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Mère Marie-Anastasie

Mère Marie-Anastasie, de son vrai nom Alexandrine Conduché, née le à Compeyre (Aveyron) et morte le à Bor-et-Bar (Aveyron), est une religieuse française fondatrice des dominicaines de la congrégation de Notre-Dame du Très Saint Rosaire.

Mère Marie-Anastasie
Image illustrative de l’article Mère Marie-Anastasie
Mère Marie-Anastasie à Bor-et-Bar
Naissance
Compeyre (Aveyron)
Décès (44 ans)
Bor-et-Bar (Aveyron)
Nom de naissance Alexandrine Conduché
Nationalité Française
Ordre religieux Ordre des PrĂŞcheurs

Biographie

Mère Marie-Anastasie est née le à Compeyre, dans une paroisse du diocèse de Rodez, à quelques kilomètres de Millau. Son père, Joseph Conduché, un cordonnier et chrétien, épouse Marie-Jeanne Artières. Le couple eut six enfants, mais seulement deux filles survécurent – Alexandrine et Joséphine.

Alexandrine ConduchĂ©, appelĂ©e plus tard sĹ“ur Marie-Anastasie est l’aĂ®nĂ©e. Elle fut Ă©duquĂ©e Ă  la maison de ses parents jusqu'Ă  ce qu’elle eut quatre ans. Puis elle est allĂ©e Ă  l’école Ă  Compeyre et, peu de temps après, ses parents l'inscrivent Ă  l'Ă©cole paroissiale voisine Ă  Aguessac, suivie par les « sĹ“urs de l’Union Â».

En juin 1847, Alexandrine déménage à Tizac selon l’invitation du Père Artières. À 14 ans, le Père Artières lui demande d’ouvrir une salle de classe pour les enfants du village, parce qu’il n’y avait pas d’école dans la commune.

Le Père Artières guide Alexandrine quant à sa vocation. Durant cette période, le prêtre Jean-Pierre Gavalda de Bor-et-Bar a un projet de fonder une communauté avec des filles dans la région. Pendant la Toussaint de 1848, Alexandrine s'installe alors à Bor pour se mettre à disposition de père Gavalda.

Le , elle fut envoyée en formation dans la communauté religieuse des sœurs de Notre-Dame à Saint-Julien-d'Empare, près de Capdenac. Le , Alexandrine entre dans la classe des postulantes. Deux mois plus tard, le , elle devient sœur Marie-Anastasie.

Après six mois de formation, sur l’insistance du Père Gavalda, elle et la sĹ“ur Saint-Joseph (la nièce du Père Gavalda) reviennent Ă  Bor. Le , elles crĂ©ent ensemble Fondation : SĹ“ur Saint-Joseph est nommĂ©e la supĂ©rieur Ă  24 ans et SĹ“ur Marie-Anastasie responsable de l’école, Ă  l’âge de 17 ans.

A cette Ă©poque, la CommunautĂ© a Ă©tĂ© composĂ©e par deux novices, sĹ“ur Saint-Joseph et sĹ“ur Marie-Anastasie et trois candidates qui espĂ©raient de la part de père Caubel l’admission au postulat. Ce moment marque le dĂ©but de la CongrĂ©gation des sĹ“urs dominicaines de notre Dame du Rosaire de Monteils[1]. La CongrĂ©gation est officialisĂ©e le , par Jean-François Croizier, Ă©vĂŞque de Rodez.  

Sœur Marie-Anastasie a fait les vœux le de 1851, fête de notre Dame du Rosaire. Elle a dix-huit ans. Bien que jeune, elle est nommée maîtresse des novices. Elle resta à ce poste pendant onze ans

Le , sĹ“ur Marie-Anastasie est dĂ©signĂ©e par ses sĹ“urs comme Prieure de la communautĂ©. L’annĂ©e suivante, en 1863, lors de la fĂŞte de notre Dame du Rosaire, l’autoritĂ© ecclĂ©siastique est venue pour une visite et, ce jour-lĂ , sĹ“ur Marie-Anastasie et huit de ses compagnes religieuses ont prononcĂ© les vĹ“ux perpĂ©tuels.  

Le travail de sœur Marie-Anastasie est reconnu au-delà du couvent de Bor, qui est devenue trop petite pour accueillir le grand nombre de jeunes attirés par la vie religieuse et la régularité démontrée par les sœurs. Sœur Marie-Anastasie rend visite à pied aux communautés, afin d’assurer que les principes originaux de la Fondation. Elle dut arrêter pour des raisons de santé.

De 1863 à 1878, Mère Marie-Anastasie ouvre 17 communautés : Le Mauron (1863), Saint-Hippolyte (1866), Notre Dame de Laval (1867), Lescure (1867), Prades (1867), Puech-Auriol (1868), Peyregoux (1868), Tayac (1868), Saint-Hilaire de Rodez (1868), Beteille (1869), Floirac (1870), Montgey (1870), Venès (1872), Saint-Laurent (1874), Lalo (1875), Artigues (1876), Villevayre (1877).

Le jour de Pâques 1878, le , Mère Marie-Anastasie meurt.

Les communautĂ©s continuent Ă  se multiplier et les fondations ont lieu dans les pays frontaliers de la France : l'Italie, la Belgique, la Bulgarie et l'Espagne. En 1885, un groupe de six sĹ“urs de la CongrĂ©gation traversent l’Atlantique Ă  la demande de l’ordre dominicaine, en s’installant Ă  Uberaba, au BrĂ©sil, pour donner continuitĂ© Ă  l’œuvre de mère Marie-Anastasie en terres brĂ©siliennes.  

Voir aussi

Liens externes

Références

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