Louis-François-Marie de Clermont-Tonnerre
Louis-François-Marie, comte de Clermont-Tonnerre-Thoury ( - 1827), seigneur du Puy de Neuville[1], est un général français.
Louis-François-Marie de Clermont-Tonnerre | |
Naissance | Château d'Himmeville |
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Décès | Paris |
Allégeance | Royaume de France Armée des princes Royaume de France |
Grade | Lieutenant-général |
Commandement | Compagnie écossaise des gardes du corps du roi |
Distinctions | Ordre de Saint-Louis (grand-croix) |
Famille | Maison de Clermont-Tonnerre |
Biographie
Famille
Il est le fils de Louis de Clermont-Tonnerre, dit le comte de Clermont, baron de Pierrepont, capitaine, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, et de Marie-Elisabeth Le Febvre de Milly. Il épousa, le , Marie-Françoise de Froger, dont il eut un fils, Louis, décédé en 1809 à Saint-Pétersbourg. Il adopta ses neveux, Eugène et Prosper-Abbeville Tillette de Mautort.
Carrière militaire
Il entra au service comme sous-lieutenant au régiment de Royal-Pologne cavalerie en 1777, dans lequel il fut fait capitaine à la suite. Il passa, en 1781, dans la compagnie écossaise des gardes du corps du roi Louis XVI, en qualité de sous-lieutenant, avec rang de lieutenant-colonel. Présenté à Louis XVI, il l'accompagne à la chasse le .
Il fut promu mestre de camp de cavalerie en .
Il émigra en 1791, joignit les princes français à Coblentz, fit la campagne de 1792 dans leur armée, et y servit jusqu'à l'époque à laquelle elle fut licenciée. Il fut créé maréchal de camp, en 1797, puis passa en Russie.
À la première Restauration, le comte de Clermont-Tonnerre rentra en France, et lors des Cent-Jours, il fut envoyé, le , dans l'Artois, pour y accélérer la marche des volontaires royaux. Il se trouvait à Lille, au moment du passage de Louis XVIII qui se rendait à Gand, et il fit, dans la première de ces deux villes son service auprès du roi.
Après le retour de Louis XVIII à Paris, le comte de Clermont-Tonnerre fut employé sous le général de Bourmont, à la réforme des volontaires royaux, et alla ensuite prendre, à Versailles, le commandement de la compagnie écossaise des gardes du corps qui lui avait été confiée en l'absence du chef d'escadron. Ayant été compris dans les réformes qui se faisaient alors, il obtint sa retraite comme lieutenant des gardes du corps, avec le grade de lieutenant-général, qui lui fut accordé en . Il fut créé, le même jour, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Sources
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français: depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, 1821
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, et des maisons princières de l'Europe…, 1826
Notes et références
- Fief venu par les Froger qui dépendait de Saint-Médard de Barbezieux