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Louis Vitet

Louis Vitet (né à Lyon le et mort à Paris ) est un médecin et homme politique français qui a été maire de Lyon. Après des études chez les jésuites, il part à Montpellier pour faire médecine. Il est agrégé au Collège des Médecins de Lyon.

Louis Vitet
Fonctions
Membre du Conseil des Cinq-Cents
-
Maire de Lyon
-
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  72 ans)
Paris
Nationalité
Activité

Sous la RĂ©volution

Il fut élu maire de Lyon en 1790, et devient président de l'administration départementale après avoir refusé le mandat de député à l’Assemblée législative.

Le , il tente d’empêcher le massacre d’officiers et de prêtres détenus, par des gardes nationaux et des vétérans de passage dans la ville (voir massacres de Septembre). La troupe ayant projeté de commettre les mêmes actes à Roanne, il rassemble trois bataillons de la garde nationale de Lyon, et réussit à contrecarrer leur projet[1].

La semaine qui suit, il est élu à la Convention par le département du Rhône. Il est envoyé en mission à Lyon dès l'ouverture de la session, pour y rétablir l'ordre. En il avait obtenu un congé « pour raison de santé » et, n'étant pas rentré, fut déclaré démissionnaire le . Il reprit sa place à la Convention en ventôse an III ().

Il fut Ă©lu au Conseil des Cinq-Cents.

En constatant les abus au sein des hôpitaux lyonnais, il s'insurgea et proposa des réformes nécessaires. Il établit une école gratuite de sages-femmes.

Membre de l'Académie de Lyon en succédant à Pierre Poivre en 1786[2].

Politique

Ouvrages

  • Dissertation sur les noyĂ©s, [Lyon, 1768]
  • MĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire, contenant 1°. l’exposition de la structure et des fonctions du cheval et du bĹ“uf ; 2°. l’exposition des maladies du cheval, du bĹ“uf, de la brebis, etc. ; 3°. l’exposition des mĂ©dicamens nĂ©cessaires au marĂ©chal ; 4°. l’analyse des auteurs qui ont Ă©crit sur l’art vĂ©tĂ©rinaire, depuis VĂ©gèce jusqu’à nos jours, Lyon : chez les frères PĂ©risse, 1771, 3 vol., XII-742, XXVI-834 et X-349-269 p. ; Lyon : chez les frères PĂ©risse, 1783, 3 vol. in-8° ; traduit en allemand, par Erxleben, professeur Ă  Göttingen, Ă©ditĂ© Ă  Lemgow : chez Meyers, 1773-1776, et continuĂ© en 1785 par Hennemann, docteur en mĂ©decine, au mĂŞme lieu d’édition, et en hollandais, publiĂ© Ă  Amsterdam, 1775, in-8°
  • Observations et Projet de dĂ©cret sur les Écoles vĂ©tĂ©rinaires ; imprimĂ©es par ordre de la Convention nationale, Paris : Impr. Nationale, 1794 (germinal an III), in-8°, 7 p.
  • MĂ©decin du peuple.
  • MĂ©decine expectante, Lyon : chez Amable Leroy , an XI (1803), 5 volumes (vol.1 , vol.2 , vol.4 , vol.5), avec un 6e volume : Matière mĂ©dicale ou exposition thĂ©orique de mĂ©dicaments
  • TraitĂ© de la sangsue mĂ©dicale, publiĂ© par P.J. Vitet son fils, Paris : chez H. Nicolle & imprimerie Mame frères, 1809,

Sources

Notes et références

  1. Frédéric Bluche, Septembre 1792. Logiques d'un massacre, Paris, Robert Laffont, 1986, (ISBN 2-221-04523-8), p 105-106
  2. Dict. Académiciens de Lyon, p. 1353.
  3. Dict. Académiciens de Lyon, p. 1352.
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