Louis Garnier
Louis Garnier, né le à Laval et mort le , est un architecte français.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 84 ans) |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Membre de | |
---|---|
Maître | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/19/8044/B)[1] Archives départementales de la Mayenne (183 J 1-49) |
Biographie
Il est le fils de Théodore Garnier[2], agent-voyer et de Marie-Louise Guérin[3], et le petit-neveu de l'historien Jean-Jacques Garnier.
Après des études au lycée de Laval, il grossoye les actes du notaire[4] Me Mottier[5]. Il tourne le dos aux études notaires et rejoint comme son frère Édouard auparavant l'École spéciale d'architecture en 1868.
Il y travaille sous la direction d'Émile Trélat et Pierre Chabat (1827-1892). Diplômé en 1872, il part à Bruxelles où il est employé à d'importantes constructions. Il est ensuite architecte à Laval à partir de 1875.
Il participe aux travaux de la Société d'archéologie et d'histoire de la Mayenne, dont il est un des fondateurs, et de la commission municipale de la bibliothèque de la ville de Laval. Il est aussi inspecteur de la Société française d'archéologie à Laval.
Il publie plusieurs communications pour l'inventaire des richesses d'art. Il est médaillé à l'exposition de la Société des Arts Réunis de Laval[6].
Il est nommé le inspecteur des travaux diocésains de Laval. Le , Jean-Camille Formigé demande pour lui les Palmes académiques, ce qui suscite l'opposition du préfet en raison des opinions politiques de Louis Garnier. En 1878 il fait restaurer le « papotier » de la basilique d'Avesnières et en fait réaliser une copie en plâtre pour le musée de Laval. En 2006, la ville de Laval rachète dans une vente publique à l'hôtel Drouot, aux descendants de Louis Garnier, pour 8 000 €, cette œuvre qui était une propriété publique.
Il est élu vice-président en 1921 de la Société d'archéologie et d'histoire de la Mayenne.
Ses papiers personnels sont conservés aux Archives départementales de la Mayenne[7].
Principales réalisations
Laval
- travaux aux hôtels de Viennay, Lemarie, Bastars, Chrétien, Courte de la Bougatrière[8], à la maison Goupil
- construction du tissage mécanique de Henri de la Broise
- monument à la mémoire de Paul Flatters au lycée de Laval
Mayenne
- mairie-école : Gorron, Bonchamp-lès-Laval, Forcé (1877), Montourtier, Soulgé, etc
- travaux aux châteaux de la Drugeotterie, etc
- Ă©glise de Deux-Evailles, due Ă Georges Gamard
- église d'Argentré, de Viviers-en-Charnie (1905)
- restauration de l'Église Saint-Sixte de La Chapelle-Rainsouin, due au comte de Vaujuas-Langan
- restauration de la façade de l'église Saint-Vénérand de Laval (1891)
- chapelle de la famille Élie Brillet (1905)
- nef de l'Ă©glise Saint-Martin de La Selle-Craonnaise
Références
- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_050281/c-amelosfwy-1ew1lkuft5idg »
- Il est issu d'une famille originaire de Gorron, dont le membre le plus connu est Jean-Jacques Garnier.
- Elle fait partie d'une famille d'orfèvres lavallois.
- Son grand-oncle maternel est Julien Marteau, ancien notaire, et fils d'un notaire et secrétaire de district.
- Il prélèvera dans le fonds notarial le testament de Guy VII de Laval. Les titres du fonds périront dans un incendie.
- Pour un relevé avec projet de restauration du château de Laval et un relevé de l'église d'Évron.
- Sous les cotes 183 J 1-49.
- Actuellement Banque de France.
Liens externes
- « GARNIER Louis » dans le Répertoire des architectes diocésains du 19e siècle
- Œuvres de Louis Garnier dans la Base Mérimée