Louis MĂ©ridier
Louis Méridier, né le à Saint-Éloy-les-Mines et mort le à Lausanne, est un helléniste français.
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Biographie
Après des études à la Faculté des lettres de Clermont puis à la Sorbonne, il passe l'agrégation de lettres en 1901 puis suit les cours à l’École des Hautes Études[1]. Il obtient son doctorat ès lettres en 1906 [2].
Louis Méridier est tout d'abord maître de conférences de langue et littérature grecques à la Faculté des lettres de Montpellier, de à . Sa carrière le porte ensuite vers un poste de maître de conférences de langue et littérature grecques à la Faculté des lettres de Paris, en . Il devient par la suite professeur de langue et littérature grecques et décède en 1933, toujours en fonctions.
Outre ses fonctions universitaires, Louis Méridier est membre du jury de l'agrégation des lettres de 1921 à 1929 ; collaborateur et, à partir de 1921, directeur de la Revue des études grecques, et collaborateur de la Revue critique ainsi que de la Revue de philologie[3].
Ĺ’uvres
- L'influence de la seconde sophistique sur l'oeuvre de Grégoire de Nysse, Paris, Hachette,
- Le philosophe Thémistios devant l'opinion de ses contemporains, Rennes, F. Simon,
- Le prologue dans la tragédie d'Euripide, Paris, Fontemoing,
- Hippolyte d'Euripide : étude et analyse, Paris, Mellottée,
Traductions
- Grégoire de Nysse, Discours catéchétique, Paris, A. Picard et fils, (lire en ligne)
- Euripide, Tragédies, t. I : Le Cyclope - Alceste - Médée - Les Héraclides, Paris, Les Belles lettres,
- Euripide, Tragédies, t. II : Hippolyte - Andromaque - Hécube, Paris, Les Belles lettres,
- Euripide (trad. avec Henri Grégoire et Fernand Chapouthier), Tragédies, t. V : Hélène - Les Phéniciennes, Paris, Les Belles lettres,
- Euripide (trad. avec Henri Grégoire et Fernand Chapouthier), Tragédies, t. VI, 1e partie : Oreste, Paris, Les Belles lettres,
- Platon, Œuvres complètes, t. V, 1re partie : Ion - Ménexène - Euthydème, Paris, Les Belles lettres,
- Platon, Œuvres complètes, t. V, 2e partie : Cratyle, Paris, Les Belles lettres,
Distinctions
Louis Méridier est nommé Chevalier de la légion d'honneur, et obtient le prix Zographos de l'Association des études grecques pour ses thèses[3].
Références
- Puech 1933, p. 161-162
- Polet 2000, p. 773-774
- Christophe Charle, « 77. Méridier (Georges, Louis) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 2,‎ , p. 157–157 (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
- Aimé Puech, « Louis Méridier (1879-1933) », Revue des Études Grecques, vol. 46, no 215,‎ , p. 161-167 (lire en ligne)
- Jean-Claude Polet, Patrimoine littéraire européen : Traditions juive et chrétienne, vol. 1, De Boeck Supérieur, , 793 p. (ISBN 978-2-8041-1525-8, lire en ligne)
Liens externes
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