Mézuela Servier

Mézuela Servier découvre le handball dans sa ville natale au SPN Vernon[5] et se fait repérer au point d'être sélectionnée en équipe de France espoirs[3]. Elle évolue à Vernon jusqu'en 1989[6] avant de rejoindre l'USM Gagny 93[7], le meilleur club français du moment.

En cinq saisons dans le club francilien, elle est deux fois championne de France, trois fois vice-championne et a remporté deux Coupes de France pour deux finales perdues. Parallèlement, elle connait sa première sélection en 1990 en équipe de France A[5] et participer ainsi au championnat du monde 1990, terminé à la 14^e place[8]

Mais Gagny rate la marche vers le professionnalisme et 1994 est la dernière année où le club inscrit son nom au palmarès. Mézuela Servier rejoint alors le Stade français[9] - [4]. En 1996[10], elle est une des premières françaises à quitter la France pour un club étranger en signant en Allemagne au TV Lützellinden[11] où elle devient Championne d'Allemagne et finaliste de la Coupe d'Allemagne en 1997.

Mais après une saison, elle rentre en France et signe au A.L. Bouillargues où elle retrouve Jean-Paul Martinet, qu'elle a connu dans les sélections jeunes[12] - [13]. Toutefois, elle décide de prendre du recul par rapport au handball[14] et renonce même à l'équipe de France qui prépare alors le championnat du monde 1997[15]. Quelques mois plus tard, elle donne naissance à Elohim Prandi le 24 août 1998. En 2000, après près de 3 ans d'arrêt, elle fait son retour avec Bouillargues[13]. Au printemps 2001, elle fait même son retour en équipe de France[16] - [2] et est élue meilleure demi-centre du championnat... avant d'une nouvelle fois s'arrêter en octobre 2001 pour une nouvelle maternité[17].

En 2003, elle fait son retour en D2 avec le Noisy-le-Grand handball[18] avec lequel elle atteint la demi-finale de la Coupe de France en 2005[19]. Elle y devient par la suite entraîneuse.