Louis Zellas
Louis Auguste Sallez dit Louis Zellas ou Zellas[1], né le à Villeparisis (Seine-et-Marne)[2] et mort à une date indéterminée après 1935, est un acteur français.
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Après |
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Louis Auguste Sallez |
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Biographie
Fils de forgeron, Louis Sallez entre également dans le métier comme frappeur[3] avant de devenir artiste de cirque d'abord comme haltérophile et lutteur puis comme acrobate équilibriste. Il crée avec son frère sa propre troupe Les Zellas dont il devient le porteur[4]
Repéré par les cinéastes pour sa stature imposante et sa carrure d'athlète[5], il va se voir confier pendant une quinzaine d'années des rôles de caractère tout en continuant d'exercer ses talents d'acrobate sur les pistes de cirques ou les scènes de music-halls tant à Paris[6] qu'en province[7].
On perd sa trace après la sortie de son dernier film, Debout là -dedans !, en décembre 1935. Il avait alors 56 ans.
Filmographie
- 1921 : Un drame sous Napoléon, film en 2 époques de Gérard Bourgeois : Toussac
- 1924 : La Galerie des monstres de Jaque Catelain
- 1924 : Le Lion des Mogols de Jean Epstein : Kavalas[8]
- 1927 : La Merveilleuse Vie de Jeanne d'Arc, fille de Lorraine de Marco de Gastyne
- 1928 : Tire-au-flanc de Jean Renoir : Muflot
- 1930 : MĂ©phisto, film en 4 Ă©poques d'Henri Debain et Georges Vinter : le Dogue de Bordeaux[9]
- 1930 : Sous les toits de Paris de René Clair : le consommateur jaloux
- 1930 : La Joie d'une heure d'André Cerf : un figurant de cinéma
- 1931 : Les Amours de minuit de Augusto Genina et Marc Allégret : le capitaine du cargo[10]
- 1931 : Le Chant du marin de Carmine Gallone : Gaspard
- 1931 : À bas les hommes, court-métrage d'Henri Decoin[11]
- 1931 : Je serai seule après minuit de Jacques de Baroncelli
- 1931 : Le Train des suicidés d'Edmond T. Gréville : un complice
- 1931 : Le Marchand de sable d'André Hugon : Igor
- 1932 : Criminel de Jack Forrester
- 1932 : Son plus bel exploit, court-métrage d'André E. Chotin
- 1932 : Le Chimpanzé, court-métrage de Marco de Gastyne
- 1932 : IF1 ne répond plus de Karl Hartl
- 1933 : L'Étoile de Valencia de Serge de Poligny : un machiniste
- 1933 : Knock ou le triomphe de la médecine de Louis Jouvet et Roger Goupillières : Raffalens
- 1933 : L'Agonie des aigles de Roger Richebé : le capitaine Chouard
- 1934 : Minuit, place Pigalle de Roger Richebé
- 1935 : Le Baron tzigane de Karl Hartl et Henri Chomette
- 1935 : Le Diable en bouteille de Heinz Hilpert et Reinhart Steinbicker
- 1935 : Debout là -dedans ! d' Henry Wulschleger : le fort des Halles réserviste[12]
Notes et références
- Zellas est l'anagramme de Sallez.
- Acte de naissance n° 27 (vue 250/375) sans mention marginale. Archives départementales de Seine-et-Marne, état-civil de Villeparisis, registre NMD 1871-1882.
- Fiche Sallez Louis Auguste. Matricule 1316. Archives en ligne de la Ville de Paris, registres matricules de recrutement, classe 1899.
- Acrobates et jeux de cirque. Les Zellas. La Culture physique, 15 avril 1911, p. 250, Ă lire en ligne sur Gallica. Au fil du temps, l'effectif de la troupe oscillera entre 2 et 5 personnes et s'appellera les 3 Zellas ou les 5 Zellas.
- Zellas mesurait 1,80 m pour un poids de 87 kg.
- Chronique de la semaine. Au Cirque d'Hiver. Comoedia, 24 janvier 1924, p. 4, Ă lire en ligne sur Gallica.
- Derrière le portant. Art et sport. Paris-Soir, 28 septembre 1928, p. 5, à lire en ligne sur Gallica.
- Les nouveaux films. Le Lion des Mogols. Cinéa, 1er décembre 1924, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
- "Méphisto". Projectiles imprévus. Comoedia, 8 février 1931, p. 6, à lire en ligne sur Gallica.
- Les présentations de Braunberger-Richebé. Les Amours de minuit. Les Spectacles, 23 janvier 1931, p. 1, à lire en ligne sur Gallica.
- Contraste. Comoedia, 14 janvier 1932, p. 6, Ă lire en ligne sur Gallica.
- Brièvement. Comoedia, 11 novembre 1935, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
Lien externe
(en) Louis Zellas sur l’Internet Movie Database