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Louis-Benoît Picard

Louis-Benoît Picard est un acteur, dramaturge, romancier et directeur de troupe français, né le à Paris où il est mort le [1].

Louis-Benoît Picard
Louis-Benoît Picard, gravure de Jamont d’après Crigner.
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Division 43 du cimetière du Père-Lachaise (d)
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Biographie

Statue de Louis-Benoît Picard réalisée par Félix Martin, sur la façade de l'Hôtel de ville de Paris.

Fils d’un avocat et neveu d’un médecin, Picard refusa de suivre la carrière du barreau ainsi que celle de la médecine, pour se livrer au théâtre vers lequel l’entraînait un gout que développa son ami François Andrieux. À l’âge de vingt ans, il fit représenter, en collaboration avec Joseph Fiévée le Badinage dangereux, au théâtre de Monsieur. La première de ses œuvres signalée par la critique est une comédie intitulée Médiocre et rampant, ou le moyen de parvenir[2], qui fut représentée en 1797.

Cette même année, il se fit acteur et joua sur divers théâtres, sans s’élever au-dessus de la médiocrité. En 1801, il devint chef de troupe, obtint le privilège du théâtre Louvois, et produisit avec activité des œuvres dans lesquelles il jouait lui-même sur la scène dont il était directeur, ce qui le fit comparer à Molière.

L’Opera-Buffa, dont les représentations avaient lieu trois fois par semaine dans la même salle, fut placé en 1804 sous sa direction. En 1807, il quitta l’état de comédien et entra à l’Académie française. À la fin de la même année, sa troupe ayant fusionné avec celle des Comédiens-Italiens, l’administration de l’Académie impériale de musique lui fut confiée jusqu’en 1816.

En 1816, il prit la direction de l’Odéon et, après ce théâtre eut été détruit par un incendie en , il obtint de transporter sa troupe à la salle Favart. Le , il ouvrit la nouvelle salle de l’Odéon et quitta la direction en 1821.

Le succès de Picard auprès de ses contemporains fut justifié par son naturel, sa franche gaieté, son talent de l’observation, l’art de faire saisir les ridicules et de développer une donnée scénique, alors que lui manquaient la profondeur, la force, et surtout le style. D’une grande faiblesse dans la versification et d’une vulgarité banale, d’une excessive diffusion dans la prose, la plupart de ses œuvres, où il s’est appliqué à peindre non les caractères, mais les mœurs, à la physionomie si variable suivant les époques, ne lui ont pas survécu.

Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (43e division)[3].

Ĺ’uvres

Dans Médiocre et rampant, Picard a cherché à représenter la société française telle que les bouleversements de la Révolution l’avaient rendue en 1797. Ce tableau, quelle qu’en puisse être la vérité, « étonne, dit Artaud, comme le spectacle des mœurs d’une peuplade inconnue ». L’Entrée dans le monde[4] (1799), montre le mélange des parvenus insolents et des ci-devant ruinés, du luxe et de la grossièreté, avec l’avidité des jouissances caractérisant cette époque.

Duhautcours, ou le Contrat d’union[5] (1801), attaquait la fureur d’agiotage, les fortunes soudaines des fournisseurs et des faiseurs d’affaires qui avaient survécu au Directoire. Soit par crainte des sévérités du gouvernement, soit par obéissance à l’instinct de son talent, Picard cessa alors de mettre en scène les mœurs publiques pour se cantonner à la peinture des mœurs privées. La Petite Ville[6] (1801), une de ses pièces les plus gaies montre qu’il gagna beaucoup à rester dans un genre plus conforme à la nature de son talent. Il réussit à représenter les petits ridicules, les petites prétentions, les étroites jalousies, les médisances et les commérages de la province; il trouva, sinon des caractères, du moins d’amusants personnages : le bel esprit Rifflard, la coquette madame Senneville, le processif Vernon, la sensible Nina.

Le succès de la Petite Ville engagea l’auteur à tenter une étude sur les mœurs parisiennes : il créa les Provinciaux à Paris[6] (1802), mais le tableau, trop vaste pour lui, fut bien loin de valoir le précédent. Monsieur Musard[7] (1803), qui eut un succès de vogue, représente ce personnage connu de tout le monde, qui n’est jamais pressé d’agir, qui muse sans cesse et s’amuse de tout.

Dans les Marionnettes[8] (1806), l’auteur a mis en scène les variations que produisent dans les hommes de toute condition les changements de la fortune : Dervilé et sa sœur, impertinents quand ils sont riches, bien humbles et bien flatteurs quand ils sont pauvres ; le valet se courbant devant son nouveau maître et méprisant l’ancien ; le notaire joyeux d’avoir un acte à rédiger ; le jardinier se faisant grand seigneur quand il se croit légataire ; le directeur des marionnettes pensant à faire épouser sa petite-fille à son ami devenu riche.

Les Ricochets[8] (1807), ont aussi des personnages qui changent de volonté suivant les évènements. Le succès des Deux Philibert[9] (1816), tient surtout au personnage de Philibert cadet, mauvaise tête et bon cœur, que l’on gronde et qu’on aime, dont les fredaines finissent par faire rire et par être pardonnées.

Picard a écrit de nombreuses pièces[N 1], près de cent d’après certaines sources.

Outre son théâtre et ses romans, il a également écrit, avec Droz, les Mémoires de Jacques Fauvel[10] - [11] - [12] - [13].

Ĺ’uvre

Théâtre

  • Le Badinage dangereux, comĂ©die en un acte et en prose, avec Joseph FiĂ©vĂ©e, crĂ©Ă©e le , au théâtre de Monsieur.
  • Encore des MĂ©nechmes, comĂ©die en trois actes et en prose, crĂ©Ă©e le , au théâtre Feydeau[2].
  • Le PassĂ©, le PrĂ©sent et l’Avenir, comĂ©dies chacune en un acte et en vers, reçues le , au Théâtre-Français[14].
  • Le Conteur ou les Deux Postes, comĂ©die en trois actes et en prose, 1793, au Théâtre-Français[2].
  • Le Cousin de tout le monde, comĂ©die en un acte et en prose, crĂ©Ă©e le par le Théâtre-Français au théâtre des VariĂ©tĂ©s[2].
  • La Prise de Toulon, tableau patriotique, comĂ©die en un acte et en prose, crĂ©Ă©e le au Théâtre de la rue Feydeau.
  • Ervand le bucheron, drame en cinq actes et en vers, reçu l’an IV (1795), au théâtre de la RĂ©publique[14].
  • Les Conjectures, comĂ©die en trois actes et en vers, crĂ©Ă©e 28 vendĂ©miaire an IV (), au théâtre Feydeau[2].
  • Les Amis de collège, ou l’Homme oisif et l’Artisan, comĂ©die en trois actes et en vers, crĂ©Ă©e le 25 frimaire an IV (), au théâtre de la RĂ©publique[2].
  • MĂ©diocre et rampant, ou le Moyen de parvenir, comĂ©die en cinq actes, en vers, crĂ©Ă© le 1er thermidor an V (), au Théâtre-Français[2].
  • Le Voyage interrompu, comĂ©die en trois actes et en prose, crĂ©Ă©e le 29 brumaire an VII (), au Théâtre-Français du faubourg Saint-Germain[4].
  • L’EntrĂ©e dans le monde, comĂ©die en cinq actes et en vers, crĂ©Ă©e le 27 prairial an VII (), par les ComĂ©diens sociĂ©taires de l'OdĂ©on au théâtre de la CitĂ©[4].
  • Les Voisins, comĂ©die en un acte et en prose, crĂ©Ă©e le 21 messidor an VII (), par les ComĂ©diens sociĂ©taires de l'OdĂ©on, au théâtre de la CitĂ©[4].
  • Le CollatĂ©ral ou la Diligence de Joigny, comĂ©die en cinq actes et en prose, crĂ©Ă©e le 15 brumaire an VIII (), par les ComĂ©diens sociĂ©taires de l'OdĂ©on[4].
  • La FĂŞte de Corneille, comĂ©die en un acte et prose, crĂ©Ă©e le 10 messidor an X (), Ă  Rouen[15]
  • Les Trois Maris, comĂ©die en cinq actes et en prose, crĂ©Ă©e le 27 thermidor an VIII (), au théâtre Feydeau[6].
  • La Petite Ville, comĂ©die en quatre actes et en prose, crĂ©Ă©e le 28 florĂ©al an IX ()[6].
  • Duhautcours, ou le Contrat d’union, comĂ©die en cinq acte et en prose, avec François ChĂ©ron, crĂ©Ă©e le 18 thermidor an IX (), au théâtre Louvois[5].
  • Les Provinciaux Ă  Paris, comĂ©die en quatre actes et en prose, crĂ©Ă©e le 21 nivĂ´se an 10 (), au théâtre Louvois[6].
  • Le Mari ambitieux ou l’Homme qui veut faire son chemin, comĂ©die en cinq actes et en vers, crĂ©Ă©e le 24 vendĂ©miaire an XI (), au théâtre Louvois[7].
  • La Saint-Jean, comĂ©die en trois actes et en prose, crĂ©Ă©e en brumaire ou frimaire an XI ()[15].
  • Le Vieux ComĂ©dien, comĂ©die en un acte et en prose, crĂ©Ă©e le deuxième jour complĂ©mentaire an XI(), au théâtre Louvois[7].
  • Monsieur Musard ou Comme le temps passe, comĂ©die en un acte et en prose, le 1 frimaire an XII (), au théâtre Louvois[7].
  • Les Tracasseries, ou Monsieur et Madame Tatillon, comĂ©die en quatre actes et en prose, crĂ©Ă©e le 6 messidor an XII (), au théâtre Louvois[7].
  • L’Acte de naissance, comĂ©die en un acte et en prose, crĂ©Ă©e le 10 vendĂ©miaire an XIII (), au théâtre de l'ImpĂ©ratrice[7].
  • Le Susceptible, comĂ©die en un acte et en prose, 5 nivĂ´se an XIII (26 gĂ©cembre 1807), au théâtre de l'ImpĂ©ratrice[7].
  • La Noce sans mariage, comĂ©die en cinq actes et en prose, crĂ©Ă©e le 24 fructidor an XIII (), au théâtre de l'ImpĂ©ratrice[8].
  • Bertrand et Raton, ou l'Intrigant et sa dupe, comĂ©die en cinq actes et en prose, Ă©crite en 1805 mais non imprimĂ©e, reprĂ©sentĂ©e le , au théâtre de la GaĂ®tĂ©[16].
  • Les Filles Ă  marier, comĂ©die en trois actes et en prose, crĂ©Ă©e le 20 frimaire an XIV (), au théâtre de l'ImpĂ©ratrice[8].
  • Un jeu de la Fortune ou les Marionnettes, comĂ©die en cinq actes et en prose, crĂ©e , au théâtre de l'ImpĂ©ratrice[8].
  • La Manie de briller, comĂ©die en trois actes et en prose, crĂ©Ă©e le , au théâtre de l'ImpĂ©ratrice[8].
  • Les Ricochets, comĂ©die en un acte et en prose, crĂ©Ă©e le , au théâtre de l'ImpĂ©ratrice[8].
  • Les Capitulations de conscience, comĂ©die en cinq actes et en vers, crĂ©Ă©e le [17].
  • Les Oisifs, comĂ©die Ă©pisodique en un acte et en prose, crĂ©Ă©e le [17].
  • L’Alcade de Molorido, comĂ©die en cinq actes et en prose, crĂ©Ă©e le , au théâtre de l'OdĂ©on[17].
  • Un lendemain de fortune ou les Embarras du bonheur, comĂ©die en un acte et en prose, crĂ©Ă©e le [17].
  • La Vieille Tante ou les CollatĂ©raux, comĂ©die en cinq actes et en prose, crĂ©Ă©e le , au théâtre de sa MajestĂ© l'ImpĂ©ratrice et Reine[17].
  • Le CafĂ© du printemps, comĂ©die en un acte et en prose, crĂ©Ă©e le , au théâtre de sa MajestĂ© l'ImpĂ©ratrice et Reine[17].
  • Les Prometteurs ou l’Eau bĂ©nite de cour, en trois actes et en prose, crĂ©Ă©e le , au théâtre de sa MajestĂ© l'ImpĂ©ratrice et Reine.
  • M. de Boulanville ou la Double RĂ©putation, comĂ©die en cinq actes et en prose, crĂ©Ă©e le , au théâtre royal de l'OdĂ©on[9].
  • Les Deux Philibert, comĂ©die en trois actes et en prose, crĂ©Ă©e le , au théâtre royal de l'OdĂ©on[9].
  • Le Capitaine Belronde, comĂ©die en trois actes et en prose, crĂ©Ă©e le , au théâtre royal de l'OdĂ©on[9].
  • Une matinĂ©e de Henri IV, comĂ©die en un acte et en prose, crĂ©Ă©e le , au théâtre royal de l'OdĂ©on[9].
  • Vauglas ou les Anciens Amis, comĂ©die en cinq actes et en prose, crĂ©Ă©e le , au Théâtre royal de l'OdĂ©on[9].
  • L’Intrigant maladroit, comĂ©die en trois actes et en prose, crĂ©Ă©e le , au Second Théâtre français[15].
  • Les Charlatans et les Compères, comĂ©die en cinq actes et en prose, jamais crĂ©Ă©e, publiĂ©e en 1821[15].
  • Les Trois Quartiers, comĂ©die en trois actes et en prose, avec Édouard-Joseph-Ennemond Mazères, crĂ©Ă©e le , au Théâtre-Français.

Livrets

  • Les Visitandines, comĂ©die en deux actes, mĂŞlĂ©e d'ariettes, musique de François Devienne, crĂ©Ă© le , au théâtre Feydeau[2].
  • Andros et Almona, ou le Français Ă  Bassora, comĂ©die en trois actes, mĂŞlĂ©e d’ariettes, avec Alexandre Duval, musique de Lemière, crĂ©Ă©e le 16 pluviĂ´se an II (), au théâtre de l'OpĂ©ra-Comique[14].
  • La Prise de Toulon, tableau patriotique en un acte, en prose, mĂŞlĂ© d’ariettes, musique de Nicolas Dalayrac, crĂ©Ă© le 15 pluviĂ´se an II (), au théâtre Feydeau[14].
  • Rose et AurĂ©lie, comĂ©die en un acte, en prose, mĂŞlĂ©e de chants, musique de François Devienne, crĂ©Ă©e le 21 thermidor an II ()), au théâtre Feydeau[14].
  • L’Écolier en vacances, comĂ©die en un acte, en prose, mĂŞlĂ©e d’ariettes, avec Loraux, musique de Louis Jadin, crĂ©Ă©e le 22 vendĂ©miaire an III (), au théâtre de l'OpĂ©ra-Comique[14].
  • Les ComĂ©diens ambulants, comĂ©die en deux actes et en prose, mĂŞlĂ©e d'ariettes, musique de François Devienne, crĂ©Ă©e le 8 nivĂ´se an VII (), au théâtre Feydeau[4].
  • La Maison en loterie, comĂ©die en un acte mĂŞlĂ©e de couplets, musique de Jean-Baptiste Radet crĂ©Ă©e le , au Théâtre royal de l'OdĂ©on[9].

Romans

  • Les Aventures d’Eugène de Senneville et de Guillaume Delorme[18] - [19].
  • L’ExaltĂ© ou Histoire de Gabriel DĂ©sodry sous l’ancien rĂ©gime, pendant la RĂ©volution et sous l’Empire, Paris, Baudouin, 1823, 4 vol. in-12 ;
  • Le Gil Blas de la RĂ©volution ou les Confessions de Laurent Giffard, Paris, Baudouin, 1824, 5 vol. in-12 ;
  • L’HonnĂŞte Homme ou le Niais, Paris, Baudouin, 1825, 3 vol. in-12 ;
  • Les Gens comme il faut et les Petites Gens, Paris, Baudouin, 1826, 2 vol. in-12 ;
  • Les Sept Mariages d’Éloi Galand, Paris, Baudouin, 1827, 3 vol. in-12.

Notes et références

Notes
  1. Trois recueils sont du fait de Louis-Benoît Picard : Théâtre de L. B. Picard (Louis-Benoît Picard, Théâtre de L. B. Picard, Paris, Mame, , 6 vol. in-8°), qui à sa réédition devient : Œuvres de L. B. Picard (Louis-Benoît Picard, Œuvres de L. B. Picard, Paris, Jean Nicolas Barba, , 10 vol. in-8°)
    La première édition est constituée des pièces que Picard juge dignes d’être réimprimées. La réédition lui permet d'en inclure d'autres. Il préface chacune des pièces, parfois rectifiées, de façon souvent piquante. Ces recueils ne renferment pas toutes les collaborations avec : Barré, Radet, Desfontaines, Fulgence, etc. Les deux derniers volumes de la seconde édition contiennent le roman Les Aventures d’Eugène de Senneville et de Guillaume Delorme.
    Le troisième recueil est posthume : Théâtre républicain posthume et inédit (Louis-Benoît Picard (préf. Charles Lemesle), Œuvres de L. B. Picard : Théâtre républicain posthume et inédit, Paris, Jean Nicolas Barba, , 558 p. (lire en ligne)).
    L'éditeur, proche de Picard, après une préface d'hommage reprend l'introduction de chaque pièce et la raison du choix.
    .
Références
  1. Paris, État civil reconstitué, vue 11/51.
  2. Louis-Benoit Picard, Ĺ’uvres de L. B. Picard, t. 1, Paris, Jean Nicolas Barba, , 510 p., 10 vol. (lire en ligne).
  3. Jules Moiroux, Le Cimetière du Père-Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 278
  4. Louis-Benoit Picard, Ĺ’uvres de L. B. Picard, op. cit., t. 2, 459 p. (lire en ligne).
  5. Louis-Benoît Picard et François Chéron, Duhautcours ou Le contrat d'union : comédie en prose et en cinq actes, Paris, Huet et Charon, an ix (1801), 90 p. (lire en ligne).
  6. Louis-Benoit Picard, Ĺ’uvres de L. B. Picard, op. cit., t. 3, 439 p. (lire en ligne).
  7. Louis-Benoit Picard, Ĺ’uvres de L. B. Picard, op. cit., t. 4, 463 p. (lire en ligne).
  8. Louis-Benoit Picard, Ĺ’uvres de L. B. Picard, op. cit., t. 5, 495 p., 10 vol. (lire en ligne).
  9. Louis-Benoit Picard, Ĺ’uvres de L. B. Picard, op. cit., t. 7, 546 p., 10 vol. (lire en ligne).
  10. Joseph Droz et Louis-Benoît Picard, Mémoires de Jacques Fauvel, vol. 1, Paris, Publication Antoine-Augustin Renouard, , 256 p., 4 vol. in 16 (lire en ligne), partie 1.
  11. Joseph Droz et Louis-Benoît Picard, Mémoires de Jacques Fauvel, op. cit., vol. 2, 223 p. (lire en ligne), suite partie 1 et partie 2.
  12. Joseph Droz et Louis-Benoît Picard, Mémoires de Jacques Fauvel, op. cit., vol. 3, 190 p. (lire en ligne), suite partie 2.
  13. Joseph Droz et Louis-Benoît Picard, Mémoires de Jacques Fauvel, op. cit., vol. 4, 194 p. (lire en ligne), partie 3
    • Louis-BenoĂ®t Picard (prĂ©f. Charles Lemesle), Ĺ’uvres de L. B. Picard : Théâtre rĂ©publicain posthume et inĂ©dit, Paris, Jean Nicolas Barba, , 558 p. (lire en ligne).
    • .Louis-Benoit Picard, Ĺ’uvres de L. B. Picard, op. cit., t. 8, 508 p., 10 vol. (lire en ligne).
    • Louis-BenoĂ®t Picard, Bertrand et Raton ou l'Intrigant et sa Dupe : par feu Picard, Paris, Charles Lemesle, , 137 p., In-8° (lire en ligne).
    • Louis-Benoit Picard, Ĺ’uvres de L. B. Picard, op. cit., t. 6, 559 p. (lire en ligne).
    • Louis-Benoit Picard, Ĺ’uvres de L. B. Picard, op. cit., t. 9 : Les aventures d'Eugène de Senneville et de Guillaume Delorme, Ă©crites par Eugène en 1787, 392 p. (lire en ligne), 1 et 2.
    • Louis-Benoit Picard, Ĺ’uvres de L. B. Picard, op. cit., t. 10 : Les aventures d'Eugène de Senneville et de Guillaume Delorme, Ă©crites par Eugène en 1787, 371 p., 10 vol. (lire en ligne), 3 et 4.

    Annexes

    Sources

    • Jean Gourret, Ces hommes qui ont fait l'OpĂ©ra, 1984, p. 106-107.
    • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littĂ©ratures, Paris, Hachette, 1884, p. 1593-94.

    Liens externes

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