Accueil🇫🇷Chercher

Mōri Motonari

Mōri Motonari (毛利元就, né le et décédé le ), est un important daimyo de l'ouest de la région du Chūgoku (Japon) de l'époque Sengoku (XVIe siècle) de l'histoire du Japon.

Mōri Motonari
Fonctions
Daimyo
Kokujin (d)
Titre de noblesse
Daimyo
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
毛利元就
Activités
Famille
Père
Mōri Hiromoto (en)
Fratrie
Mōri Okimoto
Aiō Mototsuna (en)
Kita Narikatsu (en)
Conjoints
Myōkyū (en)
Nomi no Ōkata (en)
Naka-no-Maru (d)
Enfants
Mōri Takamoto
Goryū no Tsubone (en)
Kikkawa Motoharu
Kobayakawa Takakage
Ninomiya Naritoki (d)
Mōri Motokiyo
Motoaki Mōri (d)
Izuha Mototomo (d)
Amano Motomasa (d)
Suetsugu Motoyasu (d)
Kobayakawa Hidekane
Autres informations
Conflit
Bataille d'Arita-Nakaide (en)

Jeunesse

Mōri Motonari naît sous le nom de « Shōjumaru » dans un petit domaine de la province d'Aki en 1497. Il passe pour être né au château de Suzuo, domaine familial de sa mère. Son père, Mōri Hiromoto, prend sa retraite de la tête du clan en 1500 et s'installe au château de Tajihi-Sarugake en compagnie de son fils Shōjumaru. En tant que titulaire de chef du clan, son fils aîné Mōri Okimoto succède à son père Hiromoto.

En 1506, Hiromoto meurt d'un abus d'alcool. Shōjumaru reste à Sarugake mais un autre membre de la famille Inoue, Motomori, s'empare agressivement de ses terres.

En 1511, Shōjumaru devient officiellement adulte, ou genpuku, et renommé « Motonari ».

À la tête du clan

Okimoto décède en 1516. Kōmatsumaru, le fils d'Okimoto, lui succède à la tête du clan et Motonari devient son régisseur. Kōmatsumaru meurt huit ans plus tard, en 1523, et Motonari lui succède.

Expansion de territoires

Pris en tenaille entre les puissants clans Amago et Ōuchi, Motonari conduit le clan en équilibrant soigneusement action et diplomatie. Finalement, Motonari réussit à vaincre les deux clans ennemis et contrôle l'ensemble de la région de Chūgoku. Dans ses dernières années, il écrase le clan Ōtomo de la province de Bungo.

Il a trois fils, Mōri Takamoto, Kikkawa Motoharu et Kobayakawa Takakage, qu'il encourage à travailler ensemble pour le bénéfice du clan Mōri. Une fois, il aurait remis à chacun de ses fils une flèche et leur aurait demandé de la briser. Après que chacun a cassé sa flèche, Motonari donne trois flèches et demande à ses fils de les casser toutes les trois à la fois. Quand ils s'avèrent incapables de le faire (selon une légende encore enseignée aujourd'hui), Motonari explique qu'une flèche peut être rompue facilement mais que trois flèches maintenues ensemble ne le peuvent pas. On ne sait avec certitude si cela s'est réellement passé ou s'il s'agit d'une légende apocryphe.

Son fils ainé, Mōri Takamoto, tandis qu'il est en route pour attaquer le clan Amago, meurt d'une maladie soudaine, bien qu'un assassinat par empoisonnement soit suspecté. Attristé et irrité par sa mort, Motonari ordonne que tous les responsables soient punis.

Famille

En tout, Motonari a neuf fils et deux filles ; quatre enfants (y compris Takamoto, Motoharu, et Takakage) par sa femme, trois par une consort du clan Nomi, et quatre par une consort du clan Miyoshi.

Références culturelles

La parabole concernant Motonari, ses trois fils et la leçon des trois flèches est censée avoir été une source d'inspiration pour Akira Kurosawa lorsqu'il écrivit son épopée cinématographique Ran. Le nom de la Japan League d'équipe de football, Sanfrecce Hiroshima, est également inspiré par cette histoire. « San » signifie « trois » en japonais et « frecce », flèches, en italien.

La principale société de radiodiffusion de télévision du Japon, NHK, a diffusé une taiga drama intitulée Mōri Motonari.

Il est représenté comme un personnage à la fois dans la série Sengoku Basara et Samurai Warriors. Il est représenté comme un personnage de Pokémon Conquest comme le chef de guerre de la Greenleaf-Uni, avec son partenaire Pokémon étant Servine et Serperior.

Source de la traduction

Notes et références

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.