Mónica Bello

Mónica Bello naît le 24 novembre 1973 à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Galice[1].

Après une licence en histoire de l’art, de la critique et de la conservation du patrimoine à l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle continue dans le même domaine au MECAD (Media Centre of Art and Design) de Barcelone[1] en 2003-2004. Elle obtient un master en conservation et en gestion culturelle - Les nouveaux médias et les pratiques émergentes dans les arts - et dans le domaine d'études Conservation et Gestion Culturelle : Théorie et pratique de la conservation, esthétique numérique et nouveaux arts médiatiques, nouvelles méthodes de gestion dans le secteur culturel.

En 2004, elle obtient l’Ineditos Emergent Curator Award pour le projet «Esto es vida»[1].

Elle initie et dirige de 2007 à 2010 le Département de l'éducation au Laboral Centro de Arte, Gijón (Espagne). Elle a été commissaire d'expositions et d'événements internationaux avec des artistes contemporains, des créateurs et des penseurs de différentes disciplines. Personnalité internationalement reconnue au sein des réseaux artistiques et scientifiques, Mónica Bello intervient régulièrement lors de conférences et participe à des comités de sélection, des conseils consultatifs et des programmes de mentorat.

De 2010 à 2015 elle est directrice artistique de VIDA[2], un concours international d’art et de vie artificielle fondé par la Fundacion Telefónica, à Madrid. VIDA est un prix pionnier qui encourage les expressions interculturelles autour de la notion de vie[3].

Depuis le 2 mars 2015, elle est conservatrice et directrice artistique au CERN[4] à Genève. À la direction d'Arts at CERN[5], elle est la commissaire des résidences artistiques du CERN. Au cours de leur résidence, les artistes sont entreprennent des recherches avec différentes perspectives afin de créer une vision d’un environnement difficilement concevable par les mots. Les résidences sont animées avec le concours des chercheurs et des nouvelles commandes d'art qui réfléchissent aux conversations et aux interactions entre les artistes et les physiciens et ingénieurs des particules.

Son expérience professionnelle la fait intervenir pour la réalisation d'événements, en tant que curatrice ou commissaire, notamment en 2015 au Mexique pour le Festival de Artes Electrónicas y Video Transitio_MX, en 2016 en Corée l'exposition Jikji the Golden Seed (célébrant le premier livre imprimé en caractères métalliques mobiles)[6] et en 2017 en Croatie au festival Touch Me, qui traite des interconnexions entre l'art et la science[7].

En 2018, elle est invitée en tant que commissaire de la Commission d'Art d'Audemars Piguet pour Art Basel 2018[1]. Dans son rôle de conservatrice, elle sélectionne un certain nombre d'artistes pour la commande et a été commissaire de l'exposition finale lancée pendant la foire d'art. Semiconductor, un duo d'artistes basé à Brighton, a reçu cette prestigieuse commande. Leur projet HALO a été, sélectionné et mis en service.

Elle est l'auteure de nombreux articles sur l'interdépendance de la science et de l'art et elle est membre du conseil consultatif de divers comités.

• Expositions annuelles des prix VIDA. 2010-2014
• Points de fuite. Centro Nacional de las Artes, Ciudad de México, septembre - novembre 2015
• À la lumière des idées, Centre d'Art Santa Mònica, à Barcelone. Octobre 2017
• Audemars Piguet Arts Commission, Art Basel, à Bâle. Juin 2018
• Broken Symmetries, à FACT, Liverpool. Novembre 2018 - Mars 2019[8]
• Quántica, une exposition sur l'art et la physique à la CCCB (Centre de Cultura Contemporania de Barcelona), Barcelone. Vernissage le 9 avril 2019[9]
• Échange artistique avec Pro Helvetia et un observatoire chilien[1]

• https://arts.cern/
• https://ars.electronica.art/artandscience/de/network/partner/arts-cern/
• http://www.artbarcelona.es/circuit/en/expositions/llull-kurokawa-a-la-llum-de-les-idees/