Limeño (torero)
JosĂ© MartĂnez Ahumado, connu sous l’apodo de « Limeño » et Ă©galement celui de « Pepe Limeño », nĂ© Ă SanlĂşcar de Barrameda (province de Cadix, communautĂ© autonome d’Andalousie) en Espagne le et mort le dans la mĂŞme ville[1] - [2], est un matador andalou.
JosĂ© MartĂnez Ahumado « Limeño »
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JosĂ© MartĂnez Ahumada « Limeño » dans les annĂ©es 60 | |
Présentation | |
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Nom de naissance | JosĂ© MartĂnez Ahumada |
Apodo | « Pepe Limeño » |
Naissance | Sanlúcar de Barrameda, communauté autonome d’Andalousie (Espagne) |
Décès | Sanlúcar de Barrameda, communauté autonome d’Andalousie (Espagne) |
Nationalité | espagnol |
Carrière | |
Alternative | 29 juin 1960 à Séville (Espagne, Andalousie). Parrain, Jaime Ostos ; témoin, Curro Romero |
Confirmation d'alternative | 24 juin 1962 à Madrid. Parrain, Diego Puerta ; témoin, Paco Camino |
Fin de carrière | |
Compléments | |
conseiller technique aux arènes de Nîmes avec Simon Casas | |
Présentation et carrière
Il participe Ă sa première novillada non piquĂ©e Ă SanlĂşcar de Barrameda Ă l'âge de 16 ans, puis il se prĂ©sente Ă Madrid le . Il prend son alternative le Ă SĂ©ville Andalousie) devant un taureau de la ganaderĂa de Eusebia Galache. Il a pour parrain, Jaime Ostos et pour tĂ©moin, Curro Romero.
Il confirme à Madrid le devant des taureaux d'Antonio Pérez de San Fernando, avec pour parrain Diego Puerta et pour témoin Paco Camino.
Il est apprécié en France où il fait sa présentation lors de la première Corrida des Aficionados à Nîmes, le 28 juin, 1970, où il coupe deux oreilles devant un public enthousiaste[3].
Pepe Limeño a eu une carrière honorable. Il s'est notamment illustrĂ© devant des taureaux durs. Il a affrontĂ© les Miuras plus d'une fois avant de mettre fin Ă sa carrière au Puerto de Santa MarĂa le . Il donnait ce jour-lĂ son alternative Ă Manuel RodrĂguez Blanco « El Mangui », un de ses cĂ©lèbres concitoyens devenu banderillero et qui est aujourd'hui hĂ©miplĂ©gique[4].
Depuis sa despedida « Limeño » n'a pas quitté le monde taurin. Il parcourt régulièrement les élevages et il est conseiller technique de certaines arènes, notamment celles de Nîmes avec Simon Casas[4]
Bibliographie
- Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
Notes et références
- « Disparition de Pepe Limeño. », sur ToroBravo, (consulté le )
- (es) Antonio Lorca, « Fallece JosĂ© MartĂnez Limeño, un triunfador ante los toros de Miura », El PaĂs,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consultĂ© le )
- BĂ©rard 2003, p. 634
- BĂ©rard 2003, p. 635