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Liste des commanderies templières en Toscane

Cette liste recense les anciennes commanderies et maisons de l'Ordre du Temple dans l'actuelle Région de Toscane en Italie[1].

Histoire et faits marquants

Les commanderies situées en Toscane faisaient partie de la province d'Italie, territoire qui incluait également la Campanie, le Latium, la Lombardie, Les Marches, l'Ombrie (ou duché de Spolète), le Patrimoine de Saint Pierre, (ou Tuscie lombarde) et l'île de Sardaigne[2]. L'Italie actuelle était divisée en deux, voire, trois provinces avec au sud, la province des Pouilles et celle de Sicile qui furent réunies à certains moments.

Innocent IV confia la gestion des biens de l'église en Toscane à Bonvicino, templier et cubiculaire du pape, qui l'accompagna également lors du concile de Lyon en 1245 et qui semble avoir exercé cette fonction de cubiculaire environ vingt ans, débutant auprès de Grégoire IX et toujours en fonction sous Alexandre IV[3].

Possessions templières

* château ⇒ Ch, baillie (Commanderie principale) ⇒ B, Commanderie ⇒ C, Maison du Temple aux ordres d'un précepteur ⇒ M.

Rang Etablissement Ville actuelle (ou à proximité) Observations
CArezzoArezzo[4] - [5]
MCaporsoliMontorsoli (?)[Emplacement incertain][N 1]
MCastillione ?[Emplacement incertain][N 2]
(la): Mansio Templi de Castillione
Située dans le diocèse de Lucques
[8]
CCerbariaCapraia e Limite[9][5]
(la): Domus de Cerbaria,
attestée en 1243
[10]
MColle di BuggianoBuggiano, hameau de « Colle di Buggiano (it) »[4] - [11] - [N 3]
CFirenze[N 4]Florence
(Firenze)
[4] - [13] - [14]
(la): Mansionis Templi de Florentia, ecclesia sancti Jacobi inter vineas
?-1252: Santa Maria Vergine della Croce al Tempio (it)
[N 5]
1252-1307: San Jacopo delle Vigne (it),

43° 46′ 35″ N, 11° 15′ 06″ E
CFrosini (it)Chiusdino[4]
Mansio Templi de Fruosina
43° 12′ 17″ N, 11° 08′ 51″ E
CLa MagionePoggibonsi[15] - [16]
43° 27′ 25″ N, 11° 09′ 31″ E.
BLuccaLucques (Lucca)[4] - [13]
Domus militiæ Templi s. Petri de Luca[17]
CMontelopioMontelopio (it)[4]
Domus de Monte Lobio, Monte Lopio[18]
CPalazzo dell'Ospedaletto (it)Semproniano, hameau de « Rocchette di Fazio (it) »[à vérifier][N 6]
Santa Cristina (Rocchette di Fazio) (it)
CPisaPise[4] - [19] - [20]
Domus sancta Soffie de Pisa
Santa Sofia del Templo
MPistoiaPistoia[Incertain]
San Giovani del Tempio
[1]
MPrunettaPrunetta[1]
Hospice pour les pèlerins
CSan Jacopo al TempioSan Gimignano[4] - [13] - [21] - [22]
43° 28′ 14″ N, 11° 02′ 45″ E
MSan Leonardo (Grosseto) (it)GrossetoVoir aussi Misericordia (it)
CSan SalvatoreGrosseto[4] - [13] - [23] - [24]
Attestée dès 1228[25] et pendant le procès, Florence (1311)[26]
San Salvatore (Istia d'Ombrone) (it) (?)[N 7]
MSanta Maria in VineaPitigliano[27]
CSovanaSovana[à confirmer][N 8]
CSienaSienne[4] - [13]
San Pietro alla Magione (it)[28]
43° 19′ 36″ N, 11° 19′ 33″ E.
CVignalePiombino, hameau de « Vignale (it) »[4] - [29]
Localisation en Toscane
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Commanderie templière
Arezzo
Commanderie templière
Cerbaria
Localisation de la ville
Colle di
Buggiano
Commanderie templière
Firenze
Commanderie templière
Frosini
Commanderie templière
Lucca
Commanderie templière
Montelopio
Commanderie templière
Pisa
Localisation de la ville
Prunetta
Localisation de la ville
S. Leonardo
Commanderie templière
Siena
Commanderie templière
Sovana
Commanderie templière
Ospedaletto
Localisation de la ville
Pistoia
Commanderie templière
Grosseto
Localisation de la ville
Sta Maria in Vinea
Commanderie templière
Vignale

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Elena Bellomo, The Templar order in north-west Italy (1142-c.1330), Leiden /Boston, Brill, , 464 p. (ISBN 978-90-04-16364-5, lire en ligne)
  • (en) Elena Bellomo, « The Temple, the Hospital and the Towns of North and Central Italy. », dans éd. Damien Carraz, Les ordres militaires dans la ville médiévale(1100-1350), Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise-Pascal, , 314 p. (ISBN 978-2-8451-6558-8, présentation en ligne)
  • (it) Telesforo Bini, Dei tempieri e del loro processo in Toscana, Penne & Papiri, (1re éd. 1845), 58 p. (présentation en ligne)
    • Édition originale : (it) Telesforo Bini, « Dei tempieri e del loro processo in Toscana », dans Atti dell'Accademia lucchese di scienze, lettere ed arti, vol. 13, Accademia lucchese di scienze, lettere ed arti, , 509 p. (lire en ligne), p. 396-506
  • (it) Fulvio Bramato, Storia dell'Ordine dei Templari in Italia, vol. 1, Atanòr, , 236 p. (présentation en ligne)
  • (it) Bianca Capone, Loredana Imperio et Enzo Valentini, Guida all'Italia dei Templari : gli insediamenti templari in Italia, Edizioni Mediterranee, , 327 p. (ISBN 978-88-272-1201-1, lire en ligne), p. 133-154
  • (it) E. Cotturi, « Templari in Valdinievole : la Mansio Templi del Colle di Buggiano », dans Giovanni Minnucci, Franca Sardi, Templari : mito e storia : atti del Convegno internazionale di studi alla Magione Templare di Poggibonsi, Siena, 29-31 maggio 1987, A.G. Viti-Riccucci, , 346 p.
  • Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (1re éd. 2005), 664 p., poche (ISBN 978-2-7578-1122-1)
  • (en) Anthony Luttrell (rédacteur de l'article), Victor Mallia-Milanes (Directeur) et Malcom Barber (contributeur), The Military Orders : History and Heritage, vol. 3, Aldershot, Ashgate Publishing, , 306 p. (ISBN 978-0-7546-6290-7, lire en ligne), « Hospitaller historiography: Heritages and Heresy »

Notes et références

  1. Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 133.
  2. Bellomo 2008, p. 83.
  3. Demurger 2008, p. 384, lire sur Google Livres ; (it) Simonetta Cerrini, L'apocalisse dei Templari, Edizioni Mondadori, , 204 p. (ISBN 978-88-520-2883-0, présentation en ligne)
    Alain Demurger l'appelle « Francesco Bonvicinio Â» alors que S. Cerrini distingue le cubiculaire Francesco de Bonvicino.
  4. (en) Malcom Barber, The New Knighthood : A History of the Order of the Temple, Cambridge University Press, , 464 p. (ISBN 978-1-107-60473-5, présentation en ligne), p. 264-265.
  5. (en) Anthony Luttrell, The Hospitaller State on Rhodes and Its Western Provinces, 1306-1462, Ashgate, (présentation en ligne), p. 374
  6. Anne Gilmour-Bryson, « A look through the keyhole », dans The Military Orders: History and heritage, Ashgate Publishing, Ltd., , 306 p. (présentation en ligne), p. 128-129 ; Bini 1845, p. 478-485, lire sur Google Livres.
  7. Luttrell 1999, p. 356, 374.
  8. Bini 1839, p. 55, lire sur Google Livres
  9. (it) E. Repetti, Dizionario Geografico, Fisico e Storico della Toscana, vol. I, (lire en ligne), p. 359-361, version digitale en ligne
  10. Bini 1839, p. 75 (n°7), lire sur Google Livres
  11. Cotturi 1987, p. 331-335.
  12. (de) Robert Davidsohn, Forschungen zur geschichte von Florenz, vol. IV, (présentation en ligne), p. 424
  13. Demurger 2008, p. 157
  14. Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 135-138.
  15. Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 146.
  16. Luttrell 2008, p. 6.
  17. Bini 1845, p. 402-405, + docs en annexe exple p. 479, voir index nominatif p. 503-506 ; Telesforo Bini, Dei Tempieri in Lucca : Ragionamento storico dell' Accademico ordinario, (lire en ligne), p. 29-44, + docs 4-9 (p. 61-83).
  18. Gilmour-Bryson 2008, p. 128 ; Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 139-141 ; Bramato 1991, p. 106, 111 ; Bini 1845, p. 403, 433-434, doc. n°9 (p. 479, 481) ; (it + la) Archivio di Stato di Lucca, « 16-11-1274 - S.AGOSTINO (pergamena) », sur www.archiviodistatoinlucca.beniculturali.it (consulté le ).
  19. Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 134,136,150.
  20. (it) Massimo Rassu, Ego miles de ordine templi. Ricerche 2010, , 192 p. (présentation en ligne), p. 108-110
  21. Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 141.
  22. Luigi Pecori, Storia della terra di San Gimignano, Florence, Tipografia Galileiana, (lire en ligne), p. 437-439.
  23. Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 152.
  24. Bramato 1991, p. 108,111
  25. Mario Ascheri, Riccardo Terziani et Mario Borracelli, Siena e Maremma nel Medioevo, Betti, , 256 p. (ISBN 978-88-86417-71-6, présentation en ligne), p. 22, 135 ; Bramato 1991, p. 111 (note)
    28 avr. 1224, cf. (it) Mario Borracelli, « La Magione Templare di Frosini e l'importanza delle strade che vi convergevano », dans I Templari: mito e storia : Atti del Convegno internazionale di studi alla Magione templare di Poggibonsi - Siena, 29-31 maggio 1987, (présentation en ligne).
  26. Bini 1845, p. 485
  27. Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 151.
  28. Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 148-151.
  29. Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 150.
  1. Le toponyme n'existe plus à moins qu'il s'agisse de Montorsoli comme le suggère Bianca Capone. Cette maison se trouvait assurément dans le district de Florence et le diocèse de Fiesole. Mentionnée au cours du procès lorsque son commandeur, Guido de Cietica est interrogé à Florence en octobre 1311[6]. Apparait également dans l'enquête sur les biens templiers confisqués en 1308 mais sous le nom de « Caporsi »[7]. À noter que Luttrell penche également pour Montorsoli mais sans être affirmatif.
  2. Pas d'informations précises si ce n'est dans le diocèse de Lucques. Pourrait correspondre à « Castiglioncello », hameau de Lucques, Castiglione di Garfagnana ou encore la frazione de Castiglioni, Montespertoli ?
  3. Cette maison a appartenu aux hospitaliers, mentionnée comme « maison du Temple » dans les chartes de cet ordre qui s'y rapportent, ce qui laisse penser que son origine est templière. Aucun ouvrage récent ne contredit cette hypothèse.
  4. Une commanderie hospitalière est attestée avant la disparition de l'ordre du Temple: « Dominus frater Corradus preceptor hospitalis Sancti Sepulcri de Florentia sub mansione Sancti Joannis Hierosolimitani » (1292)[12].
  5. Initialement installés à l'extérieur des fortifications de Florence (Santa Croce, Sud-Est sur les rives du Fiume d'Arno, 43° 46′ 05″ N, 11° 15′ 54″ E), les templiers ont vendu leurs biens en 1252 à l'Ordre des frères mineurs (franciscains) pour s'installer au Nord-Ouest (San Jacopo delle Vigne appelée aujourd'hui San Jacopo in Campo Corbolini, 43° 46′ 35″ N, 11° 15′ 06″ E)[14].
  6. Information répandue mais qui n'est pas reprise par les historiens spécialistes de l'ordre. Pas de documents officiels attestant de son existence.
  7. Peut-être l'église San Salvatore (Istia d'Ombrone) (it) compte tenu du vocable mais ce n'est pas formellement attesté et cette église se trouve à plus de six kilomètres au nord-est de Grosseto.
  8. Anthony Luttrell ne se prononce pas sur l'authenticité de cette information que l'on trouve chez Bianca Capone et Fulvio Bramato (Luttrell 1999, p. 374 (note 158)) ; (Bramato 1991, p. 73). Concernant la fiabilité des informations relatives aux templiers en Italie, Anne Gilmour-Bryson indique que l'on trouve certaines erreurs chez Capone et qu'il faut utiliser l'ouvrage de Bramato avec précaution mais que celui-ci est assez fiable (Gilmour-Bryson 2008, p. 123).
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