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Luigi Fransoni

Luigi Giovanni Battista Maria Alessandro[1] Fransoni (nĂ© Ă  GĂȘnes le , mort Ă  Lyon le ) est un archevĂȘque catholique italien. Il fut un ardent dĂ©fenseur des prĂ©rogatives de l'Église contre l'anticlĂ©ricalisme des lois Siccardi et il fut poursuivi par le gouvernement de Savoie.

Luigi Fransoni
Image illustrative de l’article Luigi Fransoni
Biographie
Naissance Ă 
GĂȘnes
GĂȘnes
Ordination sacerdotale
DĂ©cĂšs
Lyon)
Lyon
ÉvĂȘque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale
Dernier titre ou fonction ArchevĂȘque de Turin
ÉvĂȘque de Fossano

Blason
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Luigi Fransoni est le dernier fils d'une puissante famille gĂ©noise. Ses parents, le marquis Domenico Fransoni (1742-1820), gouverneur de Chiavari, sĂ©nateur de la RĂ©publique de GĂȘnes et astronome, et la marquise Battina Carrega (morte en 1831)[1], Ă©taient trĂšs pratiquants. Les Fransoni ont parmi les membres de leur famille quelques hommes importants de l'Église et des gouvernements de la capitale ligure, comme Matteo Fransoni Ă©lu en 1758, doge de GĂȘnes et le cardinal Giacomo Filippo Fransoni, frĂšre ainĂ© de Luigi. Son parrain est le dernier doge de GĂȘnes, Giacomo Maria Brignole[1].

L'occupation française de GĂȘnes en contraint les Fransoni Ă  fuir dans les villes de Florence, puis AncĂŽne et enfin Rome[2]. Avec la proclamation de la RĂ©publique romaine, ils sont de nouveau obligĂ© de fuir avant de revenir dĂ©finitivement Ă  Rome aprĂšs le , lorsque le gouvernement pontifical est restaurĂ© par les Russes, les britanniques et les Autrichiens[2].

Luigi est ordonnĂ© prĂȘtre le puis il est consacrĂ© Ă©vĂȘque de Fossano, le .

Il est nommĂ© administrateur apostolique de Turin en et il est crĂ©Ă© archevĂȘque de la ville de Turin le .

Il est le chef des Ă©vĂȘques « intransigeants » piĂ©montais. En 1850, aprĂšs la promulgation des lois Siccardi dans le Royaume de Sardaigne, il se montre fermement opposĂ© Ă  ces lois et invite le clergĂ© Ă  la dĂ©sobĂ©issance et Ă  refuser d'administrer les sacrements au ministre Pietro De Rossi di Santarosa qui est sur le point de mourir et qui a eu la responsabilitĂ© des lois anticlĂ©ricales. L'archevĂȘque est emprisonnĂ© dans la forteresse de Fenestrelle, puis envoyĂ©, la mĂȘme annĂ©e, en exil Ă  Lyon.

FidĂšle Ă  ses principes, il refuse de cĂ©der sa place malgrĂ© les pressions qui proviennent mĂȘme de Pie IX, qui aurait prĂ©fĂ©rĂ© nommer un nouvel archevĂȘque en ces temps difficiles pour l'Église.

Il meurt à Lyon le . Il a sa dalle à la cathédrale Saint Jean à Lyon, sous le nom Aloysius Fransoni, dans la chapelle de droite réservée à la priÚre, sa dalle est juste devant le petit autel (Aloysius est un vieux nom pour Louis, donc Luigi en italien).

Dalle de Luigi Fransoni (Aloysius Fransoni de gravé) à la cathédrale Saint Jean à Lyon.


Distinctions

Voir aussi

Source

Notes et références

  1. Colomiatti, Mons. Luigi dei marchesi Fransoni, p.11
  2. Colomiatti, Mons.Luigi dei marchesi Fransoni, p.12

Bibliographie

  • Maurilio Guasco, Storia del clero in Italia dall'Ottocento a oggi, Bari 1997, p. 64-65
  • Emanuele Colomiatti, Mons. Luigi dei marchesi Fransoni, arcivescovo di Torino 1832-1862: e lo Stato Sardo nei rapporti colla Chiesa durante tale periodo di tempo : due commemorazioni con documenti annotati ..., edit. G.Derossi, 1902
  • F. M. Mellano, Il caso Fransoni e la politica ecclesiastica piemontese (1848-1850), Rome, 1964
  • G. Griseri, L'allontanamento e la mancata rinunzia di mons. Luigi Fransoni, in Bollettino storico biografico subalpino 64 (1966), p. 375-492
  • Guido Ratti, Contributo alla biografia di Giuseppe Siccardi: la missione a Portici (settembre-), in Figure e gruppi della classe dirigente piemontese nel Risorgimento, Turin, Comitato di Torino dell'Istituto per la storia del Risorgimento, 1968, p. 107-197


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