Louis Antoine Richild, baron Grivel
Louis Antoine Richild, baron Grivel (Brest, -Dakar, ), est un officier de marine et historien de la marine français.
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(Ă 55 ans) Dakar |
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Biographie
Fils de Jean-Baptiste Grivel, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il embarque alors sur l' Alcmène en Extrême-Orient puis sur la Sirène (1845) et est promu enseigne de vaisseau en .
En 1847, il sert sur la Poursuivante Ă la station de la cĂ´te occidentale d'Afrique comme aide de camp de l'amiral de Tromelin puis revient en France en .
Lieutenant de vaisseau () à Toulon en escadre d'évolutions sur l' Henri-IV, il est ensuite aide de camp de l'amiral Hamelin sur le Ville-de-Paris et est blessé le à Sébastopol. Il rédige alors un mémoire comparatif sur les artilleries navales française et anglaise qui lui vaut les félicitations du ministre (1855). Il traduit aussi comme secrétaire de la Commission de révision de la tactique navale, des ouvrages britanniques sur le sujet.
De 1856 à 1858, il commande le Brandon en Méditerranée et se distingue en sauvant deux bâtiments anglais et un voilier marseillais en difficulté sur les côtes grecques.
Aide de camp de l'amiral Bouët-Willaumez sur le Mogador (1859) il prend part à la campagne d'Italie en Adriatique et est promu capitaine de frégate en . Chef d'état-major à la station d'Islande sur l' Artémise (1860), second du vaisseau-école de canonnage Louis-XIV à Brest (1861-1863), il préside une commission d'établissement d'un code international de signaux (1864) puis est de nouveau aide de camp de Bouët-Willaumez sur la Ville-de-Paris et sur le Solférino en escadre d'évolutions (1864-1865).
Commandant du Caton en Méditerranée (1865-1867), capitaine de vaisseau (), il commande à Cherbourg l' Océan puis la Surveillante (1870) dans l'escadre devant bloquer les côtes prussiennes de la Baltique et de la mer du Nord et est envoyé ensuite à la majorité de Brest où le croiseur Châteaurenault lui est confié () ainsi que la station du Levant. Il doit alors intervenir à Salonique après le meurtre du consul de France Jules Moulin.
Contre-amiral (), nommé major-général à Cherbourg (), membre du Conseil d'Amirauté () auprès du Ministre de la Marine, Georges Cloué, il commande en la division navale de l'Atlantique Sud avec pavillon sur la Pallas à bord duquel il meurt le en rade de Dakar.
Ĺ’uvres
On lui doit de nombreuses Ă©tudes dont :
- Essai sur l'organisation des équipages de la flotte par spécialités (1851)
- Attaques et bombardements maritimes, SĂ©bastopol, Sweaborg, Bomarsund, Kinburn (1857)
- Siège de Malte par les Turcs en 1565 (1860)
- La Guerre des cĂ´tes (1864)
- De la guerre maritime. Attaque et défense avant et depuis les nouvelles inventions (1869)
- De la mission militaire et du nouveau programme de la flotte (1874).
RĂ©compenses et distinctions
- Chevalier (), Officier () puis Commandeur de la LĂ©gion d'Honneur ()
- Officier de dernière classe de l'Ordre du Médjidié (1855) (à la suite de la campagne de Crimée)
- Médaille de Crimée avec agrafe Sébastopol (à la suite de la campagne de Crimée)
- Chevalier de l'Ordre du MĂ©rite de Savoie (Ă la suite de la campagne d'Italie)
- MĂ©daille d'Italie (Ă la suite de la campagne d'Italie)
- Une rue de Brest et un boulevard de Brive-la-Gaillarde portent son nom.
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 226