Ligne d'Aillevillers à Plombières-les-Bains
La ligne d'Aillevillers à Plombières-les-Bains est une ancienne ligne ferroviaire française de faible longueur qui permettait la desserte de la station thermale de Plombières-les-Bains à partir de la gare d'Aillevillers, située sur la ligne de Blainville - Damelevières à Lure (relation Nancy – Lure). Elle est établie à cheval sur les départements de la Haute-Saône et des Vosges.
Ligne d'Aillevillers à Plombières-les-Bains | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pays | France | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Villes desservies | Plombières-les-Bains | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Historique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mise en service | 1878 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Fermeture | 1978 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Concessionnaires | Est (1873 – 1937) SNCF (1938 – 1980) Ligne déclassée (à partir de 1980) |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Caractéristiques techniques | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Numéro officiel | 053 000 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Longueur | 10,815 km | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Écartement | standard (1,435 m) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Électrification | Non électrifiée | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pente maximale | 18 ‰ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre de voies | Ligne déposée (Anciennement à voie unique) |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jusqu'en 1971, une tranche du "Train des eaux" reliait directement Paris-Est à Plombières-les-Bains en saison.
Elle constituait la ligne no 053 000 du réseau ferré national. Historiquement, elle constituait la ligne 168 dans l'ancienne numérotation SNCF des lignes de la région Est, après avoir été la ligne 165 pour la compagnie des chemins de fer de l'Est.
Historique
Cette ligne est concédée à la Compagnie des chemins de fer de l'Est par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie. Cette convention est approuvée à la même date par une loi qui déclare la ligne d'utilité publique[1]. La ligne n'a été mise en service que cinq ans plus tard par la même compagnie le [2].
Elle a été fermée au service des voyageurs le et au service des marchandises le . Elle a été ensuite déclassée (PK 0,215 à 10,815) le [3]. La voie a été déposée en 1981.
La plate-forme constitue désormais un sentier piétonnier. Le bâtiment des voyageurs de Plombières-les-Bains a été aménagé en casino.
Notes et références
- « N° 2118 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de nouvelles lignes de chemin de fer concédées à la Compagnie de l'Est, et approuve une convention passée avec cette compagnie : 17 juin 1873 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 6, no 139, , p. 813 - 818 (lire en ligne).
- Rapports et délibérations - Vosges, Conseil général, 1878-08, page LXXXVIII.
- Journal Officiel de la république Française du 1er octobre 1980, p. 8 688.
Bibliographie
- André Gibert et José Banaudo : Trains oubliés – Volume 1 : L'Alsace-Lorraine, l'Est. Éditions du Cabri, 1981, pp. 74.
- André Schontz, Arsène Felten et Marcel Gourlot : Le Chemin de fer en Lorraine. Éditions Serpenoise, 1999, pp. 114 et 115.