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Louis-Antoine-Maurice Bresson

Louis-Antoine-Maurice Bresson, nĂ© le Ă  la Croix-Rousse dans le 4e arrondissement de Lyon et mort dans ce mĂŞme quartier le , est un architecte français. Il jouera un rĂ´le majeur dans l'histoire architecturale française du XIXe siècle. Ses Ĺ“uvres sont très importantes Ă  Lyon et dans les rĂ©gions voisines. Il fut membre de la SociĂ©tĂ© acadĂ©mique d'architecture de Lyon, de la SociĂ©tĂ© de topographie historique, de l'AcadĂ©mie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon devant laquelle il prononça lors de sa rĂ©ception un discours sur l’architecture religieuse du IVe siècle av. J.-C. au XIIIe siècle ou encore de la sociĂ©tĂ© des Numismates de France. L’architecte construisit des immeubles de rapport, il Ă©difia ou restaura des châteaux et des lieux de culte en associant modernitĂ© et tradition. Le catalogue de ses travaux rĂ©pertorie une douzaine d’églises, une dizaine de chapelles, plus d’une vingtaine de collège et couvents, dix-huit châteaux construits ou restaurĂ©s par ses soins, une vingtaine de maisons et hĂ´tels Ă  Lyon.

Louis Bresson
Image illustrative de l'article Louis-Antoine-Maurice Bresson
Portrait de Louis Bresson.
Présentation
Naissance
Lyon
DĂ©cès (Ă  75 ans)
Lyon
Nationalité Drapeau de la France France
Formation École des beaux-arts de Lyon

Biographie

Louis Bresson est nĂ© le Ă  Lyon quartier de La Croix-Rousse[1]. Il est issu d’une famille modeste et son père fut Ă©galement architecte[2]. Il commença ses Ă©tudes d’architecture Ă  l'École impĂ©riale des Beaux-arts de Lyon avec la direction de Chenavard. Ensuite, il se rendit Ă  Paris oĂą il travailla dans un atelier nommĂ© « L'atelier Lebas » puis en 1842 il fut reçu Ă  l’École des Beaux-Arts. Sa mère, veuve, fit de lourds sacrifices pour lui permettre de poursuivre son Ă©ducation artistique. NĂ©anmoins, il sut faire hommage Ă  cela en s'y montrant digne, sĂ©rieux et travailleur. Bresson ne travailla pas uniquement dans l’art, il donna des cours de mathĂ©matiques Ă  des camarades ayant plus de moyens financiers que lui pour augmenter son budget jugĂ© beaucoup trop modeste. Des rumeurs ont prĂ©tendu qu’il lavait son linge dans le fleuve de la Seine pour Ă©conomiser. Durant son sĂ©jour Ă  Paris, il connut deux architectes lyonnais : Bossan et Louvier. Ils entretinrent de très bonnes relations jusqu’à la mort de ces derniers. Bossan fut Ă©galement l’architecte de la basilique Notre-Dame de Fourvière Ă  Lyon. L’artiste travailla beaucoup avec Bossan et en hommage Ă  cette bonne relation et Ă  leurs diffĂ©rents travaux communs, il tint Ă  prononcer au nom de la SociĂ©tĂ© d’Architecture de Lyon le discours d’usage sur la tombe de son collègue en 1888. Il Ă©tait membre dans la sociĂ©tĂ© des numismates de France et possĂ©dait une collection de monnaies et de mĂ©dailles. Ce dernier Ă©tait heureux de les montrer aux vrais connaisseurs. L’architecte fit Ă©galement partie de la sociĂ©tĂ© des bibliophiles. Sa bibliothèque Ă©tait fascinante. La sĂ©lection de livres comme de gravures a Ă©tĂ© choisie avec tant de rigueur qu’il arrivait Ă  rĂ©unir des ouvrages prĂ©cieux pour leur raretĂ©. Sous sa direction et par ses conseils, la SociĂ©tĂ© de Topographie historique dont il fut le prĂ©sident publia le grand plan scĂ©nographique de Lyon du XVIe siècle. Il Ă©tait Ă©galement membre de la sociĂ©tĂ© linnĂ©enne bien qu’il ne s’y fit pas remarquer par ses travaux. Il s’intĂ©ressa aux choses qui s’y traitaient, aimait les productions de la nature et plantait judicieusement des arbres dans sa propriĂ©tĂ© d'Écully. Durant un moment l’architecte assista aux sĂ©ances de la commission consultative des beaux-arts. Ses apprĂ©ciations et celles de son ancien maĂ®tre Antoine-Marie Chenavard Ă©taient très recherchĂ©es. Bresson quittera par la suite Paris en 1842 âgĂ© de vingt-six ans. Lorsqu’il quitta Paris, et ce jusqu’à sa mort le 27 avril 1893, pendant près d’un siècle il travailla avec beaucoup de dĂ©votion. Son entourage dĂ©clara que dès le matin et jusqu’au soir, son bureau, ses chantiers et ses soirĂ©es l’occupaient. ExceptĂ© des soirĂ©es passĂ©es dans des rĂ©unions de SociĂ©tĂ©s savantes oĂą il travaillait une fois de plus. L’artiste passait aussi ses soirĂ©es Ă  vendre des livres ou des objets d’art ou encore des visites. Ses nuits Ă©taient donc des nuits de dur labeur. MĂŞme par de circonstances douloureuses, les joies de la famille n’ont pu interrompre ce travail acharnĂ©. En effet, il perdit très tĂ´t la compagne de sa vie et se rĂ©fugia dans les Ă©tudes pour fuir cette profonde douleur. Puis, lorsqu’il vit sa fille mariĂ©e enlevĂ©e Ă  un de ses Ă©lèves qui fut aussi un collègue honorĂ© et respectĂ© et un petit-fils qu’il perdit et en qui il avait placĂ© son goĂ»t pour vivre, il se consola dans le travail pour Ă©vacuer ses peines et chagrins.  Grâce Ă  son travail de labeur, il parvint Ă  ĂŞtre parmi les premiers de son art. Selon Charles Flachet[3], ses qualitĂ©s telles que l’honnĂŞtetĂ© et la sincĂ©ritĂ© contribuèrent Ă  son talent. Son Ă©tude approfondie des mathĂ©matiques lui permit d’acquĂ©rir une rectitude de son jugement. Sa bonne conscience lui permit Ă©galement d’avoir une sage Ă©conomie dans les travaux qu’on lui confiait. Ses clients lui restèrent longtemps fidèles car ils reconnaissaient ses honnĂŞtes mains pleines de responsabilitĂ©s.

Il meurt dans son quartier de la Croix-Rousse dans le 4e arrondissement de Lyon, le [4].

Dans la vie courante

Toujours d'après Charles Flachet, il est décrit comme grand, mince avec une démarche légèrement indécise, l’air distrait ou encore abstrait. À première vue, son apparence ne montrait pas son incroyable intelligence. Néanmoins, lorsqu’il regardait son entourage d’un regard profond et limpide qu’abritaient un beau front plein d’ampleur les gens étaient impressionnés. Sa tête est décrite comme quelque chose de sculpturale, son nez était très bien dessiné, sa bouche, fine, son menton orné d’une moustache soulignait harmonieusement l’ovale de son visage. Celui-ci était d’une grande pureté. Ses conversations sont décrites comme très intéressantes et l'architecte possédait une fabuleuse mémoire. Il adorait converser de ce qu’il savait uniquement. Quand au cours de l'échange qui lui plaisait son interlocuteur changeait soudainement de sujet, Bresson devenait tout d’un coup muet et indifférent au sujet méconnu. Cet homme n’était pas comme tout le monde et n’avait naturellement pas les mêmes intérêts que les autres. Il avait des goûts rigoureux et le vide brillant que couvre une discussion mondaine en général écœurait la sincérité de son esprit. Son biographe précisait que « Lyonnais dans l’âme », il aimait tout ce qui intéressait cette ville, ses vieux souvenirs, ses vieux restes, ses vieux monuments. Partisan des améliorations modernes, il aurait voulu concilier les progrès avec le respect des travaux précieux de nos ancêtres. Il siégea quelque temps (1875-1879) à la commission des bibliothèques de Lyon. Les voyages le distrayaient dès qu’il put en faire, mais aussi différentes études qui n’avaient aucun lien avec celles qui faisaient dans l’immédiat. Doté d’un bon sens et de nature patiente, il donnait de bons conseils. Ses élèves se servaient de sa longue expérience. Ils apprenaient près de lui à construire un jugement plus aiguisé qui allait en opposition avec leurs premières impressions. L’enseignant était ferme mais juste et bon à la fois. De plus, en tant que patron il fut aussi apprécié à tel point que ses employés lui vouaient un attachement respectueux durant quarante ans. Il savait faire respecter les règles et la ponctualité avec justesse et savait aussi exprimer ses ordres courtoisement. Simple religieux, ses convictions humbles et solides l’aidèrent à supporter bon nombre de problèmes personnels douloureux[3].

Collection Bresson

La collection de Louis Bresson architecte et membre de la sociĂ©tĂ© des numismates de France fut commencĂ©e par son père Ă©galement architecte en 1820[5]. Elle peut ĂŞtre divisĂ©e en trois sections. La première consistait en une sĂ©rie de numismatique composĂ©e de mĂ©dailles grecques et romaines de grande qualitĂ©. La seconde section Ă©tait consacrĂ©e aux beaux-arts : elle comprenait une bibliothèque de très beaux exemplaires d’ouvrages anciens et modernes sur l’architecture depuis Vitruve jusqu’à Viollet-le-Duc et des recueils de gravures d’ornements des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Ainsi que d’autres estampes et notamment des portraits. On y remarquait par exemple l’œuvre quasi complète d’Androuet du Cerceau et celles de Jean Lepautre. Presque complète en mille deux cents planches et de Piranèse en vingt volumes. La troisième section Ă©tait lyonnaise : elle rassemblait les historiens de Lyon, les ouvrages relatifs aux beaux-arts et Ă  l’art monumental, une collection d’almanachs lyonnais en ancienne reliures, une collection quasi-complète des ouvrages historiques et hĂ©raldiques du père MĂ©nestrier presque tous Ă©galement en reliures anciennes. LĂ©on Galle nota Ă  ce propos que Louis Bresson « en homme d’esprit n’a pas sacrifiĂ© Ă  cette mode stupide et barbare qui consiste Ă  enlever les vieilles et respectables reliures en veau ou en vĂ©lin pour les remplacer par des couvertures en maroquin poli ». Cependant, il se faisait un devoir de faire relier pour les sauvegarder les livres rares dont la reliure dĂ©tĂ©riorĂ©e ne pouvait pas ĂŞtre conservĂ©e. Il ne collectionna pas les impressions lyonnaises du XVIe siècle, il ne s’intĂ©ressa pas non plus aux ouvrages relatifs aux rĂ©gions voisines de Lyon. Il se prĂ©occupa presque exclusivement de ce qui avait trait Ă  la ville de Lyon elle-mĂŞme. Sa collection lyonnaise Ă©tait complĂ©tĂ©e par un ensemble de plans d’une centaine de pièces, augmentĂ© de vues de la ville et de portraits de personnages lyonnais et par une sĂ©rie de numismatique composĂ©e d’un grand nombre de jetons d’échevins, de quelques pièces de la Renaissance et de mĂ©dailles diverses. Toutes ces pièces Ă©taient remarquables, au dire de LĂ©on Galle, Louis Bresson « ayant toujours aimĂ© Ă  rĂ©unir la valeur artistique Ă  la valeur historique dans les objets de sa collection » : « Du reste, il faut bien dire que M. Bresson a formĂ© la plus grande partie de ses collections Ă  une Ă©poque oĂą les livres et les objets d’art se trouvaient facilement et en abondance. Ils n’étaient recherchĂ©s que par l’élite des artistes, des savants, des curieux ».

Architecture de Bresson

Après ses études d'architecture à Paris, où il fit la rencontre d'un de ses futurs maîtres, Pierre Bossan, il revint à Lyon pour appliquer ce qu'il a appris. Bresson travaille énormément, et ce de manière honnête et consciencieuse. C'est ce même travail qui lui permet d'être l'un des premiers dans son art. La liste de ses œuvres est nombreuse, et à la fois très variée. Il réalise un travail toujours raisonnable, adapté selon les besoins, qui est plus ou moins riche selon les ressources dont il dispose. Sa qualité d'architecte est de savoir disposer et ordonner l'ensemble d'un édifice, de façon à permettre l'agrément, la santé et l'utilité de ceux qui y vivent, ou du moins, l'utilisent. Philibert Delorme prône ainsi cette vision de l'architecture dans son ouvrage L'architecture, sorti en 1576 : « Il vaudrait trop mieux à l'architecte, selon mon avis, faillir aux ornements des colonnes, aux mesures et façades, qu'en ces belles règles de nature, qui concernent la commodité, l'usage et profit des habitants, et non la décoration, beauté ou enrichissement des logis ». Et même si l'architecte accorde une place d'honneur aux plans des édifices, il ne néglige pas pour autant l'aspect extérieur ni les ornements de ces derniers. Bresson a fait toute sorte de construction, comme des châteaux, des églises, des chapelles, des maisons, ou encore des collèges[6].

Collèges

Les collèges et couvents de Bresson se distinguent de par leur disposition simple et commode, dont les détails sont subordonnés à l'ensemble. Chaque partie se trouve à l'endroit le plus pratique qu'il soit et l'ordre et la convenance règnent. On peut ainsi citer le collège des Jésuites qui se situe à Avignon, vieux bâtiment, auquel il dut raccorder des constructions neuves.

Châteaux

Place Bellecour, n°30 bis (maison de Murard).

Dans son désir de rendre l'habitation agréable et utile, sans pour autant négliger la beauté de l'édifice et les effets décoratifs, nous pouvons également évoquer les châteaux qu'il eut à construire, réparer ou transformer ; dont le château de Bresse-sur-Grosne, dont il a fait la restauration, est une réussite remarquable.

Maisons

Louis Bresson applique également son art de joindre l'utile à l'agréable dans les maisons. Il a construit 23 maisons à Lyon. Leur plan est très étudié. On retrouve parmi les plus importantes la maison de Murard, qui comporte dans sa grande cour un grand escalier avec une rampe en belle ferronnerie. Le style de cette maison est inspiré du Moyen-Âge. Il est tout aussi nécessaire de citer la maison de Bonnardel dont le rez-de-chaussée est orné d'une multitude de détails. Cette maison bénéficie d'une influence romane et antique, intimement fondues.

Chapelles

Il est important de citer, dans l'œuvre de Bresson, la chapelle maison mère des religieuse de Saint-Joseph, rue des Chartreux. Celle ci est un modèle réussi et complet de ce que savait faire l'artiste. Cette chapelle est composée de trois nefs avec de vastes tribunes au-dessus des petites nefs. Les trois absides circulaires qui terminent les trois nefs sont couvertes des peintures de Gabriel Tyr et de Antoine Sublet. L'édifice fait partie intégrante du style roman.

Églises

Il est aussi l'auteur ou le collaborateur pour la construction, de nombreuses églises. On compte parmi elles l'une des églises les plus célèbres de Lyon : l'église Saint-Georges, pour laquelle il a été le collaborateur de Pierre Bossan. Bresson a fait les plans du chœur et du clocher. L'église de Saint-Charles de Serin est une œuvre de l'architecte lyonnais, celle ci comporte un mélange de matériaux, procédé souvent utilisé dans certains édifices romains.

Usine

L'artiste lyonnais également construit une usine dans la plaine de Vaulx-en-Velin. Il a su, comme il l'a fait pour ses autres constructions, donner à ces bâtiments un aspect pratique et utile[6].

Églises

  • 1865-1869 : Ă©glise de Saint-Genis-Laval (RhĂ´ne) chĹ“ur et clocher.
  • 1867-1868 : Rillieux (Ain).
  • 1867-1873 : Rivollet (RhĂ´ne).
  • 1876-1880 : Saint-Charles, de Serin Ă  Lyon.
  • 1878 : Messimy (RhĂ´ne) (en collaboration avec M. Bourbon).
  • 1883-1886 : Bonnay (SaĂ´ne-et-Loire).
  • 1890 : Faverges (Isère).
  • 1890-1893 : Saint-ClĂ©ment-sous-Valsonne (RhĂ´ne) (en collaboration avec M. Bourbon).
  • 1893 : Projet d'une Ă©glise pour Collonges (RhĂ´ne).
  • 1842 : Nota : Bresson a prĂŞtĂ© sa collaboration Ă  Bossan : pour les Ă©glises de la Demi-Lune (près Lyon).
  • 1844 : Saint-Georges Ă  Lyon (chĹ“ur et clocher).
  • 1855 : Bessenay (RhĂ´ne)[7].

Chapelles

  • 1854 : Chapelle des Dames-de-Nazareth Ă  Oullins (RhĂ´ne).
  • 1856-1860 : Chapelle des Religieuses de Saint-Joseph Ă  Lyon.
  • 1860 : Chapelle de la Maison des Pères Maristes Ă  Sainte-Foy-lès-Lyon.
  • 1861-1870 : Chapelle des Dominicains Ă  Lyon.
  • 1863-1865 : Chapelle du collège de MongrĂ© Ă  Villefranche (RhĂ´ne).
  • 1864-1866 : Chapelle de l'Institut des Petits-Frères de Marie Ă  Saint-Genis-Laval (RhĂ´ne).
  • 1866-1869 : Chapelle du Couvent des Religieuses du SacrĂ©-CĹ“ur Ă  Avignon (Vaucluse).
  • 1868 : Chapelle du Collège des Pères JĂ©suites Ă  Avignon (Vaucluse).
  • 1868 : Chapelle du Couvent du SacrĂ©-CĹ“ur Ă  Alais (Gard).
  • 1893 : Avant-projet de chapelle pour la Maison des Dames du SacrĂ©-CĹ“ur, rue Boissac (Lyon).

Collèges et Couvents

  • 1850-1892 : Pensionnat et Maison-Mère des Religieuses du SacrĂ©-CĹ“ur aux Chartreux, Lyon.
  • 1852-1892 : Collège de MongrĂ© Ă  Villefranche (RhĂ´ne).
  • 1853-1866 : Maison-Mère de l'Institut des Petits-Frères de Marie Ă  Saint-Genis-Laval (RhĂ´ne).
  • 1854 : Maison des Pères JĂ©suites Ă  Fourvière, Lyon : changements, chapelle.
  • 1854-1891 : Maison-Mère des Dames de Nazareth Ă  Oullins (RhĂ´ne).
  • 1855 : Maison des Ursulines Ă  Villefranche (RhĂ´ne).
  • 1856-1862 : Maison-Mère des Religieuses de Saint-Joseph Ă  Lyon.
  • 1858 : Maison-Mère des Pères Maristes Ă  Sainte-Foy-lès-Lyon.
  • 1860 : Collège des Pères Maristes Ă  Montluçon (Allier).
  • 1861-1870 : Restauration du couvent des Dominicains Ă  Lyon.
  • 1863-1866 : Annexes importantes Ă  l'Institution de Notre-Dame des Minimes Ă  Lyon.
  • 1863-1868 : Collège des Pères JĂ©suites Ă  Avignon (Vaucluse).
  • 1864-1865 : Couvent des Religieuses du SacrĂ©-CĹ“ur Ă  Grandris (RhĂ´ne).
  • 1864-1865 : Couvent des Religieuses du SacrĂ©-CĹ“ur Ă  Alais (Gard).
  • 1873-1877 : Collège des Pères Maristes Ă  Saint-Chamond (Loire).
  • 1876 : Bâtiment des Écoles pour l'externat des Pères JĂ©suites, rue Sainte-HĂ©lène.
  • 1878 : Pensionnat des Religieuses de Saint-Joseph Ă  Valbenoite (Loire).
  • 1883-1884 : Couvent des CarmĂ©lites Ă  Ecully.
  • 1885-1891 : Maison des Petites-SĹ“urs des Pauvres Ă  Vaise, Lyon.
  • 1887-1888 : Maison des SĹ“urs de l'Ĺ’uvre de la Marmite, rue Saint-Joseph, Lyon.
  • 1891-1893 : École libre Ă  Saint-Galier (Loire).
  • 1892 : Maison des Petites-SĹ“urs des Pauvres Ă  Aix (Bouches-du-RhĂ´ne).
  • 1892 : Couvent des Pères Oblats Ă  la Guillotière, Lyon.

et autres couvents dans le Rhône, la Loire et l'Isère.

Châteaux construits ou restaurés

  • 1852 : Château de Grosbois Ă  Ouroux (RhĂ´ne)
  • 1855 : Dommartin (RhĂ´ne)
  • 1857 : Bresse-sur-GrĂ´sne (SaĂ´ne-et-Loire)
  • 1860 : Lacarelle Ă  Ouroux (RhĂ´ne)
  • 1861 : Saint-Romain au mont d'Or
  • 1875 : Chassignol (SaĂ´ne-et-Loire)
  • 1876 : Saint-Bonnet-les-Oules (Loire)
  • 1877 : Montcarra (Isère)
  • 1879 : Bellegarde (Loire)
  • 1890 : Faverges (Isère)
  • des Plaines (Loire)
  • de Sercey (SaĂ´ne-et-Loire)
  • d'AzĂ© (SaĂ´ne-et-Loire)
  • Château de Magnieu (Loire)
  • Larochette (SaĂ´ne-et-Loire)
  • Vaugelas (Isère)
  • Burnand (SaĂ´ne-et-Loire)
  • la Tourette, près l'Arbresle (RhĂ´ne)

Maisons et hĂ´tels construits dans Lyon

  • 1855 : Place de la Bourse, n°2
  • Place de la Bourse, n°3
  • 1855 : Place de la Platière, n°16
  • 1857 : Rue Saint-Pierre, n°4
  • 1818 : Place Bellecour, n°30 bis (maison de Murard)
  • 1858 : Avenue de Noailles, n°2
  • 1859 : Place des Cordeliers, n°3
  • Place de la Bourse
  • 1862 : Rue de l'HĂ´tel-de-Ville, n°3
  • Rue de l'HĂ´tel-de-Ville, n°9
  • 1873 : Quai d'Occident, n°5 (maison Bonnardel)
  • 1890 : Rue Tronchet
  • Rue Childebert
  • Rue Constantine, n°14

Et neuf autres maisons dans divers quartiers de la ville[8].


  • Église de Messimy.
    Église de Messimy.
  • IntĂ©rieur de l'Ă©glise de Messimy.
    Intérieur de l'église de Messimy.
  • Église de Tassin.
    Église de Tassin.
  • Maison de Louis Bresson, HĂ´tel de Ville.
    Maison de Louis Bresson, HĂ´tel de Ville.
  • Maison de Bresson, HĂ´tel de Ville.
    Maison de Bresson, HĂ´tel de Ville.


Distinction

Sources et références

Sources

  • Denis Galindo et Dominique Varry (dir.) (thèse de doctorat en histoire d'art contemporaine), La sociĂ©tĂ© des bibliophiles lyonnais (1885-1914), CĂ©nacle d'amis des livres, SociĂ©tĂ© savante et association d'Ă©diteurs amateurs en province sous la Troisième rĂ©publique, coll. « Érudition et Bibliophile en France au XIXe siècle », . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article[11]
  • Charles Flachet, Louis Bresson, architecte, notice biographique, , 19 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article[12]

Références

  1. Dict. Académiciens de Lyon, p. 230.
  2. Thèse Galindo 2008, p. 42.
  3. Biographie Bresson par Flachet 1896.
  4. Acte de décès des archives municipales numérisées de Lyon no 1260 de la page 159/221, cote du registre 2E1674.
  5. Thèse Galindo 2008, p. 98.
  6. Revue du Lyonnais - Recueil historique et littéraire, TOME XXII, Lyon, Imprimerie Mougin-Rusand, , p. 6 à 13.
  7. Revue du Lyonnais - Recueil historique et littéraire, TOME XXII, Lyon, Imprimerie Mougin-Rusand, , p. 17.
  8. Revue du Lyonnais, Recueil historique et littéraire, TOME XXII, Lyon, Imprimerie Mougin-Rusand, , p. 17 à 20.
  9. LĂ©on Charvet, Lyon artistique. Architectes : notices biographiques et bibliographiques avec une table des Ă©difices et la liste chronologique des noms, Lyon, Bernoux et Cumin, , 436 p. (lire en ligne), p. 53 Ă  56.
  10. Dict. Académiciens de Lyon, p. 231.
  11. Thèse Denis Galindo consultable au Musée des beaux-arts de Lyon : TU 319.
  12. Biographie Louis Bresson par Charles Flachet, consultable aux Archives municipales de Lyon : SM 461.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Burdy et Dominique Saint-Pierre (dir.), « Bresson, Louis (1817-1893) », dans Dictionnaire historique des AcadĂ©miciens de Lyon : 1700-2016, Ă©d. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, prĂ©sentation en ligne), p. 230-231. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Lien externe

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