Lycée Stendhal
Le lycée Stendhal est un établissement français d'enseignement secondaire général — collège et lycée — situé place Jean Achard à Grenoble.
Fondation | 1651 |
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Type | Lycée |
Protection | Inscrit MH (1950) (partiellement) Façade de la chapelle |
Proviseur | Anne CĂ©cile Maton |
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Population scolaire | 468 |
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Coordonnées | 45° 11′ 22″ nord, 5° 43′ 48″ est | |
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GĂ©olocalisation sur la carte : Grenoble
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L'établissement a eu de nombreux noms et différentes attributions éducatives dans l'histoire. Il répond aujourd'hui — en 2013 — au nom officiel de « cité scolaire Stendhal »[1]. Il est nommé en référence à Stendhal, écrivain français originaire de Grenoble.
Historique
Le lycée Stendhal est l'héritier de l'ancien collège des Jésuites de Grenoble fondé en 1651. En 1660 a débuté la construction des bâtiments et notamment de l'ancienne chapelle jésuite dont la photographie de la façade est visible ci-contre. Il prend le statut d'école centrale en 1796, puis celui de lycée impérial en 1803[2].
Lieu chargé d'histoire où Henri Beyle Stendhal (1783-1842) et Jean-François Champollion (1790-1832) firent leurs études, où le futur général Léon de Beylié passe le baccalauréat de mathématiques élémentaires en 1868, il est le plus ancien lycée de Grenoble.
À l'origine collège des Jésuites, il a comme particularité de posséder une chapelle et une horloge solaire (cadran solaire) datant de 1673 réalisée par le père Bonfa, astronome. Cette horloge, unique en son genre, est un extraordinaire cadran à réflexion (avec deux petits miroirs fixes) fournissant de très nombreuses informations, dont une grande partie est liée à l'astrologie. Il est possible de visiter certains samedis ce remarquable témoignage de la science des pères jésuites du XVIIe siècle. Cette fresque est classée à titre objet des monuments historiques en 1920[3] ; restaurée en 1984, elle est protégée des dégradations par des vitres.
L'action de la Journée des Tuiles du peinte dans le tableau d'Alexandre Debelle en 1889 se situe devant l'entrée du lycée Stendhal, qui se trouve sur la droite de la toile. On y voit l'arche encore présente en bordure de l'établissement actuel. On remarquera que le niveau de la rue est aujourd'hui plus haut comme en témoigne la présence des marches (aujourd'hui absentes) sur le tableau.
En 1800, l'École centrale reçoit au premier étage les collections de la bibliothèque municipale de Grenoble, puis le , les collections du musée de Grenoble. Ces deux institutions resteront dans les lieux jusqu'en 1872, date de la mise en service du musée-bibliothèque de Grenoble sur la place de la Constitution.
En 1900, une annexe de ce lycée de filles accueille le nouvel institut électrotechnique avec quelques dizaines d'élèves. Peu avant la Première Guerre mondiale, l'institut s'installe définitivement dans l'avenue Félix-Viallet.
Les anciens bâtiments du lycée des Jésuites font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [4].
Classement du lycée
En 2017, le lycée se classe 12e sur 44 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 634e au niveau national[5]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[6].
Notes et références
- http://www.ac-grenoble.fr/stendhal/file/Direction/Affiche_Portes_Ouvertesfinal.pdf
- http://www.ac-grenoble.fr/stendhal/articles.php?lng=fr&pg=25
- « Base Mistral - peinture monumentale : méridienne (la) », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
- Notice no PA00117180, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Classement 2016: 634 sur 2277 - Lycée Stendhal », sur LExpress.fr, (consulté le )
- « Classement des lycées 2016: notre méthodologie », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
Annexe
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
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