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Mahamat Hassan Boulmaye

Né le [1] à N'Djamena, Mahamat Hassan Boulmaye est un politico-militaire tchadien. Il est le secrétaire général du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République[2]de sa création en jusqu'à son arrestation au Niger le .

Mahamat Hassan Boulmaye
(ar) محمد حسن بولمي

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Biographie
Nom de naissance Mahamat Hassan Boulmaye
Date de naissance
Lieu de naissance N'Djaména (Tchad)
Nationalité Tchadienne
Parti politique CCMSR
Diplômé de université de Blida, université de Tours
Profession Officier
Religion Islam

Biographie

Formation

Mahamat Hassan Boulmaye fait ses études primaires et son collège à Moussoro entre 1981 et 1990.Il poursuit son cursus au lycée Félix Eboué de N'Djamena de 1991 à 1996 où il obtient son baccalauréat. Il s'inscrit à la faculté des langues et sciences sociales de l'université de Blida en Algérie où il sort nanti d'un Master1 en 2001 avec pour spécialité la didactique du français langue étrangère. Mahamat Hassan Boulmaye poursuit ses études à l'Université François-Rabelais de Tours.Il ressort avec un DEA en lettres modernes et littérature comparée en 2005. Il s'inscrit en thèse mais abandon par la suite pour s'engager dans la lutte armé en étant membre fondateur de l'UFDD à côté de Mahamat Nouri[1].

Parcours politique

Mahamat Hassan Boulmaye s'engage dans la lutte armée d'abord au sein de l'UFDD de Mahamat Nouri comme trésorier général, commissaire à la communication et porte-parole.

Il démissionne en 2009. Ensuite, il regagne le FACT de Mahamat Mahdi en .

Il démissionne également pour créer le conseil de commandement militaire pour le salut de la république en [1]. Il en est le secrétaire général jusqu'à son arrestation le à Agadez au Niger.

Arrestation, extradition et condamnation

Arrêté le dans la région d'Agadez au Niger avec deux autres personnalités dont son porte parole Ahmat Yacoub Adam[3]. Accusé de terrorisme par le pouvoir en place, Mahamat Hassan Boulmaye et ses compagnons aurait été extradé vers le Tchad en et seraient détenus à la prison de Koro Toro selon leur avocat, mais le ministère de l'Intérieur tchadien continue d'assurer que « personne n'a été extradé ici... »[4].

Le , Mahamat Hassan Boulmaye et Ahmat Yacoub Adam sont reconnus coupable d'avoir participé à un mouvement insurrectionnel et condamnés à la prison à vie par la Cour d’appel de Ndjamena[5].

Notes et références

Articles connexes

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