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Ma petite France

Ma petite France, sous-titré Chronique d'une ville ordinaire sous l'Occupation, est un récit de Pierre Péan publié en 2017.

Ma petite France
Chronique d'une ville ordinaire sous l'Occupation
Auteur Pierre PĂ©an
Pays Drapeau de la France France

Résumé

En , SablĂ©-sur-Sarthe compte 6 000 habitants et accueille 2 800 rĂ©fugiĂ©s du Nord-Est, dont 800 enfants. Alice et Eugène, les parents de PĂ©an, tiennent dans cette ville un lieu de discussions informelles, un salon de coiffure. Pierre PĂ©an, nĂ© en 1938 Ă  SablĂ©-sur-Sarthe, revient sur le lieu de son enfance, notamment pendant l'occupation allemande[1] - [2] - [3].

En 1929, RaphaĂ«l ÉlizĂ©, Martiniquais, y est l'un des premiers maires noir de mĂ©tropole. Il continue pour un deuxième mandat en 1935. Il est vĂ©tĂ©rinaire. En 1935 Ă©galement, la SAE (SociĂ©tĂ© alsacienne d'explosifs) s'installe Ă  14 km. Fernand Lemaire, l'adjoint du maire, s'occupe de ce dossier. En , SablĂ© accueille des rĂ©fugiĂ©s du Benelux. Paris est investi le et des Saboliens fuient leur ville que les SS prennent le 19. Des prisonniers travaillent Ă  la gare, dans les fermes… RaphaĂ«l ÉlizĂ© revient mais les SS l'empĂŞchent de redevenir maire. Les Juifs sont recensĂ©s dès le . Le , le maire, les commissaires et le garde-champĂŞtre prĂŞtent serment Ă  PĂ©tain. En 1943, quatre Ă©quipes de dix hommes forment un groupe de l'ArmĂ©e secrète. Plusieurs personnalitĂ©s locales ont un comportement complexe, ambivalent, entre la rĂ©sistance et la collaboration. SablĂ© est libĂ©rĂ© le . Le FFI tue un collabo et tond une quinzaine de femmes. Charles de Gaulle passe le 22[1] - [2] - [4] - [5].

Références

  1. Alexis Lacroix, « Les deux France racontées par Pierre Péan », L'Express,‎ (lire en ligne).
  2. Jean-Marc Bastière, « Ma petite France : mon village à l'heure allemande », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  3. « Ma Petite France l'enquête de Pierre Péan sur sa ville natale de Sablé-sur-Sarthe pendant l'occupation », France Info, .
  4. Laurent Lemire, « Quand Pierre Péan racontait son enfance sous l’Occupation », Le Nouvel Obs,‎ (lire en ligne).
  5. Pierre Péan, Éric Pincas et Guillaume Malaurie, « Sablé, un miroir de la France sous l'Occupation », Historia, no 844,‎ (lire en ligne).
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