Louis-Apollinaire de La Tour du Pin-Montauban
Louis-Apollinaire de la Tour du Pin-Montauban (1744-1807) fut le premier évêque de Nancy, puis archevêque d'Auch, et archevêque de Troyes.
| Louis-Apollinaire de La Tour du Pin-Montauban | |
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| Biographie | |
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| Naissance | Paris |
| Décès | Troyes |
| Évêque de l'Église catholique | |
| Ordination épiscopale | |
| Dernier titre ou fonction | Archevêque (titre personnel) de Troyes |
| Fonctions épiscopales | Évêque de Nancy Archevêque d'Auch puis Archevêque de Troyes |
| Archevêque de Troyes | |
| – | |
| Archevêque d'Auch | |
| – | |
| Évêque de Nancy (Primat de Lorraine) | |
| – | |
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| Nihil altius | |
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Biographie
Louis-Apollinaire de la Tour du Pin-Montauban est né le à Paris[1]. Il appartient à l'illustre famille de La Tour du Pin originaire du Dauphiné. Destiné à l'Église, il est le vicaire général de Yves Alexandre de Marbeuf, évêque d'Autun et abbé commendataire de l'abbaye de Haute-Seille dans le diocèse de Toul en 1769[2].
Il est ensuite nommé évêque de Nancy, désigné le , et sa désignation est confirmée le et il est consacré le . [1], après que le diocèse de Nancy a été érigé en évêché le . Il résigne son siège en 1783. Il devient alors archevêque d'Auch Il est désigné le , et sa désignation est confirmée le . En 1791, il s'oppose à la Constitution civile du clergé avant d'émigrer en Espagne.
Il se démet de cette charge le après de la signature du Concordat de 1801[1]. Le diocèse d'Auch fut supprimé par le concordat de 1802 et son territoire rattaché au diocèse d'Agen. Il est nommé par Napoléon Bonaparte archevêque (à titre personnel) de Troyes en 1802 et doit administrer un immense diocèse qui comprend Sens, Auxerre et Troyes[3]. Il est désigné le , et sa désignation est confirmée le [1]. Il est décédé le [1].
Armes
Écartelé : d'azur à la tour d'argent au chef cousu de gueules chargé de trois casques d'argent, fermés d'or, et d'or au dauphin d'azur, crêté, oreillé et barbé de gueules[4].
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont à enquerre.
Notes et références
- (en) Site Internet Catholic Hierarchy
- Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 416
- Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 66
- Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.180. Consultable sur Gallica.