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Louis Bonaventure Perrin de LĂ©pin

Louis Bonaventure Perrin, comte de Lépin (1768-1842), est un officier supérieur de Savoie à la fin du XVIIIe siècle.

Louis Bonaventure Perrin de LĂ©pin
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Biographie

Louis Bonaventure nait le [1], à Chambéry[2]. Il est le fils de l'avocat Joseph Perrin[1] et de Marie-Denise de Desmarets de Chassigny. Son père a été fait baron d'Athenaz, en 1749[1].

Il entame une carrière militaire[2]. Son frère, officier sarde comme lui, resta fidèle à Victor-Amédée III et mourut à la bataille de Mondovi en 1796. En 1792, Louis Bonaventure est officier[3], dans le régiment de Maurienne. Quand la Révolution française se durcit contre les nobles, il s'expatrie en l'an IV et tous ses biens sont confisqués. Officier sarde depuis 1789, il resta en service à Turin jusqu'en 1798 et devint colonel-adjudant-général d'infanterie[3]. Il évalua en 1818 les pertes subies du fait de cette expatriation à 329.154 francs.

En 1800, après la prise de pouvoir par Napoléon Bonaparte, il revient à Chambéry, et y devient commandant de la garde nationale en 1806[4] - [1].

Il épouse le (le 2 brumaire an XIII) la fille d'un homme de loi, Joseph Sancet, « qui compensait sa roture par une belle fortune »[3] - [1].

Ă€ la suite d'un arrangement secret conclu en 1797 avec son ancien fermier BenoĂ®t Burdin, il avait rĂ©cupĂ©rĂ© en 1802, pour 78 000 francs, son château de LĂ©pin et sa ferme de Saint-Alban, perdus lors de la vente des biens nationaux[1]. BenoĂ®t Burdin l'avait acquis pour 63 950 francs et l'a ensuite attaquĂ© en justice. L'affaire fut plaidĂ©e Ă  ChambĂ©ry de 1802 Ă  1815. En 1809, après le dĂ©part de BenoĂ®t Burdin[5], puis Bonaventure a retrouvĂ© la possession des domaines dont les lois rĂ©volutionnaires l'avaient dĂ©possĂ©dĂ© quinze ans auparavant.

Louis Bonaventure Perrin a été syndic de la ville de Chambéry de 1821 à 1823[2], puis syndic de première classe de cette ville en 1833, 1835 et 1836[3] - [6].

Louis Bonaventure Perrin est fait comte de LĂ©pin par lettres patentes du , par le roi Charles-FĂ©lix de Savoie[3].

Notes et références

  1. François Vermale, « La vente des biens nationaux dans le district de Chambéry », Annales révolutionnaires, vol. 5,‎ , p. 76-77.
  2. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-9156-8815-3, lire en ligne).
  3. Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret, "Grands notables du Premier Empire: notices de biographie sociale, Volumes 1 Ă  3", Centre national de la recherche scientifique, 1978, 179 pages, p. 36.
  4. Les Perrin, par Irène Nouailhac et Marie-Anne Pirez, 1994 (page 180)
  5. André Palluel-Guillard, L'aigle et la croix : Genève et la Savoie, 1798-1815, Éditions Cabedita, , 662 p. (ISBN 978-2-88295-260-8), p. 228.
  6. Comte Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 4, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966, 497 p., p. 377-383, « Perrin ».

Voir aussi

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