Louis-Benoît Genevois-Duraisin
Louis Benoît Genevois-Duraisin, né le à La Mure (province du Dauphiné), mort le à Genève (Suisse), est un homme politique de la Révolution française.
Membre du Conseil des Cinq-Cents |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 73 ans) Genève |
Nationalité | |
Activité |
Avocat, il siège dans les assemblées préliminaires à la Révolution du Dauphiné et devient président du tribunal criminel de l'Isère en 1792.
Genevois est élu député de l'Isère, le deuxième sur neuf, à la Convention nationale en septembre 1792. Il vote la mort sans conditions au procès de Louis XVI. Il est absent à la mise en accusation de Marat[1] et au rétablissement de la Commission de Douze[2]. Il est siège au Comité de Sûreté générale entre le 15 prairial[3] et le 15 thermidor an III[4] (entre le 3 juin et le 2 août 1795).
Genevois est élu au Conseil des Cinq-Cents le 22 vendémiaire an IV et en sort en l'an VI. Il est nommé juge au tribunal de Cassation en 1800. En tant que régicide et que soutient aux Cent-Jours, il est visé par la loi du 12 janvier 1816.
Notes et références
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 74.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 28 mai 1793, p. 537.
- Journal de Perlet n°983 du 17 prairial an III (5 juin 1795).
- Journal de Perlet n°1040 du 17 thermidor an III (4 août 1795).
Voir aussi
Bibliographie
- « Louis-Benoît Genevois-Duraisin », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :