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Louisette Thobi

Louisette-Renée Thobi Etame Ndedi, née en 1967 au Cameroun, est une athlète camerounaise, enseignantes des sciences du sport et de l'éducation physique, et fonctionnaire international.

Louisette-Renéé Thobi
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Biographie
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Sport
Position

Carrière

En 1992, elle participe à l’épreuve du 100m de courses de haies des Jeux olympiques de Barcelone[1].

En 2021, proposée par le Président Paul Biya, elle est élue 7ème Secrétaire-générale de la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES)[2] et est la toute première femme dans l'histoire à occuper ce poste au sein de cette Conférence Ministérielle de l'Organisation Internationale de la Francophonie.

Avant cette élection, son parcours professionnel connait quelques étapes qui font remarquer son dynamisme. En effet, elle a longtemps œuvré au sein de plusieurs structures dans son pays d’origine où elle s'est illustrée par ses qualités et un remarquable dynamisme dans l'encadrementdes jeunes au Cameroun.

- En 1998, elle a eu à coordonner les activités sportives et culturelles au sein de plusieurs institutions nationales au niveau de l'enseignementsupérieur. Il s'agit notamment de l’Institut Universitaire de Technologie (IUT), des Facultés des Lettres et Sciences Humaines (FLSH), puis Sciences Economiques et de Gestion Appliquée (FSEGA).

- Cheffe de Service de l’Information et des Conférences pendant 6 ans, elle est mutée comme Cheffe de service de la Coopération Nationale et Intra-Africaine en 2006 pour le compte de l’université de Douala par le Chancelier des ordres académiques du Cameroun le Pr. Jacques Fame Ndongo où elle s'emploie à proposer la signature de plusieurs conventions devant favoriser la formation des jeunes étudiants de cette université situé dans la plus grande ville du pays.

Professeure d’Éducation Physique et Sportive, elle a été entraineur national au sein de l’équipe nationale d’Athlétisme du Cameroun où elle a favoriséla formation eg le recrutementde jeunes talents[3].

Elle revient à la CONFEJES où, elle a été pendant 3 ans, de 2017 à 2020, directrice adjointe des programmes EPS/Sports. Portant à cœur la cause des femmes et des jeunes filles, elle occupera ainsi la responsabilité de coordinatrice des actions GTCF (Groupe de Travail CONFEJES pour la promotion et la participation des Femmes et des jeunes filles dans les activités de jeunesse sport et loisir) pendant ce même mandat. Elle a représenté l’institution à plusieurs rencontres internationales où son dynamisme et son engament pour les causes des femmes ont été félicités. C'est la réussite et les succès engrangés par son passage à ce poste qui convainc le Président de la République du Cameroun Paul Biya à proposer sa candidature pour le poste de Secrétaire Générale dans un contexte plutot faborable à cette élection.

La campagne pour son élection est confiée par Paul Biya au Ministère des Relations Extérieures et conduite par le Ministre Délégué en charge de la coopération avec le monde islamique Adoum Gargoum avec le soutien de la France et du Gabon[4].

Pour le Doyen du Corps diplomatique accrédité à Yaoundé, l'ambassadeur de la République du Gabon au Cameroun, Paul Patrick Biffot: «Cette victoire était le résultat de la forte diplomatie du président Paul Biya. Le côté transversal de la candidate, qui aligne les compétences techniques, sportives et administratives, a en effet fait d’elle une candidate pour occuper efficacement le poste de secrétaire général »[5]

A date, Louisette-Renée Thobi est avec Mariatou Yap, Secrétaire-générale de l'Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC) les seules camerounaises à diriger des institutions intergouvernementales[6] .

DĂ©fis et combats

dès sa prise de fonction les principaux défis de Louisette-Réné Thobi à) la tête de la CONFEJES porte essentiellement sur :

  • la redynamisation de l'institution afin de faire connaitre son action dans le domaine des politiques sportives en Afrique et dans l'espace Francophone[7];
  • la mise en avant du principe de la paritĂ© comme valeur fondamentale de la francophonie fondĂ© sur l’égalitĂ© homme-femme et la lutte contre les violences basĂ©es sur le genre. dans cette perspective, elle essaye d’introduire avec l'approbation de la ConfĂ©rence des Ministres et du Bureau des programmes et politiques de plus en plus inclusives tant sur le plan des politiques et des programmes, mais aussi des action de l'organisation[8];
  • RĂ©flĂ©chir Ă  l'Ă©laboration des pistes de reformes de l'institution selon les termes du mandat donnĂ© par la ConfĂ©rence des Ministres dont les politiques doivent dĂ©sormais toucher les jeunes qui constituent la composante la plus importante de population dans l'espace francophone. Dans la perspective de la rĂ©alisation elle entama un pèlerinage auprès des responsables politiques et gouvernementaux de l'institution afin de recueillir leurs avis et assentiments sur les pistes Ă  donner Ă  ce projet soutenu par plusieurs Chefs d'Etat dont le PrĂ©sident de la RĂ©publique du Niger Mohamed Bazoum qui la reçoit Ă  cet effet en mai 2023.
  • le renforcement de la coopĂ©ration entre la CONFEJES et des organisations tels que : ’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie (AIF), l’Association Internationale des Maires Francophonesc(AIMF), l’UNESCO, la CONFEMEN,le ComitĂ© International Olympique (CIO) et la SolidaritĂ© Olympique (SO), l’International Paralympic Commitee (IPC),l’Agence Mondiale Antidopage (AMA),le Conseil SupĂ©rieur du Sport en Afrique (CSSA), l’Association des ComitĂ©s Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA),l’Union des ConfĂ©dĂ©rations Sportives Africaines (UCSA), les FĂ©dĂ©rations Sportives Internationales et les ConfĂ©dĂ©rations Sportives Africaines, la Commission Jeunesse et Sports de l’OcĂ©an Indien (CJSOI), la ConfĂ©rence des Ministres de la Jeunesse et des Sports des pays membres de la CommunautĂ© Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CMJS/CE, et l'Union Africaine, les centres de recherches en Afrique et en AmĂ©rique du Nord.

Notes et références

Liens externes

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