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Ligne Midland

Le ligne Midland est un chemin de fer de 212 km situé entre Rolleston et Greymouth. Il permet de relier la cÎte Est et la cÎte Ouest de l'ßle du Sud de la Nouvelle-Zélande.

Ligne Midland
Ligne de Rolleston Ă  Greymouth
Image illustrative de l’article Ligne Midland
Pays Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande
Historique
Mise en service 1923
Caractéristiques techniques
Longueur 212 km
Écartement Ă©troit (1 067 mm)
Électrification Non Ă©lectrifiĂ©e
Nombre de voies Voie unique
Trafic
Propriétaire KiwiRail
Trafic Train de marchandises, train de voyageurs

La ligne est caractĂ©risĂ©e par cinq ponts majeurs, cinq viaducs et 17 tunnels, le plus long Ă©tant le tunnel d’Otira.

Histoire

Le dĂ©veloppement du chemin de fer dans l’üle du Sud, dans les annĂ©es 1870, fut concentrĂ© sur la ligne principale reliant les centres bien Ă©tablis de Christchurch, Timaru, Dunedin et Invercargill et la construction d’embranchement plus lĂ©gers et plus faciles Ă  installer pour desservir les plaines de terres arables. Ceci a compris, ultĂ©rieurement, une branche vers la ville de Springfield, qui fut atteinte en .

En 1882, la ligue pour le chemin de fer de la cĂŽte est et ouest (East and West Coast Railway League) fut constituĂ©e et aboutit en 1884, Ă  la constitution d'une ‘Commission Royale’, qui bien que parfaitement au courant des difficultĂ©s de la construction de la route dans la vallĂ©e du fleuve Waimakariri en direction du col d’’Arthurs Pass (en), comparativement au trajet plus facile mais plus long de la vallĂ©e du fleuve Hurunui vers le col d’Harpers Pass, choisit le trajet le plus direct.

La construction de la ligne fut rejetĂ©e en 1883 par la Commission Royale, qui argumenta que, malgrĂ© les ressources importantes en bois et en charbon de la West Coast de l’üle du Sud, la ligne ne serait pas rentable Ă©conomiquement, en face des ressources limitĂ©es du premier mandat de Sir Julius Vogel, et ceci, bien que le Parlement ait approuvĂ© le East and West Coast and Nelson Railway Act (en), rendant possible la construction de la ligne par des intĂ©rĂȘts privĂ©s. L’obstacle majeur pour les ingĂ©nieurs et les hommes politiques Ă©tait la prĂ©sence des Alpes du Sud.

En 1886, la New Zealand Midland Railway Company (en) fut constituĂ©e par les intĂ©rĂȘts commerciaux des villes de Nelson et de Canterbury pour la construction de la ligne allant de la ville de Westport vers la ville de Nelson, et le capital fut levĂ© Ă  Londres par la firme pour arriver Ă  ses fins. La compagnie entra en contact avec le Gouvernement la mĂȘme annĂ©e 1886.

Pour diverses raisons, la compagnie rĂ©ussit Ă  terminer seulement les 120 premiers km de la ligne et le Gouvernement exerça ses droits pour prendre possession de la ligne en 1895, bien qu’une bataille pour les droits lĂ©gaux signifia que le contrĂŽle total ne fut acquis qu’en 1900, avec la terminaison de la ligne aussi loin que la ville d’Otira sur le cĂŽtĂ© ouest et la riviĂšre Broken Ă  l’est du cĂŽtĂ© de la rĂ©gion de Canterbury.

L’obstacle majeur sur le trajet siĂ©geait immĂ©diatement en amont : le forçage des gorges dĂ©couvertes par C. Napier Bell en 1883, au niveau des gorges de Waimakariri (en) et des gorges de Broken River, sur 8,5 miles (soit 13 km), situĂ©es Ă  la fin du trajet, et dĂ©crites lors de la Commission Royale par l’ingĂ©nieur du district W.N. Blair comme "zone trĂšs accidentĂ©e, les pentes de la montagne grimpent du lit de la riviĂšre alors que le courant circule dans une gorge trĂšs Ă©troite tout le long du chemin".

La section devait comprendre 16 tunnels et 4 viaducs majeurs sans compter celui de la vallĂ©e de Kowai (en) construit prĂ©cĂ©demment. Les viaducs furent construits sous contrats avec le TrĂ©sor public par des sociĂ©tĂ©s nĂ©o-zĂ©landaises et britanniques. Le plus spectaculaire d’entre eux, le viaduc de Staircase supporte les rails Ă  75 mĂštres au-dessus du lit du torrent.

Ce fut un travail lent et laborieux avec des hommes, des chevaux, des pics, des pelles et trĂšs peu de machines.

Ce ne fut qu’en 1906 que les trains purent circuler avec un terminus temporaire Ă  Broken River, juste Ă  temps pour l’exposition de Christchurch, et permettre, finalement, un voyage par rail et diligences de la ville de Greymouth Ă  celle de Christchurch en une seule journĂ©e. Les progrĂšs restĂšrent lents au-delĂ , bien que le pays traversĂ© soit d’accĂšs plus facile.

La ville de Cass ne fut atteinte qu’en 1910 et la ville d’Arthur's Pass en 1914. Pendant ce temps, la section du Westland avait avancĂ© vers la ville d’Otira – pour rencontrer l’autre obstacle majeur du trajet. La construction du tunnel d’Otira commença en 1907, mais progressa Ă©galement trĂšs lentement, et le terminus provisoire de la ligne vers l’est atteignit Arthur's Pass en 1914.

Les diligences de Cobb & Co furent utilisĂ©es pour le transport des passagers entre les deux tĂȘtes de pont alors que le tunnel Ă©tait en construction. Le tunnel fut finalement terminĂ© en 1923.

Moyens de traction

La ligne Ă©tait unique en Nouvelle-ZĂ©lande pour l’utilisation captive de diffĂ©rents types de locomotives.

Ces locomotives comprenaient les locomotives classe KB (en) entre la ville d’Arthur's Pass et celle de Springfield, l’une des plus puissantes locomotives Ă  vapeur de Nouvelle-ZĂ©lande (aprĂšs la Garrat de vie brĂšve qui Ă©tait de type classe G (en)). Cette classe de locomotives fut rendue fameuse par le documentaire nommĂ© "KB country", un terme qui entra dans le jargon particulier des fans du rail en Nouvelle-ZĂ©lande (en).

La Garratt classe G, fut alors construite comme un type de locomotive dit type Pacific, qui furent aussi utilisées sur ce trajet.

Pour abriter les locomotives plus grandes et plus nombreuses, l’entrepĂŽt d’Elmer Lane shed ouvrit au niveau de la ville de Greymouth en 1928. Ce fut la plus large rotonde du pays, avec sa plaque tournante de 70 ft, remplaçant un bĂątiment plus ancien de 50 ft[1].

Le tunnel d’Otira fut Ă©lectrifiĂ© de 1923 Ă  1997, et deux classes de locomotives Ă©lectriques furent utilisĂ©es : la locomotive classe English Electric EO (en) et la locomotive classe NZ EA (en). Certaines unitĂ©s de la EW class (en) et ED class (en) furent aussi utilisĂ©es comme locomotives Ă©lectriques de traction.

La traction diesel fut introduite sur la ligne en 1968 avec l’arrivĂ©e de la DJ class (en), qui fut en service jusqu’au transfert de la locomotive classe NZ DC (en) au dĂ©but des annĂ©es 1980 provenant de l’Île du Nord, comme moyen de traction dominant sur la ligne.

L’augmentation du volumes du trafic du charbon conduisit Ă  l’introduction de la locomotive classe DX (en), une machine spĂ©cialement modifiĂ©e pour son utilisation dans le tunnel d’Otira.

Transport de voyageurs

The Great Journeys of New Zealand, la division touristique de KiwiRail, opĂšre un train de voyageurs sur cette ligne avec son circuit nommĂ© « TranzAlpine ». Il y a un seul passage par jour et la durĂ©e totale est d'une demi-journĂ©e. Ses arrĂȘts sont les suivants :

Services du fret

Viaduc de ‘Stair Case’
Piles plongeantes du pont de la Cass construit en 1911

Le fret sur la ligne dĂ©pend largement du trafic du charbon, alors que les autres transports de fret sont restreints en gĂ©nĂ©ral Ă  la production de l’usine de la Westland Milk Products (en) situĂ©e au niveau de la ville d’Hokitika.

En 2003, la sociĂ©tĂ© Tranz Rail (en) a transportĂ© un total de 2,1 millions de tonnes de charbon sur cette ligne.

Habituellement, le service concernant le charbon est tractĂ© par deux locomotives lourdes type DX (en), et consiste en 30 wagons de charbon type trĂ©mie, avec une capacitĂ© totale 1 800 tonnes.

Le , il fut annoncĂ© que le charbon de coke provenant de la mine de Pike River pour l’exportation serait dĂ©sormais transportĂ© vers le port de Lyttelton. Le charbon de la mine de Pike River Coal avait Ă©tĂ© rĂ©servĂ©, sous contrat avec la sociĂ©tĂ© Toll Rail (en) pour une capacitĂ© de 1,3 million de tonnes pour le transport du charbon sur cette ligne, qui, depuis a Ă©tĂ© mise Ă  niveau pour une capacitĂ© totale de 4 millions de tonnes[2].

Toutefois l’exploitation du charbon provenant de l’installation de Pike River’ au niveau de la ville de Rapahoe (en) a stoppĂ© depuis l’explosion dĂ©sastreuse, qui a tuĂ© 29 mineurs au cours de l’Accident de la mine de Pike River (en) en . La compagnie a Ă©tĂ© liquidĂ©e et vendue Ă  Solid Energy, la "mine de Pike River" fut fermĂ©e et les terrains incorporĂ©s dans le parc national de Paparoa.

Une autre source principale de trafic du transport de charbon est l’installation de Solid Energy au niveau de Ngakawau, au nord de la localitĂ© de Westport. Les trains allant et revenant de Ngakawau utilisent la ligne Midland jusqu’à la jonction avec la ligne Stillwater - Westport Line (en).

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Midland Line, New Zealand » (voir la liste des auteurs).
  1. « On the West Coast — New Engine Depot at Elmer Lane — Officially Opened: The New Zealand Railways Magazine », sur nzetc.victoria.ac.nz, (consultĂ© le )
  2. « Pike River Coal Announces New Coal Transport Route », Scoop.co.nz, (consulté le )

Voir aussi

Autres lectures

  • Stephen Wright et Matthew Wright, Journey to the Pass: Memories of the Midland Line, Templeton, Christchurch, Hilton Press, (ISBN 978-0-473-14641-2)
  • Geoffrey B Churchman, On the Trans-Alpine Trail: A Travel Guide to State Highway 73 and the Midland Railway, Johnsonville, Wellington, IPL Books, (ISBN 0-908876-73-4)
  • Roy Sinclair, The TranzAlpine Express: New Zealand, Wellington, Grantham House, (ISBN 1-86934-046-9)
  • Yuilleen White, Life along the Steel Road: A Story of the Midland Railway, Renwick, Marlborough, Yuilleen White, (ISBN 0-473-05465-5)

Liens externes

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