ibid.
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) British Film Institute
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- films.psychovision.net.