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Luis Navarrete

Luis Pascual Navarrete Mora, né le à Sabiote (province de Jaén), est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Luis Navarrete
Illustration.
Fonctions
Président de la députation provinciale de Séville
–
(5 ans, 1 mois et 20 jours)
Coalition PSOE
Prédécesseur Alfredo Sánchez Monteseirín
Successeur Fernando Rodríguez Villalobos (es)
Député au Parlement d'Andalousie
–
(12 ans et 14 jours)
Élection 23 mai 1982
Réélection 22 juin 1986
23 juin 1990
Circonscription Séville
Législature Ire, IIe, IIIe
Groupe politique Socialiste
Biographie
Nom de naissance Luis Pascual Navarrete Mora
Date de naissance
Lieu de naissance Sabiote (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Profession Fonctionnaire

Luis Navarrete
Présidents de la députation provinciale de Séville

Formation et vie professionnelle

Luis Pascual Navarrete Mora naît le à Sabiote, dans la province de Jaén[1].

Après avoir obtenu son baccalauréat à Séville, il s'inscrit à l'école technique de génie industriel de la ville, où il suit des études entre 1974 et 1978. Il travaille ensuite à l'administration pénitentiaire, à Jerez de la Frontera, puis à la mairie de Séville[2].

Engagement politique

Débuts et ascension

En 1974, Luis Navarrete adhère aux Jeunesses socialistes d'Espagne (JSE). Il prend sa carte, deux ans plus tard, au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Il occupe, entre 1980 et 1985, le poste de secrétaire général des Jeunesses socialistes d'Andalousie (JSA)[1].

Il est élu député au Parlement andalou en 1982, dans la circonscription de Séville. Il y siège pendant douze ans, soit trois législatures. En 1995, il obtient un mandat de conseiller municipal à Camas, dans la banlieue sévillane[2].

Président de la députation de Séville

Carmen Hermosín, secrétaire générale du PSOE de la province de Séville, promeut formellement, en , la candidature de Luis Navarrete, secrétaire à l'Organisation de sa commission exécutive, comme candidat à la présidence de la députation provinciale[3]. Le président sortant, Alfredo Sánchez Monteseirín, ne se représente pas effectivement pas, afin de postuler à la mairie de la capitale andalouse[4].

À la suite des élections municipales du 13 juin 1999, le PSOE conserve sa majorité absolue au sein de la députation, avec 17 députés sur 31, ce qui permet l'élection de Luis Navarrete à la présidence le [5]. Le , il est élu secrétaire général provincial du PSOE avec 65 % des voix face à un concurrent, soutenu par les maires d'Alcalá de Guadaíra et Dos Hermanas, sa liste de candidats à la commission exécutive obtenant ensuite le soutien de 86 % des délégués[6].

Il est confirmé à la présidence de la députation, après les élections municipales du 25 mai 2003. Il obtient, le , 18 voix sur 31[7]. Il est remplacé, le , par José Antonio Viera, comme secrétaire général du PSOE de la province, après que son rapport de gestion a été approuvé à l'unanimité des délégués[8].

Après la vie politique

Le , José Antonio Viera annonce que le PSOE propose que Luis Navarrete prenne la présidence de la caisse d'épargne Caja San Fernando, après s'être assuré du soutien des représentants d'Izquierda Unida (IU), de l'Union générale des travailleurs (UGT) et des Commissions ouvrières (CCOO) au sein du conseil d'administration[9]. Effectivement élu une semaine plus tard, avec les seules voix contre des représentants du Parti populaire[10], il cède la présidence de la députation le au socialiste Fernando Rodríguez Villalobos (es)[11].

Au terme du long processus de fusion entre Caja San Fernando et El Monte de Piedad, il devient en vice-président de la nouvelle entité, Cajasol[12]. Il y renonce en 2009, quand il est désigné président de Parque Isla Mágica S.A.[13], une fonction qu'il occupe jusqu'en 2013[14].

Notes et références

  1. (es) Fundación Pablo Iglesias, « Navarrete Mora, Luis Pascual », sur fpabloiglesias.es (consulté le ).
  2. (es) « Luis Navarrete », El Correo de Andalucía,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « El PSOE de Sevilla propone hoy a Navarrete como candidato a la Diputación », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) Lourdes Lucio, « Hermosín lanza a Navarrete como candidato a la Diputación », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) EFE, « Navarrete releva hoy a Monteseirín en la Diputación de Sevilla », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) Lourdes Lucio, « Luis Navarrete se impone a la candidatura crítica de Sevilla al conseguir el 65,3% de los votos », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « Navarrete anuncia «la hora de los ayuntamientos» en su toma de posesión al frente de la Diputación », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) Lourdes Lucio, « Viera se impone a Caballos con el 55,8% de los votos en un congreso dramático », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) « El PSOE elige al presidente de la Diputación sevillana para dirigir Caja San Fernando », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) « Navarrete impulsará la fusión de las cajas sevillanas desde San Fernando », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) « El nuevo presidente de la Diputación de Sevilla apuesta por el turismo », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) Luis Barbero et Alejandro Bolaños, « Las asambleas de El Monte y San Fernando aprueban su fusión en Cajasol por unanimidad », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) « Navarrete relevará a Galán en la Presidencia de Isla Mágica el próximo 7 de mayo », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) « Relevo en la dirección de Isla Mágica tras el cambio de accionistas », Diario de Sevilla,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

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