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Louis Alexandre Marie Valon du Boucheron d’Ambrugeac

Louis-Alexandre-Marie de Valon du Boucheron, comte d’Ambrugeac, né le à Paris, mort le à Paris, est un officier français, émigré, et homme politique français, pair de France en 1823. Issu d'une famille noble du Bas-Limousin, il est connu pour avoir épousé la fille du comte de Marbeuf, gouverneur de Corse sous Louis XV[1]. Il est le frère cadet de Alexandre de Valon du Boucheron d'Ambrugeac (1770-1843).

Louis Alexandre Marie
de Valon du Boucheron
Illustration.
Fonctions
Pair de France
–
(20 ans, 3 mois et 2 jours)
Pairie héréditaire
Prédécesseur Pairie créée
Successeur Charles du Boucheron
Député français
–
(7 ans, 2 mois et 19 jours)
Élection 4 octobre 1816
RĂ©Ă©lection 13 novembre 1820
Circonscription 4e collège électoral de la Corrèze
Groupe politique Droite
Prédécesseur Joseph Fouché
Successeur Antoine de Valon
Biographie
Titre complet Comte d’Ambrugeac
Nom de naissance Louis-Alexandre-Marie du Boucheron d’Ambrugeac
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Date de dĂ©cès (Ă  72 ans)
Lieu de décès Ancien 10e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France française
Parti politique Droite
Père Gabriel du Boucheron
Mère Louise-Jeanne von Erlach
Conjoint Alexandrine-Marie de Marbeuf
Enfants 2
Famille Famille de Valon
Profession homme politique
Distinctions Ordre national de la Légion d'honneur Grand-Officier de l'Ordre de la légion d'honneur
Ordre royal et militaire de Saint-Louis Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

État des services

Il est reçu de minorité le , à l'âge d'un mois, dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[2] . Il entre en service dans la cavalerie en 1786, et en 1791, il émigre à Coblence. Il fait la campagne de 1792, dans l’armée des princes, puis celles de 1793 et 1794, dans le régiment des uhlans britanniques.

De retour en France en 1800, il reprend du service avec le grade de chef de bataillon et fait deux campagnes à l’armée d’Espagne dans le corps d'armée du maréchal Victor. Il se trouve au Siège de Cadix de 1810 à 1811, et il obtient son brevet de colonel en 1813. Napoléon le promeut eu 1813 commandant du 10e régiment de ligne[1].

Il est confirmé dans son grade lors de la Première Restauration, et il est fait chevalier de Saint-Louis le . Il maintient son régiment dans les sentiments de fidélité au roi, et il fait partie de l’armée du Midi levée par le duc d’Angoulême en . Les journaux du temps racontent, à ce propos, qu'au passage de la Drôme le , un bataillon de son régiment feint d'arborer le drapeau tricolore en signe d'union avec les soldats du 39e régiment de ligne, il les laisse approcher jusqu'à une demi-portée de fusil, et fait alors une décharge générale qui en tue un certain nombre.

Il est promu maréchal de camp le , et lors du retour des Bourbons, il prend le commandement de la 1re brigade de la 1re division d’infanterie de la Garde royale le . Il est élu à la chambre des députés par le collège électoral du département de la Corrèze le , et il est élevé au grade de commandeur de Saint-Louis le .

Le , il est rĂ©Ă©lu, et il siège Ă  droite. Il s’exprime plusieurs fois Ă  la tribune, sur les articles du budget, en faveur des sous-officiers et soldats retraitĂ©s, et il est rapporteur du projet de loi sur le recrutement. Il intervient frĂ©quemment dans la discussion du budget de la guerre ; enfin, Ă  propos du projet de loi sur les salpĂŞtres (session de 1818-1819) demande que, pour tout bâtiment français, le droit Ă  l'importation du salpĂŞtre soit de 70 francs. Il se prononce aussi pour les lois d'exception, ainsi que pour la nouvelle loi Ă©lectorale. Il est fait commandeur de la LĂ©gion d’honneur le .

Réélu le , par le 2e arrondissement électoral de la Corrèze (Ussel), il ne siège que jusqu'en 1823. Il est élevé au grade de grand-officier de la Légion d'honneur le , à celui de lieutenant-général le , et il est fait pair de France le suivant, à l’issue de la guerre d’Espagne, où il a commandé une partie de la Garde royale. En 1830, il prête le serment de fidélité à Louis-Philippe.

Il meurt le , Ă  Paris.

Notes et références

  1. Frédéric (1847-1923) Auteur du texte Masson, Napoléon dans sa jeunesse, 1769-1793 / Frédéric Masson,..., (lire en ligne), p. 45
  2. de Saint-Allais, L'ordre de Malte, ses grands maîtres et ses chevaliers, Paris, Delaunay, , p. 336

Articles connexes

Sources

  • « Louis Alexandre Marie Valon du Boucheron d’Ambrugeac », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
  • Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des gĂ©nĂ©raux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 9, l’Auteur, , 564 p. (lire en ligne), p. 381.
  • Fiche sur AssemblĂ©e nationale
  • Alex Mazas, Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis depuis son institution, jusqu'en 1830, Tome 3, Firmin Didot frère, Paris, , p. 126-291.
  • Louis Alexandre Marie Valon de Boucheron sur roglo.eu
  • Jean Baptiste de Courcelles, Histoire gĂ©nĂ©alogique et hĂ©raldique des pairs de France, des ..., Volume 8, l’Auteur, , 722 p. (lire en ligne), p. 630
  • Nicolas Viton de Saint-Allais, L'ordre de Malte, ses grands maĂ®tres et ses chevaliers, chez l'auteur, Paris, , p. 336
  • Louis de la Roque, Catalogue des chevaliers de Malte, Alp. Desaide, graveur hĂ©raldique, Paris, , p. 247

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