Accueil🇫🇷Chercher

Liste des Justes du Val-d'Oise

La Liste des justes du Val-d'Oise répertorie les noms de dix-neuf personnes reconnues Justes parmi les nations selon le répertoire officiel des justes de France établi par le Mémorial de Yad Vashem[1], pour avoir sauvé des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale au péril de leur vie.

Justes du Val-d'Oise

  • Lucien Anne et son Ă©pouse Albertine Anne, nĂ©e Vivegnis, habitants d’Argenteuil, ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s Justes parmi les nations en 2010, dossier 11889, pour avoir cachĂ© dans leur foyer des Juifs menacĂ©s de dĂ©portation[2].
  • Justinien Blazy, comptable, nommĂ© en 1940 directeur de l’hĂ´pital de La Roche-Guyon, a cachĂ© dans l’hĂ´pital mĂŞme, de 1942 Ă  1944, plusieurs enfants juifs, dont Gaston Schienkinski et J. Ryng, et falsifiĂ© les documents de leur dossier mĂ©dical pour Ă©viter le renvoi dans leur foyer. AcculĂ© par l’administration de l’Assistance publique, il s’est efforcĂ© de placer les enfants menacĂ©s chez des paysans de la rĂ©gion. Il a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© Juste parmi les nations en 2004, dossier no 10130[3].
  • Robert Borgeon et son Ă©pouse Marie Borgeon, nĂ©e Victor, habitants de Franconville, ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s Justes parmi les nations en 2009, dossier 11555, pour avoir cachĂ© dans leur foyer une fillette juive, Madeleine Golebiowski[4].
  • Adrien Bras et Marie-Louise Bras d'Argenteuil qui sauvèrent Albert Oler. Reconnus Justes parmi les nations le .
  • Antoine Corriger, curĂ© de Chaumontel, a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© Juste parmi les nations en 2010, dossier no 11893, pour avoir cachĂ©, pendant quatre ans, quinze Juifs appartenant Ă  la famille Picovschi, dont neuf enfants, dans le sous-sol du foyer paroissial[5]. Un hommage lui a Ă©tĂ© rendu Ă  Chaumontel par les autoritĂ©s civiles et religieuses[6] - [7]. Une place honore sa mĂ©moire dans sa commune natale, Sarraltroff (Moselle)[8].
  • Yvonne Deltour, habitante d’Enghien-les-Bains, directrice de la colonie de vacances "Au peuplier", a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e Juste parmi les nations en 1977, dossier no 1239[9], pour avoir cachĂ© des enfants juifs dans cette colonie de vacances et ainsi avoir sauvĂ© 31 enfants. Une stèle Ă©difiĂ©e en 2018 Ă  l'emplacement de l'ancienne colonie de vacances commĂ©more son action[10] - [11]
  • Anna Gotti et Salvador Gotti d'Argenteuil qui sauvèrent Magnia Zederman nĂ©e Rosenberg. Reconnus Justes parmi les nations, le par le MĂ©morial de Yad Vashem.
  • Roger Hannebert et Simone Hannebert de Nesles-la-VallĂ©e sauvèrent M. et Mme Goldman et Madeleine Goldman, leur fille âgĂ©e de cinq ans. Reconnus Justes parmi les nations en 1997 - Dossier no 7 632.
  • Arthur et CĂ©cile Magnier, habitants d’Argenteuil, ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s Justes parmi les nations en 2008, dossier 11422, pour avoir hĂ©bergĂ© et protĂ©gĂ© de 1942 Ă  1945 deux fillettes juives d’origine polonaise, qui avaient Ă©tĂ©, avec leur mère, soustraites Ă  la rafle du Vel d’Hiv et dont le père a Ă©tĂ© dĂ©portĂ© Ă  Auschwitz et tuĂ©. Ils ont reçu Ă  titre posthume la mĂ©daille des Justes, remise Ă  leurs ayants droit par Paul Ejchenrand et Viviane Lumbroso, dĂ©lĂ©guĂ©s de Yad Vashem, Ă  l’école d’Orgemont d’Argenteuil, en prĂ©sence du maire Philippe Doucet[12].
  • Joseph et Henriette Owczarek de Mareil-en-France reconnus Justes parmi les nations le - Dossier no 575 pour avoir hĂ©bergĂ©e Clara Baumender, âgĂ©e de 5 ans avant et après l'arrestation de ses parents. Il hĂ©bergèrent Ă©galement un autre enfant juif prĂ©nommĂ© Jacques.
  • AndrĂ© et Simone Romanet, originaires du Beaujolais puis habitants de Goussainville, ont reçu en 1997 le titre de Justes parmi les nations, pour avoir cachĂ© chez eux plusieurs enfants juifs et avoir organisĂ© le placement d'autres enfants dans les fermes environnantes en 1944, alors qu'ils Ă©taient instituteurs Ă  Salles-en-Beaujolais. En 1954, Simone est nommĂ©e institutrice Ă  Epiais-lès-Louvres et les Romanet s’installent dĂ©finitivement Ă  Goussainville oĂą ils continuent de se dĂ©vouer Ă  la jeunesse. La ville de Goussainville leur a rendu hommage en donnant le nom d'AndrĂ© Romanet, mort en 1998, Ă  une maison de jeunes [13].

Notes et références

  1. (en) Liste des Justes de France
  2. Yad Vashem France : Anne, Lucien et Albertine
  3. Yad Vashem France : Blazy, Justinien
  4. Yad Vashem France : Borgeon, Robert et Marie
  5. « Antoine Corriger Juste parmi les Nations : Il a sauvé 15 enfants juifs pendant la guerre, le père Corriger est un « Juste parmi les nations ». C’est officiel Yad Vashem vient de le confirmer de Jérusalem. Par cet appel matinal, Jean Michel Baure-Rat de Chaumontel cueille son ami le Dr Bertrand Kugler, adjoint au Maire, qui émerge tout juste de la manifestation de la veille contre la carrière de la LGV-EST à Sarraltroff », Le Républicain Lorrain, édition de Sarrebourg - Château-Salins,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Ils ont rendu hommage à leur sauveur : Pendant la dernière guerre, le père Antoine Corriger a caché une quinzaine d'enfants juifs. Il a eu droit hier à un hommage posthume bouleversant sous les yeux de deux rescapés », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « AbbĂ© Corriger, « un Juste parmi les nations Â» : Mur des Justes le 13 septembre 2011 - Inauguration des plaques 2006 Ă  2010 », Paroisse de Luzarches - CommunautĂ© des 11 clochers,‎ rĂ©trospective 2011, p. 21-23 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. « Place du "Juste parmi les Nations" Abbé Antoine Corriger », Les lieux de mémoire, Comité français pour Yad Vashem, (consulté le ).
  9. « Deltour Yvonne », Les Justes de France, Comité français pour Yad Vashem (consulté le ).
  10. Fabrice Cahen, « Yvonne Deltour, une Juste reconnue par la Ville d’Enghien-les-Bains », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Anne Collin, « Enghien-les-Bains rend hommage à Yvonne Deltour, Juste parmi les nations : En cette Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, la ville a rendu hommage à Yvonne Deltour, reconnue en 1977, à titre posthume, Juste parmi les Nations pour avoir sauvé 31 enfants juifs », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎
  12. L’école d’Orgemont et les Justes d’Argenteuil
  13. Biographie d'André Romanet

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.