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Linaria virgata

Taxinomie

L'abbé Jean-Louis Marie Poiret décrit en 1789 l'espèce Antirrhinum virgatum[2]. René Desfontaines la renomme Linaria virgata en 1798[3].

Toutefois, un siècle plus tard, Svante Samuel Murbeck, s'apercevant que les Linaria virgata décrits par divers auteurs comprenaient plusieurs types distincts, a repris leur étude et a défini plusieurs sous-espèces[4]. En plus de la sous-espèce virgata, il définit la sous-espèce algeriensis, qui correspond au L. virgata décrit par Jules Aimé Battandier en 1890[5]. La sous-espèce syrtica est le L. virgata de Domenico Viviani[6], de Paul Friedrich August Ascherson[7], de Aristide Letourneux[8] et de Gustave Barratte[9]. Il ajoute une nouvelle sous-espèce tunetana. Ces trois sous-espèces sont des taxons toujours acceptés aujourd'hui.

Murbeck fait de la variété calycina et de la sous-variété lutea décrites par Battandier[10] une sous-espèce calycina. Mais David A. Sutton en fait une espèce Linaria parviracemosa en 1988[11].

René Maire avait proposé en 1935 de faire du Linaria riffea décrit par Pau en 1911 une sous-espèce de L. virgata, mais cette combinaison est aujourd'hui rejetée au profit du nom binomial initial.

Poiret donne le nom vernaculaire français de Muflier effilé, épithète correspondant bien à sa description : « Cette espèce est frappante par un grand nombre de tiges droites, nullement rameuses, qui partent de la même racine »[2]. Ce sens est donc à rapprocher du latin virga signifiant « petite branche mince, baguette »[12].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jules AimĂ© Battandier et Louis Charles Trabut, Flore de l'Algerie. [Ancienne flore d'Alger transformĂ©e], contenant la description de toutes les plantes signalĂ©es jusqu'Ă  ce jour comme spontanèes en AlgĂ©rie : DicotylĂ©dones par Jules AimĂ© Battandier, Paris, J.-B. Baillière et fils, 1888-1890, [I]-XI, [1]-825, [I]-XXIX (lire en ligne)
  • Jules AimĂ© Battandier et Louis Charles Trabut, Flore de l'Algerie. [Ancienne flore d'Alger transformĂ©e], contenant la description de toutes les plantes signalĂ©es jusqu'Ă  ce jour comme spontanèes en AlgĂ©rie : MonocotylĂ©dones par Louis Trabut, Paris, J.-B. Baillière et fils, , [1]-256 (lire en ligne)
  • (la) RenĂ© Desfontaines, Flora atlantica : sive historia plantarum quae in Atlante, agro tunetano et algeriensi crescunt, vol. 2, Paris, L.G. Desgranges, , [121]-261 pl. + 458 (DOI 10.5962/bhl.title.323, lire en ligne)
  • (la + fr) FĂ©lix Gaffiot, Dictionnaire Latin-Français, Paris, Hachette, , 1701 p. (lire en ligne)
  • Svante Samuel Murbeck, Contributions Ă  la connaissance de la flore du nord-ouest de l'Afrique et plus spĂ©cialement de la Tunisie ; II. Primulaceae - Labiatae, Lund, Impr. E. Mulström, , 41 p. (lire en ligne)
  • Jean Louis Marie Poiret, Voyage en Barbarie : ou lettres Ă©crites de l'ancienne Numidie pendant les annĂ©es 1785 & 1786, sur la religion, les coutumes & les mĹ“urs des Maures & des Arabes-BĂ©douins : avec un essai sur l'histoire naturelle de ce pays, vol. 2, Paris, J. B. F. NĂ©e de la Rochelle, , 315 p. (DOI 10.5962/bhl.title.13598, lire en ligne)
  • Domenico Viviani, Florae Libycae specimen: sive, plantarum enumeratio Cyrenaicam, Pentapolim, Magnae Syrteos Desertum Et Regionem Tripolitanam Incolentium...,
  • Friedrich Gerhard Rohlfs, Reise von Tripolis nach der Oase Kufra,
  • E. Bonnet et Gustave Barratte, Catalogue raisonnĂ© des plantes vasculaires de la Tunisie, Paris, Impr. nationale, , 592 p.
  • Aristide Letourneux, Note sur un voyage botanique Ă  Tripoli de Barbarie,

Liens externes

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