Louis Courthion
Louis Courthion, né au Châble le et mort à Genève le , est un écrivain et journaliste suisse.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 64 ans) Genève |
SĂ©pulture | |
Nationalité | |
Activité | |
Enfant |
Biographie
Il débute dans le journalisme à Paris en 1890 comme rédacteur à « La Croix fédérale », organe de la colonie suisse de Paris. De retour en Suisse, il travaille pour de nombreux journaux, revues et périodiques avant de fonder, en 1896, le « Valais romand »[1].
Dès 1911, il collabore au Confédéré dont il assume la rédaction pendant la Première Guerre mondiale. Après son établissement définitif à Genève, il collabore activement au Genevois tout en rédigeant pour le Confédéré et d'autres journaux, dont en particulier la Tribune de Genève et le Journal de Genève[2]
Historien reconnu du canton du Valais, il a publié, en particulier, une étude sur « Les Peuples du Valais » en 1903[3].
Franc-maçon, il a été membre de la loge genevoise « Fidélité et Prudence », à l'obédience de la Grande Loge suisse Alpina[4].
Son fils Pierre publia des ouvrages sur l'art.
Il est enseveli au cimetière des Rois de Genève[3].
Bibliographie
- Didier Planche, Louis Courthion (1858-1922), Maurice Charvoz (1865-1954), Alphonse Michaud (1868-1933) : Trois libres-penseurs du XIXe siècle, précurseurs d’un Valais progressiste, Hauterive, .
Sources
- Fonds : Louis Courthion (1832-1919) [0,4 mètre]. Cote : CH AEV, Louis Courthion. Sion : Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).
Notes et références
- Daniel Maggetti, « Courthion, Louis » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Jean-Pierre Chuard, Des journaux et des hommes : aspects de l'histoire et de l'évolution de la presse en Suisse romande, Yens s, Éditions Cabédita, coll. « Archives vivantes », , 318 p. (ISBN 978-2-88295-111-3, LCCN 94147565, lire en ligne), p. 212
- « Courthion, Louis », sur www.xs4all (consulté le )
- Biographie de Louis Courthion sur le Site officiel de la loge « Fidélité et Prudence »