Madame Eugène Résal
ʽMadame Eugène Résal’ est un cultivar de rosier obtenu en 1894 par le rosiériste lyonnais Pierre Guillot (1855-1918). Il est issu d'un croisement d'un semis de 'Madame Laurette Messimy' et d'un pollen inconnu[2]. Il doit son nom à l'épouse (née Julie Gratiot[3]) de l'ingénieur qui construisit le port de La Goulette en Tunisie, lui-même frère de Jean Résal. Ses couleurs subtiles et sa rusticité sont à l'origine de son succès dans de nombreux pays depuis plus d'un siècle.
ʽMadame Eugène Résal’ | |
ʽMadame Eugène Résal’, in Journal des roses (avril 1895). | |
Type | Hybride de Rosa chinensis[1] |
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Obtenteur | Pierre Guillot |
Pays | France |
Année | 1894 |
Issue de | Rosa ‘Madame Laurette Messimy’ |
Rusticité | 7b (d) |
Description
Ce rosier présente des fleurs d'un coloris fort subtil évoluant d'un rose profond au rose porcelaine avec des nuances orangées et jaune feu, s'ouvrant sur des étamines d'or[4]. Elles sont grandes, semi-doubles à doubles. La floraison est remontante[5]. Il supporte la mi-ombre et a besoin d'un sol riche.
Le feuillage de son buisson (qui atteint 70 cm[6]) est pourpre au début et vernissé[2].
Sa zone de rusticité est de 7b à 10b ; il ne supporte donc pas les hivers trop rigoureux et son pied doit être protégé du gel.