Louis-Charles Martineau
Louis-Charles Martineau (, Châtellerault - , Châtellerault) est un homme politique français.
Député de la Vienne | |
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(à 80 ans) Châtellerault |
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Biographie
Il épouse Madeleine Le Coq, fille de Michel Le Coq, négociant, et de Jeanne Turquand. Il est négociant (en 1772)[1].
En 1790, Il est élu juge au tribunal de Châtellerault.
Le , il est élu député de la Vienne à l'Assemblée législative. Il siège dans la majorité, sans prendre la parole. Il est réélu, par le même département, le , député à la Convention. Il prend place à la Montagne, et, dans le procès de Louis XVI, répond, au 3e appel nominal : «la mort» ainsi que pour l'appel et contre le sursis.
En 1793, il préside la Société des jacobins de Châtellerault. Le 21 floréal au IV, inscrit par le Conseil des Cinq-Cents au nombre des sept conventionnels qui doivent compléter ce Conseil, il n'est pas agréé par le Conseil des Anciens. Il est nommé juge au tribunal de district de Châtellerault, puis, presque aussitôt, commissaire du Directoire près le même tribunal, fonctions qu'il exerce, sous le titre de procureur impérial et de procureur du roi, jusqu'au .
Frappé par la loi du 12 janvier 1816 exilant les régicides qui ont soutenu les Cent-Jours, il se retira à Arau (Suisse). À la sollicitation de M. Laurence, il obtient en 1819 l'autorisation de rentrer en France. Il quitta Arau le , et revient dans sa ville natale où il vit dans la retraite.
Il est le père de Louis Martineau.
Notes et références
- Archives départementales de la Vienne, registre des baptêmes et mariages de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Chatellerault 1770-1772, vue 65/74, 10 juillet 1772, baptême de leur fils Louis Martineau. Document numérisé.
Bibliographie
- « Louis-Charles Martineau », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Pierre Massé, « L’exil de l’ex-conventionnel Martineau », Annales historiques de la Révolution française, 1967, p. 34-54. Article numérisé sur presse. [attention les archives contredisent plusieurs affirmations de cet article]