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Louis-Philippe de Saint-Albin

Louis-Philippe de Saint-Albin, né le et mort le à Paris, est un comte et abbé français.

Louis-Philippe de Saint-Albin
Fonctions
Abbé
Maire de Pacy-sur-Eure (d)
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  67 ans)
Paris
SĂ©pulture
Nationalité
Activité
Religieux
Père
Mère
Fratrie

Biographie

Fils naturel de Louis Philippe, duc d'Orléans et de Étiennette Marie Périne Le Marquis, dite Madame de Villemomble, il est le frère jumeau de Marie d'Auvilliers, comtesse de Brossard. Il est nommé vicaire général du diocèse de Paris.

Louis-Philippe de Saint-Albin a été baptisé le en l'église paroissiale Saint-Maurice de Charenton. À la demande de sa mère, Étiennette Le Marquis, l'acte a été réformé postérieurement afin qu'il porte le nom de Louis-Philippe de Saint-Albin au lieu de Louis-Marie de Saint-Aubin. Le père, Louis-Philippe d'Orléans, étant absent lors du baptême, ce dernier n'avait pas encore reconnu son fils naturel. Après avoie été au séminaire Saint-Magloire, comme son frère ainé, Louis-Étienne de Saint-Farre, l'abbé de Saint-Albin, abbé de Cour, sera un bon vivant, goûtera aux fastes de Versailles et mènera grand train en ville.

L'abbé de Saint-Albin, comme son frère, ne s'est pas marié. Pendant la Révolution française, il a pris le chemin de Londres, puis de l’Allemagne.

Il est propriĂ©taire du château du Buisson de May Ă  Saint-Aquilin-de-Pacy, « hameau dĂ©licieux, aussi poĂ©tique que son nom, et dont il avait fait pour son usage particulier, une seconde abbaye de ThĂ©lème Â». Il demeure Ă©galement dans son hĂ´tel parisien, no 9, rue d'Aguesseau oĂą, en 1805, il hĂ©bergera une des petites filles de sa sĹ“ur, la comtesse de Brossard, Louise Emma Pauline Lambert, dont il sera le tuteur ad hoc.

Ă€ l'instar de son frère, il va continuer Ă  vivre dans le faste des « annĂ©es princières Â», entourĂ© d'une myriade de domestiques. Cependant il devra vendre le château du Buisson-de-Mai en 1826 et se sĂ©parer de meubles de grande valeur pour payer ses crĂ©anciers toujours plus nombreux. Ă€ la fin de sa vie, il ne cessera d'implorer le duc d'OrlĂ©ans, futur Louis-Philippe Ier, roi des Français, afin de conserver sa pension et de payer ses crĂ©anciers.

Avec son frère, il sera légitimé officiellement par Louis XVIII, en 1815. Les deux abbés furent autorisés à prendre le titre de comte et les armes de la maison d'Orléans[1].

Il est Ă©lu maire de Saint-Aquilin-de-Pacy, puis de Pacy-sur-Eure, et fait construire la caserne des pompiers de cette commune.

Louis-Philippe de Saint-Albin est mort, « accablĂ© de douleurs de rhumatisme et de goutte Â» Ă  Paris. « Il vĂ©cut très galamment dans la double acception du mot Â», Ă©crira Ă  son sujet Guillaume Combrouse.

Il est enterré avec son frère l'abbé de Saint-Farre, au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Sources

  • Guy Martignon, Le Grand Livre de Villemomble, Éditions Les Amis du Château de Villemomble.
  • Guy Martignon, « Marquise Â», Dame de Villemomble, Éditions Les Amis du Château de Villemomble.
  • AN - Fonds de la Maison de France - cotes 300 AP (1)48 et 950.
  • Correspondance inĂ©dite de CollĂ©.
  • Archives de l'ancienne paroisse de Charenton.

Notes et références

  1. Dussieaux, Généalogie de la Maison de France, Paris, Lecoffre, 1872.
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