M'Hamed Bourahla
M'hamed Bourahla (arabe : Ù ŰÙ ŰŻ ŰšÙ۱ŰÙŰ©), nĂ© le Ă KolĂ©a en AlgĂ©rie et mort Ă La Mecque le , est un chanteur de chaĂąbi algĂ©rien.
Nom de naissance | M'hamed Bourahla, |
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Naissance |
Koléa, Algérie |
DĂ©cĂšs |
La Mecque Arabie saoudite |
Activité principale | Auteur-compositeur, musicien |
Genre musical | Chaùbi algérien |
Instruments | mondole |
Biographie
Il est nĂ© au mâqam de Sidi Mâhamed Ă KolĂ©a. Fils dâun tebbal et zernadji (musicien, joueur de tbal et de zorna), Mâhamed frĂ©quenta trĂšs jeune la mĂ©dersa El-Ihsane de KolĂ©a oĂč il apprit la langue arabe et le Coran. Plus tard, il sera coiffeur. ParallĂšlement, il sâintĂ©resse Ă la poĂ©sie populaire, le melhoun. Bourahla a appris, grĂące Ă cheikh Rebihi, les poĂšmes de Sidi Lakhdar Ben Khlouf, Kaddour El-Achouri, Mustapha DriouĂšche, Cheikh Ben Mâasib, El-Kbabti et Mohamed Ben SmaĂŻn.
Jouissant dâune bonne rĂ©putation, il commença par constituer un rĂ©pertoire au fil des soirĂ©es quâil donna dans diffĂ©rentes circonstances Ă partir de 1946.
Cheikh Bourahla a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© pour la 1re fois lors de son passage Ă la radio nationale en 1947, Ă lâĂąge de 29 ans dans une Ă©mission hebdomadaire diffusĂ©e en direct avec lâorchestre dirigĂ© par El-Anka. En fin dâĂ©mission, le cheikh Ă©tait Ă chaque fois invitĂ© Ă dĂ©guster un cafĂ© avec El-Anka et Mârizek au cafĂ© Malakoff Ă Alger tenu par El-Anka. El-Hadj El-Anka a alors pris lâhabitude de venir souvent le voir chez lui Ă KolĂ©a.
Il se rendit au Maroc entre 1948-1953 oĂč il rencontra le poĂšte Driss El-Alami qui le guida dans la voie de la poĂ©sie populaire. Il enregistra deux 45 tours en 1955. Lâun sur le mode el-ghrib avec la qasida mâdinate el hdhar el aĂądra el djazaĂŻr qui a eu un Ă©norme succĂšs commercial en dĂ©pit de la censure qui lâavait empĂȘchĂ© de passer. La 2e qasida Ă©tait intitulĂ©e Mouda chhal ya da el mersem de Idriss El-Alami. Ă la tĂ©lĂ©vision, il nâa fait que de rares apparitions.
Son orchestre était composé de quatre musiciens de Koléa :
- Kouider Kezdri Ă la guitare ;
- Benaouda Adem au banjo ;
- Abdelkader Gherrous au tambourin (tar) ;
- Mohamed MoumĂšne (dit Pipo) aux percussions (derbouka).
En 1964, il occupa un poste de coiffeur Ă lâhĂŽpital psychiatrique Frantz-Fanon de Blida oĂč il donnait des rĂ©citals Ă chaque fin de mois et lors de la cĂ©lĂ©bration de fĂȘtes religieuses ou nationales au profit des malades. CâĂ©tait une sorte de thĂ©rapie pour les malades atteints de troubles psychiques. Plus tard, Le chanteur suivra une formation paramĂ©dicale pour ĂȘtre ensuite recrutĂ© au service de post-cure dans le mĂȘme hĂŽpital.
Bourahla a composĂ© une chanson, NedjmĂą KolĂ©eĂźa, dĂ©diĂ©e au club de football local lâESM KolĂ©a.
Il meurt le Ă La Mecque oĂč il Ă©tait en pĂšlerinage.