Maata Mahupuku
Maata Mahupuku, alias Martha Grace, née le et morte le est la descendante d'un chef de tribu néo-zélandaise. De descendance maorie, elle s'est identifiée au Ngati Kahungunu iwi. Activiste pour la promotion de la langue maorie, elle est aussi connue par les écrits de l'écrivaine Katherine Mansfield, avec laquelle elle entame une relation amoureuse.
Biographie
Mahupuku est la petite-fille d'un chef maori, Wiremu Mahipuku[1]. Elle est née à Greytown, Wairarapa, en Nouvelle-Zélande, le . Son père, Richard William Mahupuku[2] est éleveur de moutons. Il meurt quand elle est jeune et sa mère, Emily Sexton, se remarie avec un autre éleveur de moutons, Nathaniel Grace. Elle est connue sous le nom de Martha Grace.
Elle entretient une relation amoureuse avec l'écrivaine Katherine Mansfield[3] - [4] - [5], qui a deux ans de plus qu'elle[1], relation qui débute au cours de leurs études à Wellington[6], puis se poursuit plus tard à Londres et par correspondance.
Mahupuku hérite de vastes terres et, bien que son avocat ait détourné une partie de sa fortune, elle est riche. Elle épouse George McGregor et devient une personnalité publique en Nouvelle-Zélande[7].
Avec Niniwa-i-te-rangi, Maata Mahupuku et un groupe de femmes du mouvement Kotahitanga ont produit et financé des journaux de langue Māori et organisé des comités de femmes défendant les droits civiques des Maoris[8].
Mansfield commence un roman sur elle dont Mahupuku prétend avoir un texte complet, mais après la mort de Mansfield, seul un chapitre et un plan sont retrouvés. Ce manuscrit est par la suite complété et publié.
Références
- Katherine Mansfield et Gillian Boddy, Katherine Mansfield : A "do You Remember" Life : Four Stories, Victoria University Press, , 143 p. (ISBN 978-0-86473-297-2, lire en ligne), p. 19
- « Page 1 of 1 | Items | National Library of New Zealand », sur natlib.govt.nz (consulté le )
- « Gli amori saffici di Katherine Mansfield », sur Queerblog.it, (consulté le )
- (es) « 1923: Muere Katherine Mansfield, la más grande autora de Nueva Zelanda », sur El Siglo (consulté le )
- (en) Te Ara-The Encyclopedia of New Zealand, « Maata Mahupuku », sur DigitalNZ (consulté le )
- (en) « British academics discover new Katherine Mansfield poem », sur Stuff (consulté le )
- (en) New Zealand Ministry for Culture and Heritage Te Manatu Taonga, « Maata Mahupuku », sur teara.govt.nz (consulté le )
- (en) Lizzie Marvelly, « The women that Pākehā history forgot », New Zealand Herald, (ISSN 1170-0777, lire en ligne, consulté le )